RÉÉDITIONS MARVEL : TPBs, omnibus, masterworks, Epic…

Mais en même temps, c’est aussi une redite (et déjà, à l’époque, je me le disais) : il avait déjà fait avec le Surfer ! (et il n’avait pas piqué un bout de pouvoir à Tornade aussi ?)

il avait tenté avec Thor de memoire.
et fait quelque part la même chose avec Killgrave.

Attention, c’est pas le même « il ». Le premier, c’est Doom. Le second, c’est Shooter.

Mais ouais, Secret Wars sent également le réchauffé. C’est une version surboostée de la saga de Korvac, avec morts des héros, retour tarabiscoté, réécriture de l’espace-temps, souhaits réalisés, tout ça…
Et déjà que la saga de Korvac, c’est un peu du caca…
L’être surpuissant, quasi divin, c’est un peu une obsession chez Shooter. On retrouve ça aussi dans ses Solar chez Valiant. C’est également l’Homme Molécule dans ses Avengers : le titan quasi-divin aux talons d’argile, qui se fait avoir par un petit truc (c’est Sauron et l’anneau, que je vois comme grosse influence).
Shooter comme scénariste, personnellement, j’aime pas trop. Même si je suis toujours curieux (j’ai suivi ses Legion of Super-Heroes d’il y a quelques années, ainsi que ses reprises de Magnus, Solar, Samson…). C’est en général poussif, et les péripéties sont spectaculaires mais un brin capillotractées et au détriment des personnages.

Jim

Non je parle de Doom qui essaie de prendre le pouvoir de thor dans un Lee/Buscema puis se sert de killgrave dans Emperor Doom (j ai d ailleurs oublié comment il se debrouille dans le crossover Champions/Supervilains team up)…

Bref il a l habitude d avbsorber ou d utiliser le pouvoir d autrui pour arriver a ses fins.

Si Fatalis avait déjà piqué leur pouvoir à un paquet de monde (dont le Surfer, etc…), c’était souvent par ruse ; ce qui me botte bien dans « Secret Wars », c’est que Shooter montre que c’est par sa force de volonté qu’il relève le gant et terrasse le Beyonder.
Nonobstant les défauts évoqués plus haut, « Secret Wars » est peut-être l’une des trois ou quatre histoires les plus importants mettant en scène le perso…

Après, sur les faiblesses de Jim Shooter en tant que scénariste, il y aurait de quoi dire, ouais. Je n’ai lu la « Korvac Saga » (que j’aime bien aussi) que des années après les « Guerres Secrètes », et en effet les points communs sautent aux yeux, à la limite de la redite pure et simple.

Ah d’accord. J’avions point comprendu.
Parce que dans ma tête, je pensais à Shooter qui fait une histoire avec Thor contrôlé par Moondragon (là encore, une histoire d’omnipotence) dans Avengers, et je pensais aussi à ses épisodes de Daredevil avec Killgrave (il me semble bien que c’est Shooter : je crois que ses Daredevil sont ce que je préfère de lui…).

Sacré Victor.

Jim

Killgravec avec Shooter c est quand il manipule Heather Glenn…

Il fait un peu pareil avec killgrave où c est plus la force de sa volonté.

Oui, tout à fait ; il résiste à son pouvoir en le fixant droit dans les yeux, sans son masque, et Kilgrave se dégonfle.

C’est le souvenir que j’en ai, mais j’avoue que je n’ai pas relu ces épisodes depuis bien longtemps.
Le truc qui m’avait frappé dans la période Shooter (mais je me demande si Wolfman n’avait pas initié le truc), c’est qu’il écrivait Daredevil comme Batman. Par exemple, quand le héros quittait le bureau du district attorney Tower, il le faisait silencieusement, et Tower sortait des trucs genre « je déteste quand il fait ça », comme Gordon.

Pareil, pas relu ce graphic novel depuis une éternité.

Jim

Il y a un Annual de Marvel Team Up, écrit par Miller et illustré par Trimpe (oui, le premier à illustrer une histoire de Miller, ce n’est pas Sienkiewicz, c’est Herb Trimpe), où le Kingpin résiste au pouvoir de Killgrave.

Jim

relu recemment car il était dans le Epic collection avec stern (qui comprend les 3 numeros où il introduit le council of Kangs inédit en VF (que j ai d ailleurs en double maintenat…))

De ce triptyque, je dis un petit mot ici (dernier post en bas de la page) :
comics-sanctuary.com/forum/derniere-lecture-comics-t22492-90.html

reçu l’omnibus Shang Chi: Master Of kung Fu T1 qui était a moitié prix chez cheap comics (site hollandais).
Pas encore lu (mais je connais 98% des histoires) mais en tout cas les couleurs sont magnifiques pour des recréations.
Je ne savais pas qu il y avait eu un back up midnight dans un iron man annual.

Le prix normal est un peu cher pour un pavé de 670 pages… mais a priori ca reprendra tous les comics que Marvel ne pouvait pas reediter en raison de personnages inventés par Sax Rohmer. Le droit pour ces rééditions a du coûter cher…

Vraiment une série que j adore et dont je parle de la VF ici
forumcomics.com/viewtopic.php?f=35&t=5467

Il y a combien d’omnibus prévus pour la série au total ?
Je garde un bon souvenir des quelques arcs que j’ai lus en singles, surtout quand c’est le duo Moench/Gulacy qui officie.

je crois qu il y en a 4 en tout
plus les omnibus sur les Deadly Hands of Kung Fu (avec aussi les origines du valet de coeur, des sons of tiger, du tigre blanc… et du Daughter of Dragon et du Iron Fist).

