Alors, pour m’éviter un regard dur et accusateur dans les tous prochains jours, j’ai donc lu le Sapeur de la Garde hier soir, très tard (oui, je sais, aucun lien Halloween … mais bon, y a Bonaparte dedans quand même).
Et je rejoins donc mes camarades plus haut, ça se lit d’une traite, par envie. La soixantaine de « petites » pages (ouais, je comprends la frustration, punaise, tant de détails et de précision pour du si petit) est bien fourni, c’est haletant (avec une pause « paysanne » au milieu quand même, mais qui veut montrer, je pense, le caractère des hommes faisant partie de ce corps).
En tout cas, c’est très, très pédagogique (j’aime bien les versions de Bérézina), et j’ai appris pas mal de choses quand même, et pas que historique (l’origine du mot sapeur-pompier, de faire le mariole,…). J’adore ces petites sucreries d’Histoire, qui passent, comme ça, s’insérant dans l’histoire sans dénaturer le récit (ou le complément de fin).
Bon, je vais absolument rien retenir des Nème régiments composés de x choses et autres, mais, pour un bouquin destiné à l’Armée, tout cette précision est nécessaire, obligatoire et apporte de la légitimité (même à mes yeux). D’ailleurs, les très intéressantes pages à la fin de la BD (et pas du comic … pocket à la limite) montre tout le sérieux du scénario.
Et puis je recolle/comprends les quelques connaissances que je peux avoir (la route Napoléon par exemple).
Et le dessin de Thierry Olivier, j’aime bien voir cette adaptation graphique, car je le trouve un peu différent de son travail sur Fredric, William et l’Amazone ou sur Affreusement Vôtre. En tout cas, j’en ai l’impression. Et là où c’est réussi, c’est que sans avoir lu/retenu avant lecture les avis de mes compères, j’ai également noté la volonté de montrer l’age passant, la rudesse de l’hiver et des combats … bref, beaucoup de détails et de précision qui donne un vrai corps au Corps !
BD plutôt instructive à mes yeux, tout en étant agréable à lire.