RÉÉDITIONS DC : TPBs, Hardcovers, Graphic Novels

Oui, je m’en souviens, il est très drôle cet épisode.

Jim

elle cache et elle est l’occasion de ? ^^

Je ne vais pas raconter tout de mon rapport à l’ecriture et à la lecture qui sont assez passionnels mais je peux livrer ceci au moins : la langue et l’ecriture me paraissent etre des champs assez étranger, je ne veux pas dire que je le pense, même si, mais je le vis assez comme cela. Aussi peu crédible que cela puisse paraître, je peux fournir un texte sans faute d’orthographe ou peu, je dis fournir car je ne peux l’écrire, il faut que je le relise pour cela et pas qu’une fois, tant il y a peu de rapport pour moi entre ce que j’énonce et comment cela s’écrit. l’écrit pour moi c’est de la correction (et pas au sens de la politesse, de bonjour/merci, mais on pourra ainsi se rejoindre) c’est toujours après, quelque part pour moi l’écrit corrige le sens mais n’en a pas.

Des sons et des règles logiques de substitutions à base de trait, ça me suffit, je dirais même, presque, que l’écrit est de trop dans la langue.

Littré qui donna beaucoup pour la dignité de la généalogie des mots comme porteur de culture garda pour un livre parallèle « pathologie verbale ou lésions de certains mots dans le cours de l’usage » le scandale qu’était à ses yeux, la destiné des mots dans le langage, qu’il disait alors travailler par quelque maligne intention. Il développait une métaphore de la chute des mots comme décadence des nobles familles. A la la quel malheur que donzelle qui venant de dominicella, terme noble, finisse comme un mot d’argot. quel esprit de moquerie habite la langue qui ne respecte rien.

C’était pour le moins reconnaître, ne serait ce que pour la dénoncer, une autre dimension à l’écrit que la signification et le règle, une dimension constituée d’humour et de jouissance.

Littré quelque part lutta sa vie durant contre cette décadence, ce qu’il concevait comme décadence, en rectifiant sans cesse les nobles lignages des mots et en tempêtant contre les bifurcations de la langue populaire.

Littré portait haut la dignité de l’orthographe. Il ne s’amusait pas avec.

Oui certes, je ne commence pas à écrire un peu sérieusement sur un sujet sans mon dico des étymologies et mon encyclopédies, mais cette tracabilité (que de tracas) efface cette autre dimension de la langue qui la fait vivante et que littré, bien que la dénonçant, garda pour un ouvrage à part de son dictionnaire, c’est dommage.

Ce n’était pas bien profond.

Le structuralisme qui se fondait sur la structure phonique de la langue sidéra la France pendant dix ans. Puis la contre attaque s’organisa de Foucault (avec les archives), Derrida (et la trace écrite), ricoeur et l’herméneutique dénoncèrent la survalorisation de la structure orale dans ce qui fait structure et réabilitaire l’ecrit.

Quelque part, le structuralisme de levy strauss et le retour à l’écrit qui lui répond partage l’éviction du vivant de la langue. J’y voyais là un effet du fetiche de l’ecriture en france ou ce qui est écrit est au commencement, la structure même phonique s’écrit. En raccourci structure = écrit = ce qui commande.

De là je disais que l’idée que la génétique est à la base de tout correspond bien à écrit = structure = ce qui commande.

J’ai l’aire critique mais je préfère mille fois le structuralisme voir sa réponse à tout ce qui s’est fait depuis dans le champ des idées hein.

Un pays qui fétichise autant l’ecrit devrait pouvoir faire quelque chose en matiere de génétique, non ? tout de suite ça lui parle.

autant j’ai le gout de l’integration de mot anglais dans la langue francaise, voir de formule entiere, mais du moment qu’on entend que c’est anglais autant l’anglicisme m’énerve.

'il fait le job" ça mérite le goulag direct.

« that’s all folks », c’est la classe. ^^

oui la scene où il est complétement démonté, et où gar s’etonne qu’il n’ai pas plus de reste non robotique. Pas mal

On avait déjà parlé de la réédition de Deadman en cinq volumes, mais je me demande si on a évoqué l’ensemble de la collection…

J’en profite pour répondre rapidement à la question qu’avait posée Nemo il y a quelque temps : il existe bien un run mythique, c’est celui de Neal Adams, d’abord sur scénario d’Arnold Drake puis en solo (c’est peut-être d’ailleurs la période la plus psychédélique de la série, avec des personnages zarbis et des expérimentations formelles assez impressionnantes, aussi délirantes que celles de Steranko à la même époque). Ces épisodes sont contenus dans les deux premiers tomes de cette « intégrale ».

