J’allais aussi le préciser.
Et tous les CE ne font pas forcément des opé ciné.
Et là je te dirais que de la même manière que plein de gens se file des codes pour regarder Netflix sur un seul compte, rien ne t’empêche d’utiliser une carte 5 places avec plusieurs personnes
Vous aviez qu’a voté pour de meilleur représentant ^^
Des quoi ?
Le directeur général de CGR a déjà reçu « de nombreuses marques d’intérêt, de la part de groupes de cinémas, d’indépendants et de fonds d’investissement » . Il dément avoir eu le moindre contact avec le groupe Bolloré, même si certains voyaient l’affaire déjà conclue, à peine annoncée. De même, Pathé « ne nous a pas contactés » dit-il, en raison des lois anticoncurrentielles qui empêcheraient le numéro un français d’acquérir son rival.
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« Pour l’instant, peu d’entreprises étrangères se sont manifestées. Peut-être que CGR pourrait aussi intéresser des milliardaires pour qui le cinéma serait une danseuse… » , suppute celui qui vient de fêter ses trente-sept ans de maison. Il confirme les premières évaluations financières d’une telle cession, aux alentours d’1 milliard d’euros. « CGR a pour particularité d’être propriétaire à 90 % des murs de ses cinémas » , dit-il. Ce groupe, qui a acheté sa première salle en 1974 à La Rochelle avant d’essaimer des multiplexes à partir de 1995 dans le Sud-Ouest puis de racheter Cap cinéma en 2017, s’est largement diversifié. Il détient la société de distribution Appolo Films, dix-sept hôtels, sept restaurants Burger King ou encore un centre de thalassothérapie à Châtelaillon (Charente-Maritime).
Le CGR détient deux salles dans ma ville. L’une en périphérie et qui est le plus gros multiplexe du coin en terme de fréquentation. L’autre en centre-ville avec une approche plus art & essai depuis quelques années tendance agressive envers le cinéma indépendant de la ville (le notre donc). Autant dire que quelque soit le résultat je vais pas sauter de joie.
Au passage dans le même article
[…]les chiffres du CNC montrent un fort recul de la fréquentation des salles en France au cours des trois premiers mois de 2022 (36,9 millions de tickets vendus, en recul de 37,5 % par rapport à 2019)[…]
Des idées d’a quoi est-ce du ? Y a t’il eu un rebond depuis la levée du port du masque obligatoire en salle ?
Pleins :
- guerre en Ukraine
- élection du prochain rois des cons et connes
- Inflation galopante
- Changements d’habitude profonds touchant la manière de pratiquer les loisirs accélérés par le COVID
- Programmation pas top
- Inadéquation de la manière de proposer l’offre avec les modes actuelles du public
- Prix des places jugés trop chères
- etc.
Maintenant à savoir si c’est cela ou pas c’est une autre histoire
edit : il faut quand même préciser que 2019 fut une excellente année en terme de nombre d’entrée. La comparaison est certes nécessaires mais se base sur une année quand même exceptionnelle. Après je pense que le chiffre sera tout de façon assez similaire avec un lissage des 5 ou 10 années précédents les années de fermeture.
A priori non
Tu pourrais développer ce point stp ?
A la surface je dirais que vu l’époque on a plus envie de voir des comédies ou des trucs plus « léger » mais que la majorité de la production proposé reste dans le drame. Ça c’est de la surface et nombre de film léger (exemple récent La Brigade) n’atteignent pas les scores qu’ils pourraient espérer.
Mais au delà de ça je pense qu’il y a un phénomène plus globale qui fait que les gens anticipent bien moins à l’avance leurs loisirs (on le constate apparemment dans le secteur de l’hôtellerie pour les réservation de vacance). Pourquoi ça concerne le ciné ? Faudrait que je me foute un peu un coup de pieds au cul pour écrire ces textes quand au fonctionnement d’un ciné mais en gros, un cinéma établit sa programmation longtemps à l’avance (entre un et trois mois on va dire) sur la base de négociation avec les distributeurs. Une négociation qui porte sur le nombre de séance durant la semaine. En gros c’est « je prends ton film pour 4 séances par jour la 1ère semaine puis 3 séances par jour la 2ème » etc.
