RÉÉDITIONS DC : TPBs, Hardcovers, Graphic Novels

Artemus semble notamment (?) faire référence, de manière à peine biaisée, à une discussion il y a quelques mois au moment du lancement du run d’Andreyko sur Supergirl, et qui, outre lui-même, a impliqué Hush, Ben-Wawe, Blacki et moi, ainsi que Jim qui était plutôt de son côté.

Disons que son admiration pour Manhunter plaçait plutôt Artemus, semble-t-il (et un peu comme pour Jim avec Robinson, je dirais), dans un enthousiasme de principe dès que le nom est lié à un projet, enthousiasme qui se trouve nettement plus tempéré chez quelques-uns d’entre nous par le sentiment que tout est loin de se valoir chez lui, notamment en fonction des périodes… En gros tout le monde est d’accord pour dire que des travaux, un peu « anciens » maintenant, comme ce Manhunter ou son Doc Strange, What Is it That Disturbs You, Stephen?, c’est super, mais que des titres plus récents comme son passage sur Batwoman, à la fin de l’ère New 52, ou son Death of Hawkman, durant l’année DCYou, sont des purges.

Il n’y a pas pour autant de front anti-Andreyko « de principe » sur le forum, ou alors je ne l’ai jamais remarqué (d’ailleurs au final les échos concernant ses débuts sur Supergirl sont plutôt bons).

Ok, merci pour la précision.

Une discussion où il apparaissait qu’Andreyko n’était tout simplement pas apprécié.

:pensive:
Pourquoi dis-tu cela ? Mais propos sont clairs.

:rofl:
Relis-moi, j’écris qu’Andreyko n’a pas souvent trouvé grâce sur ce forum. Une formulation plutôt équilibrés, qui se voulait soutenue sans plus. Et surtout une manière d’amener le sujet.
De là à partir sur un front anti-Andreyko, ça me paraît une peu exagéré.
:upside_down_face:

Le « Il n’y a pas de front ant-Andreyko », c’était manière de « rassurer » Soyouz. :yum:

Désolé si ce n’était pas clair, c’était une façon, effectivement exagérée et voulue comme telle, de généraliser par l’absurde, ça ne se voulait pas une réécriture de ta position.

Mais sur le principe, là où nos visions divergent, c’est quand tu dis « qu’Andreyko n’est tout simplement pas apprécié », mon impression est plutôt qu’un certain nombre de ses titres ne sont pas appréciés, et que ça invite à plus de méfiance chez certains d’entre nous. Mais Manhunter semble assez largement apprécié, typiquement…

Surtout quand il dit « aux des participants les plus assidus » … je me sentais étrangement visé (et comme je ne sais pas ce que fais mon Venom, la nuit)

Pourquoi, tu as parlé d’Andreyko récemment ?

Et quand bien même serais-tu « visé », quel mal y-a-t-il à ne pas apprécier tel ou tel scénariste ? Je ne vois pas bien dans quelle direction part cette discussion.

Pas à ma connaissance. mais je pense en tout humilité faire partie des plus assidus du forum

Tout à fait. Mais comme je me considère comme faisant partie des plus assidus du forum, et que je ne me souviens pas avoir dit que je n’aimais pas Andreyko, tu comprends que je ne comprenais pas.

J’ai posté un commentaire pour introduire un article que j’ai écris sur mon blog, croyant naïvement que ça pourrait intéresser quelqu’un. Une heure plus tard je suis en train de justifier un morceau de phrase qui servait d’introduction. Non, j’avoue ne pas bien comprendre. Mais rassure-toi, je ne vais pas te demander de te justifier.

Ah, ok. Soit …

C’est pour ça que je posais une question. Mais je peux aussi arrêter de m’intéresser …

Pourquoi « naïvement » ? Tous les avis sont intéressants, surtout quand ils font (re)découvrir des séries. Après, ce n’est pas toujours aisé de commenter quand on ne connaît pas le titre évoqué (comme c’est le cas pour moi ici). C’est pour ça que je lis tout mais que je ne commente pas toujours. :wink:
J’ai bien aimé la construction de ton article, ton intérêt pour le travail d’Andreyko et ta façon de rendre un petit hommage à Stan Lee par le biais du travail du scénariste sur Manhunter.
Après je vois ce que tu as voulu dire avec ton introduction. Je pense que certains de ses travaux récents ont pu éclipser ce qu’il fait de bien…mais je ne veux pas polémiquer, hein…^^

C’est souvent le souci avec des travaux dits « alimentaires » : j’ai l’impression que certains auteurs n’arrivent pas à briller ou à être « moyens », ils ont besoin de s’impliquer dans leurs oeuvres pour y réussir. Peut-être est-ce le cas d’Andreyko.
J’ai trouvé Death of Hawkman complètement naze, mais ses Supergirl actuels me plaisent beaucoup ! Ce nouveau projet doit plus lui parler, sûrement.

Eh bien parce que la moitié d’une phrase bien anodine servant de présentation, est devenue l’enjeu de plusieurs commentaires.

Rassure-toi, l’idée c’est plutôt de partager, voire de donner envie de découvrir, tout en apportant des infos que même quelqu’un n’ayant pas lu la série pourrait trouver intéressant. S’il n’y a pas de commentaire, ça n’est pas grave.
Le plus gros de ma satisfaction vient d’abord de la façon dont j’écris (ça paraît prétentieux dit comme ça, mais tout dépend bien sûr du niveau d’exigence [-_ô]).

Si en plus, certains trouvent quelque chose à dire tant mieux. Mais ça reste un bonus.

Sache que ce que tu dis-là me fait très plaisir. C’est sympa !

Oui absolument.