Quand Adams s’en va, Deadman se retrouve errant de série en série, apparaissant dans les aventures des autres. Une sorte de conclusion paraît dans un épisode de Batman, et ensuite le héros fait figure d’observateur ou de deus ex machina dans différentes séries, parfois chez le Phantom Stranger, parfois chez les Challengers of the Unknown. Ça, c’est le contenu des tomes 3 et 4 de cette intégrale. Le quatrième, au demeurant, contient quelques histoires courtes dessinées par José Luis Garcia-Lopez, qui livre peut-être les plus belles pages consacrées au personnage (j’adore Adams, mais le réalisme élégant de Garcia-Lopez l’emporte dans mon cœur).

L’autre gros morceau de l’intégrale, c’est la mini-série Deadman d’Andrew Helfer et José Luis Garcia-Lopez, publiée par DC en 1986 (soit huit ans après les épisodes de Challengers of the Unknown dessinés par Keith Giffen et publiés dans le même ultime recueil) et figurant au centre de ce cinquième et dernier volume.

Cette mini reprend, étonnamment, peu après la conclusion batmanienne citée plus haut. Un peu comme si les différentes aventures de Boston Brand n’avaient pas existé (effet Crisis ? Ça reste un peu dommage, les aventures en question servant quand même à montrer que Brand commence à accepter son rôle spectral). Renforçant l’effet, le récit met Boston dans une situation où il meurt une nouvelle fois. Ce qui fait quand même un peu too much : on a l’impression que le personnage tourne en rond. Ça lui confère une sorte de malédiction, c’est certain, mais tout de même.
Le boulot de Helfer consiste à épaissir l’entourage de Brand (les gens du cirque, les gens de Nanda Parbat), mais également à « expliquer » la nature et la fonction du héros, à lui créer un ennemi, puis enfin à le libérer de tout ce fatras et à le propulser vers d’autres aventures et dans d’autres directions (c’est là qu’interviendront Mike Baron et Kelley Jones, mais ceci est une autre histoire).

Dans l’ensemble, c’est plutôt bien, assez riche, un peu dramatique exagérément, mais surtout c’est magnifiquement dessiné par Garcia-Lopez qui s’encre sur le projet. Personnellement, j’ai une petite préférence pour les récits courts qui précèdent (d’autant qu’ils sont un poil mieux reproduits), mais cette min-série Deadman fait quand même figure de chef-d’œuvre.

Pour conclure ce cinquième tome concluant l’intégrale, on trouve un récit tiré d’un Secret Origins et dessiné par un Kevin Maguire encore débutant (et lorgnant bigrement sur Marshall Rogers). En tant que tel, ce récit d’origine revient sur les débuts du héros. Et ça renforce encore cette sensation de malédiction, d’événements auxquels il semble impossible d’échapper.

Jim

Les pages sont sublimes. Je connais peu ce personnage. A part ses apparitions dans JLD, brightest day ou avec batman ( Moench/Kelly dans Strange), j’ai jamais lu ses aventures solo. Ça pique la curiosité, je jetterai un oeil sur les tpb.

Tout n’est pas de ce niveau. Les tome 1 et 2 (pour Adams) et 4 (pour Garcia-Lopez) me semblent indispensables (outre que, comme dit plus haut, les récits se répondent). Après, il y a encore du Garcia-Lopez dans le tome 4, et les épisodes de Phantom Stranger par Fred Carillo sont très jolis (Deadman y est un peu secondaire…).
Si tu trouves la totale à un prix intéressant, faut quand même pas hésiter.

Jim

On a parlé récemment de la série Martian Manhunter par John Ostrander et Tom Mandrake. On a donc rapidement évoqué l’une de leurs autres collaborations, leur reprise de Spectre en 1994.
Ce qui m’a donné envie de relire les deux TPB que j’ai (en fait, j’ai la vieille édition du premier TPB, qui reprenait les quatre premiers épisodes, et que j’ai gardée à cause de la préface d’Ostrander lui-même), édités il y a quelques années et couvrant une vingtaine d’épisodes.
D’abord, les plus curieux (et anglophones) d’entre vous pourront se référer à ce qu’Ostrander dit lui-même de cette prestation.

