Oui, je me doute bien que tout l’aspect philosophique est lié à Gruenwald, mais Bob Harras intègre pleinement Galactic Storm et en fait un pilier de son run, même si l’événement n’est pas de lui.
Clairement, énormément d’éléments de son run font suite à Galactic Storm, que ça soit l’absence des figures « historiques » des Avengers, touchés par la saga spatiale et remplacés par ce groupe finalement très lié et familial (Hercule, Black Knight, Circé, Crystal, Vision, Black Widow en arrière), mais aussi la revanche des Kree, l’arrivée de Deathcry. Toute l’approche des choses, le côté « on y va », est dérivée des actes de Galactic Storm… mais ça fonctionne quand même rare, et ça m’apparaît comme une critique de la démarche.
En soi, je te fais confiance quand tu dis que Bob Harras a été du côté du camp des Image Boys.
Mais, dans son run sur Avengers, je vois aussi une critique du va-t’en-guerre et des méthodes « directes » des 90s, car il montre tout simplement que ces Avengers échouent énormément.
Jim Lee l’a repris en éditeur chez DC dans les années 2010, longtemps.
La titan verte prend un nouveau départ et se voit devenir avocate dans un cabinet spécialisé dans la défense des super-héros ou des super-vilains. Une idée marrante qui donne lieu à une très bonne exploitation à travers des histoires science-fictionnelle vraiment cool (du style celle du mec condamné pour un meurtre qu’il commettra dans le futur quand il voyagera dans le présent) ou quelques questionnements bien futée autour du pouvoir d’empathie d’un célèbre super-héros.
La série renoue avec l’humour qui la caractérise mais dans une autre veine que celle de Byrne et s’attache à bien montrer une Jennifer Walter ne faisant pas forcément face à tous ses problèmes et beaucoup moins forte qu’elle n’y parait. J’aime bien également la mise en abyme de Marvel à travers le personnage d’archiviste du cabinet d’avocat (idée reprise en version trash par Ennis dans The Boys) et la série propose un casting de personnage secondaire bien étoffé.
C’est une belle découverte avec quelques moments bien poilant (Spider-Man qui porte plainte contre Jameson pour harcèlement huhuhu)
Seul souci. Comme 99% des séries de l’époque, Miss Hulk se fait parasiter par l’event caca du moment (Civil War ici). Dès lors la série perds beaucoup de son rythme et de sa qualité même si elle conserve de bon moment.
(bon et sinon c’est pas la couverture de l’omnibus mais celle-là est tellement plus chouette, elle me fait penser au personnage de Joyce Davenport, l’avocate de Hill Street Blues)
Quel run (le style tout en rondeurs de Bobillo avec ses personnages joufflus est complètement en phase avec la tonalité, là où Pelletier paraît plus « classique » en comparaison). Slott alors en forme olympique à cette période (She-Hulk, Spider-Man/Human Torch, G.L.A., Thing, Avengers:The Initiative).
C’était absolument parfait. Même la période Civil War, je la trouve assez sympa. La série change complétement de registre pour lorgner vers l’espionnage Sterankonienne. Et puis Ty Templeton (si mes souvenirs sont bons)…
Bobillo, c’est un des dessineux que j’aimerai vraiment chopper lors d’une convention. Je trouve qu’il se fait trop rare. Je ne sais jamais trop si c’est parce qu’il est boudé du grand public (il a pourtant réussi à rendre digeste la lecture de la Future Foundation de Hickman, avec Dragotta) ou si c’est parce qu’il a une carrière à lui en argentine.
Si un jour j’arrive à vendre ma série médicale à Marvel (« Quand Urgence rencontre les géants aux pieds d’argile », avec Docteur Strange, Jane Foster et Cardiac à la direction) (Il y aura de quoi faire avec tous ces super-héros mortellement blessés qui reviennent deux mois après leur mort définitive dans le dernier crossover de la maison) (Comment guérit-on La Chose d’une blessure à l’annihilateur ultime déjà ?), j’engage le père Bobillo directe.
Aucune idée, mais ça ne m’étonnerait pas de lui. Espérons juste que ça ne soit pas avec le Docteur Strange parce que son seul travail sur le personnage est franchement mauvais (et il ne peut même pas blâmer Quesada pour le coup).
À noter la présence au sommaire d’un one-shot Two-Gun Kid. Or Slott avait déjà eu l’occasion d’écrire brièvement ce personnage par le passé aux côtés de Gil Kane (Slott en est fier).
Je crois que c’est dans ce numéro qu’il y a une référence à Leopardon (que Slott finira par utiliser dans son Spider-Verse).
(le style tout en rondeurs de Bobillo avec ses personnages joufflus est complètement en phase avec la tonalité, là où Pelletier paraît plus « classique » en comparaison). Slott alors en forme olympique à cette période (She-Hulk, Spider-Man/Human Torch, G.L.A., Thing, Avengers:The Initiative).
