Pour en renvenir au run de Spencer sur les SA, je suis tout à fait de l’avis de Jim. Nick Spencer qui a été vu comme une étoile montante de son époque chez Image a été plutôt froidement accueilli par les lecteurs au vu de son travail chez Marvel et notamment SA. Hors c’est de la super bonne came.
Oups, j’m’a gouré, c’est le Petit Roi (pas le petit prince).
Mais bon, c’est toujours au passage Jouffroy.
Jim
Je viens de lire le premier TPB, « Reverie », et c’est plutôt bien gaulé. De l’espionnage cynique, de vraies bonnes grosses menaces, une utilisation intéressante d’AIM (là, j’ai l’impression qu’il doit pas mal à Hickman, mais je connais mal le run de ce dernier), bref, pas mal du tout. Il y a un côté Suicide Squad (version Ostrander), grandement mâtiné de l’Authority de Ellis et Millar pour le côté interventionniste. Et au final, c’est la preuve que la qualité « adulte » d’un titre comme Ultimates ne dépend pas du tout de la collection et du label, mais de l’intention des auteurs. Ce qu’il fait ici, au sein de l’univers « traditionnel », le prouve.
Je vais bientôt attaquer le second TPB, mais pour l’heure, je suis ravi de ma lecture, c’est très bien troussé.
Jim
J’ai le souvenir d’une première (et seule) lecture un poil bordélique avec des personnages qui peinent à expliquer les tenants et les aboutissants de l’intrigue.
Globalement, c’est Spencer qui réitère ce qu’il a déjà tenté avec succès sur le titre T.H.U.N.D.E.R. Agents chez DC Comics: des secrets dans des secrets, des trahisons inconscientes, le marketing terroriste, etc. Donc ouais, ça fait écho à ce qu’a initié Jonathan Hickman avec Secret Warriors/S.H.I.E.L.D./Avengers mais c’était quand même déjà dans les intentions du jeune Spencer avant qu’il n’arrive chez Marvel.
J’ai pas encore lu ses THUNDER Agents. Faut dire que je suis un peu largué sur ces personnages. Va falloir que je rattrape mon retard.
Jim
Impec je dois manger sur les grands boulevards avec ma femme qui fait un remplacement dans le quartier ce jour là. Une nouvelle boutique à découvrir plus la sortie de star wars battlefront, je vais passer un bon week end.
Je suis au milieu du second TPB (passé la matinée à lire : pas de courant because les travaux, ça m’a fait une pause), et j’avoue que je suis épaté par la manière dont Spencer utilise son postulat de base (fausses mémoires, camouflage…). En lisant, je repensais à la série télé Dollhouse, qui a un principe de base fort, et qui parvient, en très peu d’épisodes, à pousser l’idée super loin. Là, c’est un peu pareil, ce qui occasionne un suspense intense.
Et tout le jeu sur l’échiquier politique au sein du SHIELD est plutôt astucieux. Depuis des années qu’elles grenouillent dans les coursives de l’héliporteur, Daisy Johnson et Maria Hill commencent enfin à prendre une véritable dimension. Chapeau.
Jim
Lu le troisième TPB. Formidable.
Déjà, y a un poil plus d’humour (pas seulement de l’ironie), notamment avec le Taskmaster. Ensuite, Spencer pousse encore plus loin les principes de sa série. Là, la comparaison avec la série télé Dollhouse me semble évidente. C’est vertigineux, imbriqué, à tiroirs. Assez costaud.
Alors certes, c’est davantage une histoire du SHIELD qu’une histoire des Vengeurs, mais ça reste très très très fort.
Jim