RÉÉDITIONS DC : TPBs, Hardcovers, Graphic Novels

Sympa.

Sur readcomics, comme c est classé par série, la periode est compliquée à suivre, j imagine.

Edit : ah si, il y a pas mal de tpb. Par contre, je ne trouve pas la période loeb, juste emperor joker.

Et tu en penses quoi, jim, de cette periode ?

Purée, ça donne envie. Merci, Jim.

Oui, il faut le reconnaître. Il pourrait presque arriver à me faire acheter du Sup …en VO.

Oui, c’est toujours un peu désordonné cela dit.
J’aimerais bien qu’ils compilent la fin de la période Carlin (bon, c’est une figure de style, Carlin était parti, mais ses assistants continuaient toujours dans la même veine), quand Superman prend le pouvoir (pour résumer à grands traits). C’est avant la période Berganza (celle de Loeb).

Les débuts de cette période ont été compilés dans plusieurs recueils. De mémoire et sans doute dans le désordre : No Limits, Return to Krypton, Endgame

Jim

Et sorti en France sous le nom New Metropolis je crois
(ou ça vient ensuite ?)

C’est ce qui ma retenu dans l’achat en plus de l’incofort de lecture (mais bon à la rigueur c’est pas le plus important) et le fait que j’aimerais compléter la période précédente avant. C’est cool que tu l’ai trouvé en occaz. Tu l’a payé combien au final ?

Oui, je crois bien que c’est ça. En tout cas, ce sont bien ces épisodes, mais pour le titre, je ne sais pas. Je te fais confiance.

Jim

Prix raisonnable

(j’ai plein de librairie ici mais aucune qui fasse de la VO en occaz :frowning: )

(ma vie est difficile je sais)

Mon gros souci avec les libraires qui font de la VO en occaz, c’est qu’ils sont sur Paris… et que je suis en Normandie. Donc chaque virée là-bas est pour moi une promesse de me casser l’épaule et de ployer sous la charge comme une mule.

Bon, si j’en avais une à portée de main, le problème serait différent : j’irais toutes les semaines (au moins) et je serais rapidement confronté à des problèmes de place.

Jim

Ah, et puis, tu peux aussi rajouter President Lex !

Faut que j’aille voir dans ma bibliothèque, pour retrouver tout ça.

Ensuite, tu peux embrayer sur Our World at War, qui décrit la grande guerre contre Imperiex, lui-même présenté au début des épisodes de Loeb. C’est pas mal, même si l’ambiance prête nettement moins à sourire. Je ne sais plus combien il y a de TPB (surtout que les éditions varient).

Et enfin, tu peux aller jusqu’au recueil Ending Battle. Qui est un peu la conclusion de ce vaste cycle, parce que c’est lié au dernier assaut d’un ennemi créé par l’un des scénaristes recrutés par Berganza en même temps que Loeb.

Jim

Merci.

Oui, ça j ai.

Au-delà, je trouve le sujet de la période « Breakdown », à savoir une dépression nerveuse qui génère des black-outs et une personnalité divergente, assez novateur et audacieux pour l’époque.
Pas entièrement nouveau, parce que ça vient après Yellowjacket (mais Roy Thomas a fait ça un peu au doigt mouillé, sans réelle montée du mystère et sans faire durer le plaisir), après Mike Murdock (mais c’est une construction volontaire de fausse identité), après Moon Knight (mais ça fait partie des bases du personnages, ce n’est pas une péripétie supplémentaire), après le somnambulisme de Peter Parker sous l’effet du symbiote (qui me semble la seule intrigue au long cours, qui plus est étalée sur plusieurs titres, pouvant réellement être citée comme source de « Breakdown »), en même temps que Patch (mais là aussi, c’est une fausse identité). En revanche, ça vient avant la dépression nerveuse de Buddy Baker, avant la « Crise d’Identité » de Spidey débouchant sur quatre alter ego, avant Onslaught (bon, c’est une personnalité séparée, mais l’idée est voisine…), avant le Batman de Zurr-En-Arrh version Morrison, autant de récits où l’on n’est pas dans le test des limites ou dans le clin d’œil, mais bien dans la péripétie fructueuse…
Et je suis sûr que j’oublie plein de trucs, avant ou après.
Du coup, cette saga « Breakdown », qui pousse l’effet très loin (à la manière de Vision qui prend le pouvoir mondial pousse le principe plus loin que précédemment : l’idée n’est pas nouvelle mais l’exécution est novatrice) me semble entrer dans cette catégorie grandissante (au fil de mes lectures et de mes découvertes) constituée de récits fondateurs mais un peu oubliés par l’histoire et/ou la critique (surtout en France où ces récits demeurent inédits).

Jim

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Héritage également pour exilé puisqu on vient de nous refaire le coup du superman gladiator sur warworld.

Carrément.
Mais ça, ça rentre dans la très vaste (et très croissante) catégorie des remakes. Ils sont souvent pas heureux, ils sont parfois ostensibles et avoués (quand DC refait « Doomsday » dans les titres Superman version nioufiftitou, par exemple), et généralement ils m’agacent, parce que ça revient à foutre une grosse promo sur une idée copiée de quelque chose de plus ancien qu’on espère oublier. Scarlet Witch qui devient folle chez Bendis, déjà vu deux fois. La communauté des héros déchirée par une loi de contrôle, déjà fait chez les Mutants. Hulk exilé (certes dans une autre dimension, pas sur une planète lointaine), déjà vu. Etc etc. Jusqu’à Millar qui ressort un pitch de Claremont pour Wolverine. Et rarement ça donne des trucs très fins, à part, à mes yeux (c’est donc tout personnel), Greg Pak qui s’en sort assez bien avec Planet Hulk puis, surtout, World War Hulk. Là aussi, ça brasse des idées déjà vues, mais l’exécution l’emporte. Mais les grosses machines marvéliennes des années 2000, selon moi, c’est quand même beaucoup de redites, réchauffées et servies à la sauce promo.
Mais c’est mon côté vieux schnock qui parle, hein.
:wink:

Jim

Ce qui me fait penser que je n’ai pas répondu à ça.