Je vois ce que tu veux dire. Selon les films, il me faut environ 1h30 à 2h pour écrire un texte pour le ciné-club. Et même parfois plus quand j’ai plus de choses à dire (ce n’est parfois pas facile de bien doser les infos et anecdotes que j’ai envie de partager avec mon avis). Je galère parfois sur certains paragraphes…mais quand j’arrive à bien transmettre ce que j’ai en tête, c’est une grande satisfaction…

Ce qui signifie, tout de même, que les gens te lisent et s’interrogent sur le sens exact de ce que tu veux dire, en te demandant des précisions.

Tori.

Peu lu certainement, en tout cas peu cité, le run de Robbie Morrison sur The Authority, après Mark Millar et juste avant Ed Brubaker, mérite pourtant qu’on s’y intéresse. C’est en tout cas ce que j’ai fait [Pour en savoir +], et je n’ai pas eu à le regretter.
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Ceux qui ont aimé le travail de Warren Ellis seront en terrain connu, tant son confrère paye son écot à son éminent prédécesseur.

Une petite partie du passage de Robbie Morrison a été traduit par SEMIC, dans le cinquième tome de la collection, en 2005. Il manque la suite bien évidemment, mais aussi un numéro dessiné par Frazer Irving, pas au mieux de sa forme certes, publié juste avant le lancement de la série régulière. Pas indispensable à la compréhension de ce qui viendra mais ce one-shot pose bien les bases de ce que sera la série. Et c’est surtout un aventure bigger than life comme la série sait en réserver.
Morrison y cite Ellis d’une bien belle façon, et montre par la même occasion qu’il en a sous la semelle.

Bref, si vous avez un trou sur votre planning de lecture, et que l’anglais est une langue qui ne vous est pas étrangère, ce deuxième volume des aventures de The Authority pourrait bien le combler, avec des dividendes corsés & pyrotechniques.

À vous de voir.

Tout n’est pas forcément à lire sur ce run, et je propose une sélection du meilleur [Pour en savoir +], qui pour le coup est excellent :

Pour une lecture optimale du run , on peut donc y retrancher le crossover dont il est question ici, et le quatorzième numéro sans trop d’état d’âme ; y ajouter « Scorched Earth » en termes d’histoire « bigger than life » et d’incipit réussi, et se laisser prendre au jeu d’un blockbuster dont la seule ambition est visiblement de nous divertir.

Mission réussie !

Je suis plus réservé… j en suis à la moitié et je c est assez grotesque… loin de la mini de Wagner que j avais bien aimé.
On retrouve bien Ennis mais en mode too much… je ne sais pas pour l instant je lis mais je suis pas convaincu.

Là par contre je me suis bien amusé. C est sympa, réutilise astucieusement le passé… Bon c est pas al série du siecle mais une bonne série sans prétention qui fait son bonnement de chemin et permet de mieux developper un perso central mais souvent sous utilisé de DC

En grand fan d’Englehart, j’ai guetté la sortie de ce recueil reprenant une partie de ses épisodes (l’immédiat post Crisis on Infinite Earths).

En voici la couverture officielle :

Bon, c’est assez excellent.
Déjà, le postulat de base est intéressant : après la « Crise », Hal Jordan reforme un groupe de héros dont la base est la Terre. Il gère donc une équipe dont les pouvoirs sont identiques, ce qui crée une dynamique toute particulière.
Le scénariste cherche donc de nouvelles pistes. Ça passe par l’exploration des capacités de l’anneau, par la gestion du groupe en interne (y a-t-il un traître ?), par la redéfinition de certains ennemis (Star Sapphire, qui avait subi quelques modifications déjà dans des épisodes précédents), et par une bonne grosse dose d’humour (je conseille l’épisode avec les éléphants roses). Il s’intéresse aussi au personnage de Kilowog, orphelin de sa planète qui pense reconnaître dans le régime communiste un écho à sa société natale, ce qui constitue un contre-point intéressant à une époque où la Guerre Froide était encore une réalité.
Question dessin, c’est Joe Staton qui se colle à la tâche, dépanné le temps d’un épisode ou deux par le Britannique Ian Gibson. Le sommaire est complété par deux Tales of the Green Lantern Corps Annual, qui permettent de retrouver des histoires courtes réalisées par des gens comme Alan Moore, Kevin O’Neill, Kurt Busiek, José Luis Garcia-Lopez ou encore John Byrne.
On reprochera un choix de couverture qui ne rend peut-être pas justice au travail d’Englehart, appuyant sur un aspect fort appréciable mais un peu anecdotique : privilégier une couverture d’Annual aurait sans doute permis d’avoir une image plus emblématique du Corps. On reprochera également les choix éditoriaux de DC, qui font que lire la période Englehart revient à faire de la course d’orientation : tout d’abord il faut lire les trois tomes de Green Lantern Sector 2814, puis le troisième recueil des Tales of the Green Lantern Corps, avant de lire ce premier volume de Beware Their Power. Et encore, ce n’est pas fini, puisqu’il reste une petite dizaine d’épisodes. Quelle complication.

Jim

SEMIC avait publié en partie le début de ces Birds of Prey. J’avais adoré; cela ressemblait à une série d’espionnage. Intelligent, dynamique, sexy… Aux dessins, mes souvenirs associent Gary Franck, mais je me plante peut-être.
Je suis la série Rebirth via Urban par nostalgie…que la pomme est tombée loin du pommier! Lire une série de femmes et non d’ados; déjà…bref
Je m’étais pas clairement aperçu du « sous-texte » politique sur la vf de SEMIC…et même si du coup je ne partage pas les idées de Dixon, leur traduction en comics est infiniment plus constructive que celles (car différentes) de la série actuelle;à mon humble avis (machiste?).
Mais ce n’est pas le sujet ici :relieved:.