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Pour ma part, j’aime beaucoup cette série. Même si je trouve qu’elle se lit rapidement. Mais elle a plein de qualités.
Ce qui frappe au début, c’est qu’Ostrander enquille directement sur la violence et les métaphores visuelles de la version qu’avaient donné Fleisher et Aparo dans les années 1970. La manière dont le Spectre punit les voyous meurtriers dans le premier chapitre rappelle clairement les châtiments paraboliques de cette version restée dans les mémoires. Mais il est clair qu’Ostrander ne va pas se contenter de renouer avec une violence qui est en vogue dans les années 1990.
Son accroche, c’est de s’intéresser à Jim Corrigan, l’ancre humaine du spectre de vengeance. Pour ce faire, il va le montrer en pleine enquête sur ses assassins (Corrigan est hanté à plus d’un niveau). Ce qui permet plusieurs choses : d’une part placer le héros dans une continuité DC renouvelée (on est encore en post-Crisis) : Corrigan a été tué dans les années 1940. Donc, Ostrander et Mandrake explore sa vie passée. Un peu plus tard dans la série, ils se pencheront sur la place du Spectre dans la Justice Society. D’autre part, ça permet de bien présenter Corrigan comme un mort : il est aussi froid dans ses sentiments que dans sa peau. Et la présence d’Amy Beitermann, une conseillère sociale, va finir par réveiller des sentiments et fragiliser son alter ego.

L’un des points forts de la série, en plus de développer le héros, de poser des questions intéressantes sur la justice et le châtiment, de s’interroger sur la foi et la divinité (les auteurs posent le spectre comme véritablement « la voix de dieu », chose rare dans les comics de super-héros, où un certain flou œcuménique est en général de rigueur), c’est aussi de connecter le personnage au reste de l’univers DC : donc on voit passer Eclipso ou le Count Vertigo, mais aussi Superman, Madame Xanadu, les membres vieillissants de la Society… On voit également revenir des personnages fétiches d’Ostrander, parmi lesquels le révérend Craemer, issu de Suicide Squad. Sous ses airs de curé de choc revenu de tout et capable de douter, le père Craemer se retrouve bien déstabilisé face au Spectre ou à d’autres êtres surnaturels.
L’ensemble des péripéties sont également particulièrement fluides, et s’enchaînent avec une logique redoutable : la perte de contrôle du Spectre, sa vulnérabilité face à Eclipso, ses errements entraînant des réactions du gouvernement, etc etc. Il y a là une mécanique implacable qui correspond à merveille au personnage.

Graphiquement, Tom Mandrake, qui reluque depuis des années du côté de Gene Colan, convient à merveille à ce récit crépusculaire, où les choses dans l’ombre perdent de leur consistance, et n’apparaissent que rarement telles qu’elles sont.

On retrouve certains des thèmes favoris d’Ostrander. Le double maléfique, par exemple (ici, Eclipso est au Spectre ce que Ma’alefa’ak est à J’onn J’onzz, mais il faut aussi citer Azmodus) ou encore l’âme sœur que l’on trouve et que l’on perd (ses allusions aux « spooks » renvoient bien entendu à certains personnage de Grimjack). Ce qui permet de rajouter de la tragédie par un jeu constant de miroirs qui facilite la caractérisation.

Récemment, Marko s’exprimait sur le sujet de la toute-puissance de certains personnages (dans une discussion consacrée à Doctor Strange). Voilà ce qu’il disait :

Là encore, The Spectre est une splendide série, qui mériterait d’être rééditée en entier.

Jim

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il n’y a plus qu’à espérer que les autres volumes soient toujours prévus, ce serait dommage que le cas des tpb de Shade the changing man se réitère.

Moi j ai laché au TP3…
Les 2 1ers sont des classiques… au 3eme on tourne en rond avec des auteurs moins « talentueux » (je dis moins pas « pas »)

Faut pas désesperer.
On a eu une longue pause avec Animal Man ou JLI… les suicide squad se sont arrétés 2 fois et un showcase a même été annulé…

Le troisième, c’est le plus faiblard des cinq question dessin.
Question scénario, on sent bien que le personnage tourne en rond, et je crois que le vrai renouveau est arrivé avec Baron et Jones, sauf que ça n’a pas bien duré.

Jim

Le spectre j avais lu (en dehors d aparo) 2 numeros de Moench et Colan: sympa mais qui m avait pas non plus totalement convaincu de rechercher d autres numeros.