Donc tu parles de la période Loeb, c’est ça ? Donc en gros de l’arrivée d’Eddie Berganza au poste de rédacteur des titres Superman ?
Alors je suis très partagé. Ça balance des idées, ça amène de nouveaux vilains (Imperiex au premier chef, mais aussi La Encantadora ou, un peu plus tard, Manchester Black…), ça transforme un peu l’univers (le virus Brainiac qui « modernise » la ville), mais a contrario il manque une étincelle humaine, à mes yeux. La période Carlin (que j’étends à celle gérée par ses anciens assistants, donc une dizaine d’années) proposait de suivre les mésaventures d’autres personnages, des protagonistes humains (Perry White, avec les problèmes de drogue de son fils puis son cancer…) ou pas (Lori Lemaris qui fait un tour, le Guardian, plus tard Ceritak ou d’autres…). Ces personnages nourrissaient la série avec leurs soucis, leur évolution, leurs chagrins, leurs envies, leurs déceptions…

On sent d’emblée, dans le début de la période Berganza, et surtout dans les épisodes de Loeb, que tout ceci est fini. On revient à un Daily Planet brillant, pimpant, bruissant d’agitation, avec Perry qui fume son cigare et choisit les unes, tout ça. Le premier épisode dessiné par Mike McKone suit Lois qui entre dans les locaux, et c’est l’archétype, la base, la source, le « back to basis ». Alors oui, on aura droit à l’intrigue sur les problèmes de couple, mais justement, y a un super-vilain derrière. Et ouais, la période offre son lot de chocs : Metropolis transformée, Luthor élu président (ça, pour le coup, c’est super-chouette et très dans la lignée de ce qu’on a eu précédemment, avec un personnage qui a un parcours, un vrai…), Imperiex qui attaque et le Kansas qui est dévasté, donc ça bouge et tout, mais il manque sans doute cette dimension humaine qui faisait le charme de la période précédente.

On assiste aussi à un grand retour nostalgique, qui dépasse le fait de reconstruire le Daily Planet et sa rédaction. Notamment autour des deux sagas « Return to Krypton », qui sont sympas et proposent une sorte de version syncrétique ou œcuménique de cette partie du mythe, mais également qui cherche à raviver les souvenirs les plus anciens.
Ce que j’appréciais dans la période Carlin, c’était la capacité à évoquer le passé sans pour autant le reproduire. Je vais prendre l’exemple de Krypto. Dans la version « pré-Crisis », c’est un chien blanc intelligent (genre une sorte de labrador, ou d’épagneul, à la bouille ronde) et à super-pouvoirs. Dans la version « post-Crisis », c’est le dernier survivant d’une portée que Bibbo a sauvé de la noyade, et qu’il a voulu baptiser « Krypton ». Sauf que le gars qui a gravé la médaille du collier du chien n’avait pas la place (ou que Bibbo n’avait pas assez d’argent, je sais plus) et qu’il a gravé « Krypto ». Et ce chien devient l’animal de compagnie du Superboy cloné, et Dubbilex (je crois) s’amuse à le faire voler pour faire une blague, etc etc. On prend donc une référence, on l’inscrit dans un contexte plus « réaliste », et on s’amuse. On décale. La Supergirl version « Matrix » métamorphe ou le Superboy cloné, c’est le même principe. Et ça, j’adorais.
Avec Berganza, on revient à l’ancienne, l’ancestrale version. On retrouve des Kryptoniens avec de gros soleils sur le costume, on retrouve un chien à super-pouvoirs, on retrouvera une cousine blonde perdue dans l’espace, on retrouvera un Lex Luthor en armure verte et violette, etc etc. Et ça, je n’ai pas apprécié, à l’époque.

Bon, les comics, c’est un éternel retour, hein. Mais ça, à l’époque, je l’acceptais beaucoup moins que maintenant.

Jim

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On sent bien que cette periode est post majestic de casey et le suprême de moore. On y va à fond dans les éléments silver age en leur administrant un traitement in your face. Je trouve l idée, les designs avec ce superman bien massif plus seduisants que la réalisation elle-même.

Peut être en effet que si un côté soap avait été plus marqué, le rendu en aurait été que plus réussi.

Assez mon ressenti du moment, comme je le disais il y a peu.

Le coup de wanda, le coup du register act, j etais présent pour les premiers, mais c etait passé. Je pouvais encore les lire comme une extension thématique, limite intégrant la continuité.

Aujourd’hui, je peine à voir une direction, et les redites me semblent faire patiner l univers. Le à suivre c est rompu pour moi comme il s etait rompu pour toi il y a 20 ans. Il y a 20 ans, j avais plus ou moins arrêté les comics de super heros des big two après onslaught et c etait l arrivée de bendis sur dd puis les vengeurs apres celui de morrison sur les x men qui m avaient remis dedans.

C’est pour ça que chaque fois que je vais à Paris m’approvisionner, je le fais avec une valise à roulettes, désormais…

Tori.

L addiction, ce fléau.

Je m’entraîne avec la petite. Je la porte sur les épaules.