RÉÉDITIONS DC : TPBs, Hardcovers, Graphic Novels

C’est pour ça qu’il y a les Elseworlds :slightly_smiling_face:

Oui et puis même la version de miller se fait eclipser par lara et son frère.

Je veux la suite de goldenchild surtout.

Purée, l’aventurier de l’extrême.

Bon, je me moque, mais je trouve ça quand même pas si mal. Pour du Bendis.
Et je préfère lire sa version que suivre celle de Phillip Kennedy Johnson.

Pas lu Olsen, mais pas détesté Legion.

Jim

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Et c’est une scorie de son Leviathan et des épopées cosmico-snyderiennes. Bref, un gros gloubiblouga insipide et foutraque. Dommage, parce que ça coince un peu Bendis et ça retarde l’avancée de certaines choses. Cela dit, n’est-ce pas dans ce tome que les parents Kent renouent avec Connor ?

On sent qu’il est intéressé par la mythologie classique, oui.

Centrale et déterminante, mais partagée avec son fils. Et ça, c’est intéressant. La jonction avec la Légion (comment c’est, déjà ? « Le Jour de l’unité », c’est ça ?) fait que Superman devient le personnage secondaire de son propre récit, au profit de Jon. Ce n’est plus « le temps du héros », mais « le temps du fils du héros ». C’est vraiment la partie que j’ai préférée.

Mais c’est contagieux, ma parole !!!

Il y a un texte, je sais plus par qui, qui doit dater de la période Byrne (est-ce un courrier des lecteurs ou une préface, je sais plus…) et qui explique que le héros est tellement fort, puissant, invulnérable, qu’il cesse d’être inquiet et tendu et qu’il est entièrement constitué d’optimisme et de sourire. Que sa bienveillance en devient désarmante, que c’est à la fois un super-pouvoir et une arme. J’aime bien cette définition.

Fantôme.
La Zone Fantôme.

Jim

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Je le savais !

Un fan !

Oui.

Et rucka par lois et sans doute fraction par olsen.

Ils sont genereux et ambitieux dans leur approche.

Oui.

Le principe de la maison el. Lui le patriarche, mais la véritable ampleur de l histoire, c est pour sa descendance. Cela, je trouve très abrahamique comme approche.

J aime bien aussi.

Bendis s interesse comme souvent aux effets des pouvoirs dans le rapport au monde du heros.
Il le fait ici et plutôt bien, mais si j ai un repproche à lui faire, c est d avoir opté pour une solution de facilité : une tres nette délimitation de l activation des pouvoirs de sup. Ainsi, par exemple, sup doit passer en mode super vitesse et cela aide à minimiser l impact des pouvoirs sur sa subjectivité : superman n habite pas un monde de lenteur.

Dans le year one, par la voix off, miller nous plonge dans l expérience des pouvoirs de superman et notamment dans le tome 2, miller développe une face inusité du personnage et de son rapport à son corps : superman surkiffe ! Force de la nature et plaisir surnaturel.

Alorq detendu ou jouissant à fond, le pépère ?

Tout de suite les gros mots !

Jim

Parce que c’est « un peu » neuf, et pas une reprise ?

Je n’ai pas adhéré à Jimmy Olsen, trop délirant pour moi. J’ai bien aimé la Légion, un gros bordel réjouissant.

Si, c’est ici et ça rend plutôt bien. Bendis essaye d’ailleurs de donner une explication à la présence de Conner, c’est tout à son honneur.
Après, je me demande si la grosse bagarre Leviathan / Legion of Doom vs Superman / Justice League n’était pas une commande de l’éditeur. Les ventes n’étaient pas folles, JR Jr arrivait…

On sent aussi que son départ est précipité, car l’implication de Lana Lang au Daily Star pour une interview que l’on sentait « piégeuse » pour Clark n’aboutit sur rien, et ça n’a aucun sens.

Evidemment ! Merci.

Et pas trop long non plus.
Sérieux, la saga du Warworld, c’est l’équivalent de trois TPB, genre pas loin d’une vingtaine d’épisodes ? Même Bendis raconte plus de choses !
:wink:

Il est pas mal sur les petites séquences à taille humaine.

Une explication, je ne sais pas, mais au moins il n’hésite pas à faire s’exprimer les personnages sur le sujet, il ne botte pas en touche.

Je crois aussi.

Si tu savais le nombre de fois où je l’ai écrit, dans des bouquins Urban, et où j’ai corrigé in extremis !

Jim

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C’est vrai, tiens !

Il ose affronter les problèmes et enjeux de continuité, il faut lui laisser ça.

Et ayant fini la lecture (grâce en soi rendu à Alexa), je peux compléter en disant que non seulement c’est hyper bien (enfin surtout le 1er volume avec un paquet d’épisode signé Jose Luis Garcia-Lopez) mais qu’il se termine également sur le 1er annual de la série et qu’un tout jeune garçon de 8 ans à peine avait lu et relu sans trop comprendre pourquoi il y avait 2 Superman, un Ultraman, 2 Lex Luthor et un troisième Luthor portant une armure et devenant un super-héros.

Ce n’est donc qu’aujourd’hui que je découvre que je dois à Marv Wolfman, Rich Buckler et Dave Hunt cette lecture hautement élevé en action et péripétie allant de Terre-1 à Terre-2 puis Terre-3 en passant par la zone fantôme et en allant faire un tour dans l’espace.