La difficulté du personnage est aussi liée à mon avis à son lien avec l aspect Chretien… de l ancien testament… au -delà de sa puissance.
Là tu joues plus avec Odin, Zeus ni Vishnou (les indiens jouent eux même avec)…
deadman lui est lié à un folklore…

Et parfois cela fonctionne plus ou moins bien, les révélations de Way sur la nature du pouvoir du Ghost Rider (son statut d’agent du paradis plutôt que de l’enfer) valent surtout pour les développements ultérieurs du run d’Aaron, avec ses congénères provenant d’autres époques et la mise en avant de l’aspect « legacy heroes » plus fréquent chez DC, avec les générations successives qui se passent le flambeau pour former une lignée.

À l’inverse Je ne suis pas fan de l’idée de JMS sur la nature totémique du héros, qui veut que Spidey affronte d’autres représentants du règne animal. Le concept de Lee et Ditko au départ est beaucoup plus fort dans la symbolique, étant donné que Peter n’a pas pu satisfaire son oedipe et sa crise d’adolescence puisque son père et son oncle sont décédés trop tôt.
Cependant il a l’occasion de se rattraper avec sa galerie d’adversaires des 60’s, généralement beaucoup plus âgés, et qui incarnent des figures paternelles négatives qu’il vaut mieux combattre pour s’imposer comme une figure à part entière qui n’a plus besoin d’un mentor, malgré son âge qui fait qu’habituellement il serait un sidekick (là aussi Ezekiel est superflu par rapport à Madame Web).
Dans le même cas de figure, c’est aussi la situation qui s’applique à Jameson, dans une relation à double tranchant, d’un côté il lui vend des photos et se plie à ses désidératas, et de l’autre (une fois le masque endossé) il le fait tourner en bourrique et se montre impertinent et facétieux.

Une nouvelle fois, je vous remercie pour ces nouveaux billets qui me font découvrir des choses dont je ne soupçonnais pas l’existence - même si les trouver est parfois difficile !
Ce genre de chroniques et de discussions est clairement un avantage fondamental de ce forum passionnant.
Par contre, mon banquier ne vous remercie pas. :smiley:

C’est pour cela que je tente de me limiter aux rééditions compilées. Souvent, elles sont encore dispo dans les comic shops (qui peuvent les commander, ça m’arrive d’envoyer un mail (ou de le faire directement) à Pulps en leur demandant s’ils ont tel ou tel truc, et de me le mettre de côté). Et si ce n’est plus dispo en première main, ça circule quand même encore souvent en occasion, sur le net. Y a pas mal de trucs qui sont encore accessibles.

Hé bé tant mieux.
J’aime bien faire découvrir des choses aux gens. Mais parfois, c’est l’inverse, les autres viennent causer d’achats à la coolitude avérée.

Récemment, le Doc a glissé qu’il avait acheté le recueil de Creature commandos, et ça, va falloir que je m’y intéresse de plus près.

Faudrait qu’ils lisent plus de BD, les banquiers.

Jim

Et ce fut une très chouette lecture. J’aime beaucoup les comics de guerre de DC et plus particulièrement les « mélanges de genre » (guerre et horreur, guerre et S.F., …) que l’on trouve dans les histoires publiées dans Weird War Tales et The War that time forgot.

Et ça me fait penser que je voulais écrire sur le Creature Commandos mais je n’ai finalement pas eu le temps. J’écris sur les vieux films, séries et téléfilms…pour les comics, je préfère lire les excellents billets de Jim, Artie, Photonik, Alex et cie… :wink:

Tiens, j’ai oublié de mentionner un détail…

Les deux premiers tomes de cette collection en cinq volumes comprennent des textes de préface d’Arnold Drake, Carmine Infantino et Neal Adams. Dans ce dernier texte, on apprend un peu plus de choses sur les conditions de production des premiers épisodes.
Et par exemple, contrairement à ce que j’ai écrit, ce n’est pas Infantino qui s’encre sur le premier épisode, mais George Roussos (et Adams a raison, ça ressemble bougrement à Infantino qui s’encre lui-même). Quand Adams reprend la série au deuxième épisode, il est également encré par Roussos, mais le résultat est étrange, comme s’il tentait d’imiter Infantino sans y parvenir (ce qui est logique : Roussos tente de donner une unité à l’ensemble).
Et en fait, Adams a réencré cet épisode, afin de conserver une unité visuelle avec les suivants, dont il se chargeait seul. Dans la foulée, les couleurs ont été refaites, sans doute par le studio Continuity d’Adams. C’est très « artificiel », avec une sorte de réalisme photographique qui donne l’impression que ça en fait des tonnes, là où, justement, le trait d’Adams est suffisamment riche en soi. Ceci explique cela.