(vraiment je schématise)
L’idée c’est d’avoir plein de séance la 1ère semaine parce qu’on estime que c’est là que tout ce joue. Sauf qu’il semblerait que ce soit de moins en moins le cas et qu’on a de plus en plus de cas de films qui font une bonne carrière sur une plus longue durée (alors qu’aujourd’hui on retire de l’affiche des films après deux ou trois semaines d’exploitation).
Du coup la question qui se pose c’est de savoir s’il ne serait pas plus pertinent de programmer autant de séance d’un film mais sur une durée plus longue. Ça donne plus de flexibilité en tant que spectateur mais pour un cinéma c’est aussi un moyen d’avoir plus de film à programmer dans une semaine et donc toucher plus de gens avec une programmation plus varié (dans les genres mais aussi entre sorties et rediffusion). C’est une discussion qui à lieu entre les professionnels mais c’est pas forcément évident selon le distributeur.
Si on met de côté les propos ridicules des cinéastes à base de « ma série en fait c’est un film de 8 heures », le reste est intéressant, réaliste, décourageant aussi mais pointant du doigts les limites du systèmes des plates-formes, la bulle spéculative dans laquelle elles (et les créateurs) se trouvent et la force que représentent les salles et les éditeurs.
En espérant qu’on survive à la vague
Intéressant aussi, la mise en lumière de l’incapacité du cinéma dit d’auteurs (ou A&E) a se concevoir dans sa globalité à toucher d’autres type de public que celui des seniors.
Où l’on s’interroge sur les limites d’un modèle encore trop opaque sur ces performances pour rassurer les investisseurs
Those two series are apt symbols for the billions of dollars being poured into direct-to-consumer content (“Stranger Things” season 4 cost $30 million per episode, the Wall Street Journal reported in April), costs investors are viewing with ever-increasing scrutiny as they demand proof that streaming services can be profitable.
Indeed, Disney stock fell after its most recent earnings call, despite the better-than-expected addition of 8 million Disney+ subscribers — a sure sign that the market is not rewarding this growth the way it used to.
As the streaming business evolves, then, series will have to start justifying their expenses by visibly contributing to their services’ profitability. To do that, answers will need to be given to a lot of long-unanswered questions: How much of the show’s viewing time came from new subscribers? How many of those subscribers previously canceled and then resubscribed? How have old episodes of the show performed among new customers over time — which is to say, how much drawing power does the show really have? How often do existing subscribers rewatch a show? And what is the return on investment in terms of money spent on a series versus the financial value it generates for the service?
But this data begs the question of how many “Star Wars” fans are left for Disney to scoop up. Are there really a significant number of franchise devotees who haven’t signed up for Disney+ already? It’s possible that viewers who have churned out will return for “Obi-Wan,” but that lift will be temporary. How much revenue is the show really going to generate for the streamer, particularly with what must have been a blockbuster-sized budget?
It may be delusional to think that any company would provide all this information, when giving a more limited picture has served streamers so well for so long. But both Netflix and Disney+ are going to find themselves accountable to advertisers in the near future, which will likely require a lot more disclosure. And the piecemeal information streamers provide is going to start hurting them soon, if it hasn’t already. If this business is going to prove itself sustainable, the market will need a much better picture of how it actually works.
Voila, voila
Vous avez aimé le paysage comics où tout est basé sur un pitch pour faire vendre ? Vous adorerez le paysage télévisé où ne seront présent que des séries à buzz et où les grands succès durable n’existeront plus.
