Dans l’une des premières versions du scénario de Retour vers le futur, le voyage se déroule… dans un frigo*. Par la suite, on sait qu’ils ont opté pour une voiture.
Or, dans Bibi Fricotin en l’an 3000, le professeur Troublion utilise un frigo expérimental afin de se réveiller dans l’avenir. Afin de surveiller de près l’expérience, le professeur Radar emporte Bibi et Razibus dans sa machine temporelle, qu’il a déguisée… en voiture ! Une voiture équipée d’ailleurs d’un billard et d’une table de ping-pong.
En attendant, les autoroutes spatio-temporelles risquent de connaître des bouchons.
Jim
Et personnellement, j’ai toujours vu le périple dans le frigo lors de la scène du test atomique dans le quatrième Indiana Jones comme un clin d’œil à cette version…
Ha ha !! Ouais, c’est sûr, faut aimer… Moi j’ai grandi avec, ça aide.
Il se trouve que ce chanteur, Rob Halford, a une voix extraordinaire et qu’il est aussi à l’aise dans les graves que dans les aigus ; sa voix doit bien couvrir quatre ou cinq octaves, ce qui est phénoménal. Mais style heavy metal oblige, il est surtout connu pour ses hurlements suraigus assez inimitables.
Je n’ai jamais été un grand fan de ce groupe alors que moi aussi j’ai biberonné au heavy métal des années 80. Je suis plutôt Bruce Dickinson que Rob Halford.
Après, chez Judas Priest, il y a quand même le morceau « Turbo lover » qui me fait bien marrer.
Sans doute.
Moi, j’avoue que cette musique m’a toujours semblé inaudible à cause des voix, qui me donnaient l’impression qu’on coinçait la queue d’un chat dans une porte, sur scène. Donc ça constitue un manque colossal à ma déjà maigre culture.
Si tu veux, moi, des voix qui me plaisent, c’est Andrew Eldritch des Sisters of Mercy. Ce timbre de baryton, voilà, ça me fait dresser l’oreille. Et je dois bien reconnaître que c’est pas la même chose.
« We told a complete story with the (Back to the Future) trilogy. If we went back and made another one, we’d have Michael J. Fox, who will be sixty next year, and he has Parkinson’s Disease. Do we want to see Marty McFly at age sixty with Parkinson’s Disease? Did we want to see him at age fifty with Parkinson’s Disease? I would say, ‹ No, you don’t want to see that. › And you don’t want to see Back to the Future without Michael J. Fox. People say, ‹ Well, do it with somebody else. › Really? Who are you going to get? All you’re gonna do is beg comparisons to the originals, and you’re not going to match up. And we’ve seen this repeatedly with sequels that go back to the well after many, many years, and they go ‹ Ah, well, The Phantom Menace, maybe my life would have been better if I hadn’t seen it. › There are a lot of extra sequels like that. We didn’t want to be those guys who did a movie that was basically a money grab. Universal says to us, ‹ You’d guys would make a whole lot of money, › but we’re like, ‹ Well, we’ve already made a whole lot of money with these movies, and we like them just the way they are. And as proud parents, we’re not going to sell our kids into prostitution. ›"
Et un dessin-animé aussi, non ?
Mais il a raison, au fond.
Y a-t-il un vrai exemple de suite lointaine / tardive qui soit bonne, ait du sens avec l’oeuvre de départ, et ne soit pas gênante pour la gestion des acteurs originaux ?
Même Jurassic World, au-delà de ses qualités/défauts propres, c’est quand même gênant, les passages du deuxième avec Jeff Goldblum.
Ha ben tu demande un exemple en voici un ^^(par contre je serais plus en retrait sur Rambo mais c’est plus une question d’affinité je pense).
Après la question n’est pas tant la problématique de la longévité que la pertinence d’une suite de manière générale (qu’on peut déjà se poser pour une grande majorité d’entre elle même avec que peu d’année d’intervalle avec un premier film) et les contextes mêmes de production. C’est ce que pointe Bob Gale très justement. La problématique n’est pas dans la suite tardive en soi mais dans le désir fortement prégnant d’un public à vouloir retrouver les mêmes trucs sur lesquelles ils tripées gamin.
Bref c’est typiquement la nostalgie dans ce qu’elle a de fondamentalement problématique (ou dans ce que certains ont appelé la culture doudou). On ne veut pas une suite, on veut retrouver les mêmes sensations, ce qui est impossible parce qu’on (spectateur et créateurs) a vieilli.
(et c’est parce qu’il a conscience de cela que Stalone a réussi Rocky Balboa)
Alors qu’on était pas de ce délire de suite à tout va de figure ancienne, il y a presque 20 ans, j’étais fortement en attente de Blues Brothers 2000 parce que The Blues Brothers est un de mes films préférés de tous les temps. La déception fut immense et c’est là que j’ai pris conscience de ces problématiques.