…. **[size=150]U[/size]**nstable Molecules est la concrétisation très étrange d’une idée de James Sturm, un auteur peu habitué des pages mainstream de la bande dessinée américaine. Et d’ailleurs le résultat n’a rien à voir avec ce que publie d’ordinaire l’éditeur Marvel (du moins à ma connaissance).

En effet celui-ci imagine que la plus fantastique des familles de super-héros américains repose sur des gens ayant réellement existé.
Jusque là rien qui ne sorte de l’ordinaire pour une maison d’édition habituée à épuiser toutes les possibilités pour maintenir - mois après mois - ses personnages dans les librairies spécialisées.
Parue entre mars et juin 2003 puis repris en recueil, la mini-série, dessinée par Guy Davis, raconte 24 heures de la vie de plusieurs personnes dont (et principalement) Reed Richard, Sue & Johnny Sturm size=85[/size], et Ben Grimm, entre le 3 et le 4 octobre 1958.

Pas l’ombre d’un super-pourvoir, hormis dans quelques pages extraites du premier numéro de la série Fantastic Four (1961) - en dehors du cadre du récit - et celles d’un vrai-faux comic book **Marvel **: Vapor Girl.

Malgré un important paratexte visant à accentuer la véracité de la thèse de James Sturm, et même en y mettant beaucoup du mien jamais cette direction ne m’a semblé être plus qu’une aimable plaisanterie.
À vrai dire, nonobstant les patronymes et la ressemblance des personnages de cette histoire avec ceux de la célèbre équipe de super-aventuriers connue sous le nom des Quatre Fantastiques rien ne les relie et rien ici n’évoque vraiment la création de Stan Lee & Jack Kirby.

Et contre toute attente, ce qui pourrait apparaître comme un fiasco est une très belle réussite.
Les personnages, l’époque, les magnifiques dessins de Davis qui captent avec précision le langage corporel et les expressions des uns et des autres, ainsi que l’écriture de James Sturm (qui a aussi fait la mise en page) tout cela donne un résultat captivant de bout en bout.
Et surtout fait de Sue Sturm une « héroïne du quotidien » remarquable autour de laquelle tourne tout un monde. La « revanche » de la femme invisible en quelque sorte. Même si pour le coup le terme de revanche semble bien peu approprié.

En outre, ce n’est certainement pas un hasard si le roman de Grace Metalious est si souvent cité.

…. **[size=150]J[/size]**e ne sais pas si la fin des années 1950 est fidèlement représentée, où si l’amorce d’une nouvelle ère était si palpable que ça l’est dans les pages d’Unstable Molecules mais, cette parenthèse en clair-obscur acquière une intensité envoûtante au travers de « l’histoire vraie du plus grand quatuor de la BD ».

beaucoup aimé quand on me la prété à l epoque…
j aimerais bien le relire d ailleurs…

Me concernant, l’Artiecle fait que j’aimerais le lire tout court.

Tori.

Tu devrais. :wink:

Ça vaudrait le coup de le sortir en V.F.

L’occasion de l’achat (tardif mais à pas cher) du TPB Astonishing X-Men: Monstrous, et d’une bonne flambée histoire de bouquiner devant la cheminée, a été l’occasion d’une très agréable lecture.

De la série Astonishing X-Men, je ne connais grosso modo que les épisodes de Whedon et ceux d’Ellis. Peu emballé par la prestation du premier, davantage séduit par celle du second, j’ai tout de même lâché l’affaire, cela correspondant à une période où d’un côté je me lassais des Mutants, et de l’autre je réduisais ma consommation de VF, le travail de Panini ayant fini de me dégoûter.

De ce fait, je picore à l’occasion d’une bonne affaire qui se présente. Complètement détaché de l’actualité, de la nouveauté et du buzz, qu’il soit positif ou négatif, je lis des choses somme toute encore assez récentes, mais avec moins de parasitage venu de l’extérieur. C’est agréable.

Bref.
Voilà donc une histoire écrite par Daniel Way (j’aime bien, sans plus), et dessiné par Jason Pearson (au début), Sara Pichelli (vers le milieu) et Nick Bradshaw (les deux épisodes de fin).
Autant dire que, déjà, c’est très joli : Pearson en pleine forme, Pichelli pas encore géniale mais déjà bien douée, et Bradshaw encore débutant mais avec un bon feeling entre McGuinness et Adams. Très chouette. Bon, trois dessinateurs pour quatre épisodes, c’est un peu dommage, ça aurait été mieux si l’un des trois avait tout fait (ma préférence allant à Pearson), mais ça reste très chouette à regarder.

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Question histoire, c’est plutôt sympa, même si le pitch pourrait fort bien coller à d’autres séries, typées Avengers : Mentallo gruge les amis de Roxxon et s’empare de l’île aux Monstres afin d’établir un chantage juteux. L’endroit se situant dans le Pacifique, ça permet d’envoyer des monstres au Japon, dans la grande tradition Godzilla. Les X-Men interviennent, se retrouvent à dépanner Roxxon tout en affrontant des grands monstres et un hypnotiseur de foire.
La force du récit, c’est de mettre en avant Armor, tant d’ailleurs ses pouvoirs (qui ont des explications et des applications directes) que sa vie personnelle (la famille, le père, le deuil). Cette accroche permet de renouer avec la facette « mentor » de Wolverine, qui est à l’écoute de la jeune fille. Et de travailler sur la notion de famille, celle du sang et celle du cœur.
Cela occasionne des dialogues assez sympathiques, un peu maigres à mon goût (ça manque de lecture), mais assez bien vus dans l’ensemble.

Une petite histoire des X-Men, oubliable, pas du tout dans la catégorie des grosses machines, mais qui procure un sympathique plaisir de lecture.

Jim