Et le tout se concluant sur une note mélancolique et triste assez forte.




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Ouais, il est bien, cet épisode, comptant parmi les petites pierres que Wolfman a semées chez DC avant de livrer sa grosse saga. Tu m’as donné envie de le relire. Mon seul bémol, peut-être, c’est Buckler : c’est nettement plus passe-partout que Garcia-Lopez ou Starlin, et au sein de ce recueil, c’est un peu éclipsé.

Jim

Je suis en train de me relire la prestation de Mark Waid sur la série The Brave and the Bold de 2007 (compilée en trois tomes qui vont constituer une partie de mes lectures à venir). J’en ai gardé un super souvenir, mais un peu diffus (et en relisant, je me rends compte que j’ai surtout gardé le premier cycle en mémoire), et c’est une traduction récente, m’ayant demandé une vérification, qui m’a incité à me repencher dessus.

Donc, les six premiers numéros de cette série, bâtie sur le modèle du « team-up », soit un tandem de héros, à l’image de DC Comics Presents ou de la fameuse versions de The Brave and the Bold avec Batman en pivot central, ont été compilés dans un recueil sous-titré « The Lords of Luck ».

Contrairement à la formule classique, qui veut qu’un héros stable accueille à chaque nouveau numéro un collègue différent (comme le font Spider-Man dans Marvel Team-Up et Ben Grimm dans Marvel Two-in-One, chez la concurrence), Waid propose de changer de tandem à chaque épisode. Et, plus retors, il s’engage dans un récit au long cours en déroulant une seule intrigue sur plusieurs numéros.

Le pari est de taille, mais le scénariste, assisté ici de George Pérez qui se met en demeure de dessiner un maximum de personnage, va trouver de nombreuses astuces pour mener l’intrigue à bien.

Tout commence avec un meurtre mystérieux dont le Green Lantern Hal Jordan et Batman observe un angle seulement. Ils mettent en commun leurs informations et découvrent bien vite que Roulette, la super-vilaine qui fait commerce de combats de gladiateurs à pouvoirs, est en possession d’un livre racontant le passé, le présent et l’avenir de l’univers.

À la fin de l’épisode, les héros sont séparés, Jordan poursuivant un extraterrestre qui a dérobé le « Livre du Destin » tandis que Batman poursuit son complice.

Dans l’épisode suivant, Hal fait équipe avec Supergirl tandis que Batman s’allie à Jaime Reyes, le nouveau Blue Beetle. Waid ne manque pas d’idées pour caractériser ses personnages : dans le premier chapitre, il présentait un Bruce Wayne très jamesbondien, mais en même temps très rafraîchissant. Dans celui-ci, il montre Jordan focalisant sur l’âge de sa jeune équipière, ce qui permet de rappeler sur un ton humoristique le séducteur toujours sensible aux jolies blondes, et de définir Kara en creux.

La traque des extraterrestres conduit bientôt sur Rann, une planète qui a récemment défrayé l’actualité à cause de la guerre contre Thanagar. Kara se retrouve à faire équipe avec Lobo tandis que Batman et Blue Beetle font face aux Fatal Five venus du futur.

Non content de mettre en scène une flopée de protagonistes, Pérez s’amuse aussi à faire des références graphiques : une planche montée à la manière de Killing Joke, un Batman dessiné à la manière de Walt Simonson, une case d’Adam Strange composée à la façon de Carmine Infantino, etc.

Fusionné avec Tharok, Batman est précipité dans le lointain futur où il rencontre la Légion des Super-Héros (qui ne fait pas le poids). Kara et Lobo croisent Destiny qui explique qu’il s’est séparé de son livre dans le but de le confier à quatre êtres qui, inexplicablement, échappent au récit qu’il contient.

Sur Rann, Kara est exposée aux radiations de trois soleils, si bien qu’elle dispose de pouvoirs survoltés. Qu’elle ne maîtrise pas, dans un premier temps, mais qui permettent aux héros de libérer les quatre êtres étranges évoqués plus haut, ces derniers s’avérant les Challengers of the Unknown.

L’apparition des quatre aventuriers permet de contrer le plan ourdi sur plusieurs millénaires par les Lords of Luck, dont la présence à différentes époques permet de relier les deux trames, celle de Batman et celle de Jordan et Kara, dans un vibrant hommage à l’histoire éditoriale de DC.

C’est astucieux, malin, dense, rapide. C’est entièrement tourné vers l’action, avec un peu d’action et beaucoup d’humour, et une caractérisation qui me semble assez réussie. Une petite pépite qui, à l’époque, représentait une bouffée d’optimiste et de lumière dans un catalogue DC qui, franchement, tournait à la dépression.

Jim

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Je relis ce passage toujours avec immense plaisir. Waid + Pérez mais quel combo !

On en a eu que deux en VF, c’est ça ?

Oui

Chez Paninoche.

Jim

Oui oui … je les vois bien. Ils sont bien rangés (je n’ai pas dû lire le tome 2)

Et j’ai l’impression qu’en VO toute la série n’a pas été réédité en TPB (a priori 4 volumes)

Je dirais pareil, ouais : le troisième, c’est la fin de Waid, avec notamment du Scott Kolins, et le quatrième, y a du Hine et du Wolfman. Après, je crois que c’est JMS qui a repris la série, mais j’ai pas lu (allergie). Et si cela a été compilé, je ne sais pas.

Jim