Après, ceux qui veulent voir ce qu’Adams encré par Roussos donnent doivent se référer à d’autres éditions plus anciennes (par exemple, l’album Deadman aux éditions du Fromage, en France). Je sais plus si je l’ai, mais si c’est le cas, je vais vérifier, c’est une curiosité.

Jim

Ce ne seraient pas les mêmes qui ont fait un massacre sur ses Batman ? Je me souviens d’avoir découvert ça sur le numéro de Detective Comics reproduit dans l’Anthologie Batman d’Urban (« Le secret des sépultures vacantes ») que je connaissais déjà par un scan de l’original. C’est moche, ça jure, et ça ruine complètement la superbe ambiance de l’histoire. Et on retrouve le même « style » problématique avec le numéro de Batman reprit dans l’Anthologie Joker (« Les cinq vengeances du Joker »). :neutral_face:

Je pense que ce sont les mêmes. Ça ressemble aux palettes utilisées dans le catalogue Continuity Comics, en plus… moderne, techniquement parlant.
Et moi non plus, je ne suis pas fan, surtout pour des recolorisations de choses anciennes (parce que sur Valeria the She-Bat, je m’en fous un peu !).

Jim

(Valeria the She-Bat je ne connaissais pas et après une brève recherche Google Images, je vais continuer comme ça. :mrgreen: )

La recolorisation en comics, j’avoue que c’est une de mes bêtes noires (même quand c’est refait par la même personne, d’ailleurs). Sandman doit être le seul cas que je connaisse où il y a vraiment eu une « amélioration ». Et à l’autre bout du spectre, les Batman d’O’Neil et Adams, ça doit être un des exemples le plus poussés (que je connaisse, bis) de recolo catastrophique. Sans aller jusque-là, c’est la raison pour laquelle je n’ai aucune édition papier de Batman: Year One par exemple : j’y mettrai des sous quand quelqu’un fera paraître une édition conforme à l’original (on peut rêver…), d’ici là je chéris mes scans. :unamused:

Bon, c’est pas vilain, c’est de l’Adams « moderne », donc un peu grossier.
Après, ce qu’il y a de bien avec les séries Continuity, c’est qu’elles sont courtes : quand elles atteignent dix numéros, c’est le Pérou. Résultat, si on tombe sur un bon bac à soldes, on peut compléter rapidement.
Tiens, dans une autre discussion, on causait des trucs jolis à regarder mais complètement cons. Bah voilà, le catalogue Continuity Comics, c’est l’exemple parfait. Et au final, le résultat, il est là : aucun de ces titres n’aura marqué l’histoire de la bande dessinée américaine.

La fameuse saga « Kraven’s Last Hunt » de Spider-Man, elle a été très vite recolorisée. Et au final, je ne l’aime pas. Du coup, j’ai les épisodes en Essentials (et c’est magnifique). Et je crois qu’un jour, il va falloir que je rachète la version Glénat, qui reprenait les couleurs de l’édition fascicules sur un magnifique papier blanc. Je les avais achetés à l’époque, puis offerts, mais ils me manquent.

Et le plus vicieux, c’est que cette recolorisation n’est pas unique. J’ai le premier tome de la première édition en deux tomes (vieille colo), le second tome de la seconde édition en deux tomes (première nouvelle colo) et l’édition en un seul volume (deuxième nouvelle colo, je crois que c’est sur celle-ci que s’appuie l’édition Urban). Et on voit bien qu’il y a des épisodes qui ont été traités de deux (donc, trois) manières différentes. J’avais fait la comparaison sur l’épisode où Green Arrow est blessé, dans la rue. Et aucune des deux n’est meilleure que la première.

J’ai eu un des quatre épisodes en fascicules. Bon, je l’ai offert. Mais je trouve la recolorisation très chouette, tout de même.
Je ne me souviens plus : l’édition VF de chez Glénat (la première), c’était déjà la recolorisation, non ?

Jim

Je pense pas… que ce soit une recolorisation pour glenat…

Apres une des recolorisation que j ai le moins aimé c etait un des TP des Cap d englehart… soit secret empire soit Nomad (je penche pour le 1er): ca bavait… c etait mal foutu… je les ai d ailelurs assez vite revendus…