Mêmes causes (on ne paye pas correctement les gens), mêmes conséquences
La dernière mouture de la chronologie, bien que signée pour trois ans, prévoit une clause de revoyure dès la première année et devrait être renégociée dès le début 2023, comme l’a laissé entendre le président du CNC lors des débats cannois. Disney n’est pas le seul à la contester, mais les propos d’Hélène Etzi aujourd’hui sont l’une des premières prises de parole fortes du management français du groupe américain. Elle exprime un clair désaccord avec la chronologie des médias et propose donc, en priorité, de revenir sur l’obligation de retirer un film de la plateforme pendant la fenêtre télévision gratuite.
Attendue pour le début 2023, l’arrivée de HBO Max sur le marché français est aujourd’hui repoussée sine die, et les négociations qui avaient démarré avec les distributeurs potentiels du service sont suspendues. Début avril, pourtant, le patron du développement international de HBO Max avait confirmé l’objectif de déployer le service dans 190 pays d’ici à 2026. Le plan d’économie de 3 Mds$ décidé par la direction du nouvel ensemble Warner Bros Discovery (WBD) pourrait contribuer à expliquer ce décalage. L’information risque de peser sur des valeurs de l’entertainment déjà chahutées par les marchés depuis plusieurs mois. La correction à la baisse du prix des différents acteurs pourrait conduire au lancement d’un nouveau cycle de consolidation du marché.
Cette décision est en fait la conséquence d’une autre décision, récente, de la part de Warner : l’arrêt immédiat des projets de séries dans certains pays et de l’exclusivité de certains d’entre eux (sauf en France à cause de quotas obligatoire)
Rétro pédalage massif qui aura d’énorme répercussions (la preuve) et risque de faire pas mal de dégats
Lancée à la fin de 2019 comme un boulet de canon sur la scène du streaming par le groupe, la plate-forme Disney+ regroupe désormais plus de 45 % des utilisateurs américains de services de streaming, derrière YouTube, Netflix, Amazon et Hulu (qui appartient à Disney), selon les chiffres de la société spécialisée dans les études de marché Insider Intelligence.
Mais les investissements massifs du groupe sont encore loin de rapporter : pendant le trimestre écoulé, les trois plates-formes de streaming de Disney ont creusé leurs pertes nettes de 300 millions, à 1,1 milliard de dollars.
d’où :
Le trimestre écoulé a été marqué par les doutes sur la croissance des grandes plates-formes de divertissement, de Netflix à Facebook en passant par les jeux vidéo. Netflix a ainsi perdu près d’un million d’abonnés entre mars et juin, après en avoir déjà perdu au premier trimestre, pour la première fois de son histoire.
Au-delà des nouveaux contenus, le vétéran du secteur et son féroce concurrent ont désormais recours à différentes stratégies pour augmenter leur base d’abonnés et améliorer leur rentabilité.
Disney+ a ainsi dévoilé mercredi une nouvelle formule d’abonnement avec publicité, pour les Etats-Unis, à 8 dollars par mois, qui sera proposée à partir de décembre. Celle sans publicité passera à 11 dollars, soit 3 dollars de plus qu’actuellement. Les prix de Hulu vont monter aussi.
Netflix, qui prépare une option similaire après avoir réfuté cette solution moins populaire pendant des années, va également serrer la vis du côté des partages d’identifiants, qui permettent à de nombreuses personnes d’accéder à ses contenus sans souscrire un abonnement.
L’effet « Covid-19 » pèse pourtant encore sur la fréquentation cinématographique aux Etats-Unis. Les dirigeants des studios ne prévoient que 7 milliards de dollars de recettes au box-office en 2022, contre 11,4 milliards en 2019. Grâce aux aides gouvernementales, la casse a été limitée chez les exploitants (seuls 2 % des écrans n’ont pas survécu à la pandémie) mais la faillite de Cineworld pourrait noircir le tableau.
Les gros (enfin, les imposants, pardon), quand ils tombent, ils font du bruit.
Merci pour la distinction.
Il vous en prie !