Ca m’embêterait de prendre Paramount+ pour ça !
La série existe en bluray sinon
Oh, il n’y a pas que ça.
Paramount+ dispose d’un joli catalogue :
Tous les Star Trek, forcément
1883
1923
Lawmen
Mayor of Kingstown
Tusla King
Lioness
Evil
Halo
Le prometteur The Woman in the Wall
Et même Oz et… Goldorak !!!
Comme on peut s’abonner et se désabonner facilement aujourd’hui, la contrainte n’est pas folle.
J’imagine, mais les journées sont trop courtes.
Ce sont surtout mes nuits, pour ma part.
Pour le coup, ça se passe bien avec ma fille de 19 mois. Mais… quasiment que 1 à 1h30 de sieste dans la journée !
Terminé la saison 2. La dernière ligne droite ne manque encore une fois pas de surprises en bouclant tous les fils narratifs tout en s’inscrivant dans l’histoire globale de Star Trek avec la vision du terrible futur du Capitaine Pike (excellent Anson Mount dans sa représentation de l’idéal de Starfleet). Le final en deux parties est très bien construit : une première partie plus solennelle, touchante, dans laquelle les personnages tissent leur plan et se préparent aux conséquences de leur décision en disant au revoir à leurs proches. Ca marche car contrairement à la première saison, les membres d’équipage ont été plus développés, ils ont plus de personnalité. La dernière partie du combat contre Contrôle est spectaculaire, palpitante de bout en bout, gros plaisir de visionnage. Bref, j’ai beaucoup aimé cette saison qui sert aussi dans un certain sens de préquelle à Strange New Worlds.
Maintenant petite pause avant la S3, j’ai d’autres choses à regarder avant de découvrir ce qui est arrivé à l’équipage du Discovery…
S’il y a des amateurs dans la salle
Vu les deux premiers épisodes de la saison 3…et j’ai trouvé que c’était un bon début, bien fichu. La construction est classique et efficace, avec un premier épisode centré sur Burnham et le deuxième sur l’équipage du Discovery, ce qui permet d’avoir des points de vues différents sur la découverte de ce lointain futur où Starfleet est un souvenir que certains essayent tout de même de perpétuer. Action, émotion, nouveaux protagonistes bien présentés…ouais, chouette début de saison…
Vu l’épisode 3 et ça continue à me plaire. Burnham doit reprendre ses marques dans ce vaisseau qu’elle a quittée depuis un an et il y a de belles interactions…comme je le disais plus haut, j’aime bien la façon dont les différents membres d’équipage ont pris plus d’importance depuis la première saison. Le premier contact avec la Terre du futur est plutôt compliqué, ce qui donne un chapitre avec un bon suspense, avec une situation réglée « à la Starfleet » et un nouveau personnage intrigant…
Vu les épisodes 4 et 5 de la S3. Dans le premier, Saru s’efforce d’entretenir le moral de son équipage qui doit s’adapter à la vie dans ce lointain futur et ce n’est pas chose facile. La caractérisation est bonne et j’aime l’idée que même des milliers d’années plus tard, le cinéma de Buster Keaton rassemble les gens et leur donne une belle tranche de rire pour relâcher la tension. Ils en ont besoin puisque l’épisode 5 montre que le retour dans une structure plus familière n’est pas aussi heureux qu’ils pouvaient le penser. Un personnage s’en va, des nouveaux arrivent (dont celui joué par David Cronenberg) et je trouve ce nouveau statu quo plutôt intéressant, surtout avec le caractère de Burnham qui ne s’adapte pas facilement à la situation…
Et ça n’a en effet pas duré longtemps avant que Michael résiste à la rigidité de la hiérarchie pour mener sa propre mission. Bon épisode 6, avec encore un joli travail sur les différents protagonistes, de l’action solide dans un cadre qui glisse une référence au Running Man avec Schwarzenegger et un bon mystère entretenu autour de Georgiou (impeccable Michelle Yeoh)…
Michael renoue avec son héritage vulcain dans un septième épisode qui propose une suite intéressante aux deux épisodes Unification, des classiques de Star Trek : Next Generation. Pas d’action dans celui-ci mais une tension différente, de bons portraits de personnages et des touches d’émotion qui fonctionnent bien…
Le huitième épisode de la saison 3 en dit un peu plus sur Book, son passé, sa famille, sa planète natale, tout en donnant un visage à Osyraa, la grande méchante de la saison, leader de l’organisation de la Chaîne d’Emeraude. Jonathan « Ryker » Frakes réalisait là son cinquième épisode de Discovery avec son efficacité habituelle, avec un suspense maîtrisé et de bonnes scènes d’action dont un assaut nerveux qui permet à Detmer de retrouver de l’assurance. Le diptyque suivant (#9 et 10) signe la fin du séjour de Georgiou à bord du Discovery, en faisant revenir le Gardien de l’Eternité, entité apparue pour la première fois dans un mémorable épisode de la série classique. L’aventure de Phillippa aurait peut-être pu être resserrée sur un seul chapitre mais j’avoue que la façon dont les acteurs « surjouent » leurs contreparties maléfiques de l’univers miroir m’amuse beaucoup. L’histoire illustre bien la façon dont Georgiou a évolué au fil de ces trois saisons et l’hommage qui lui est rendu, qui souligne tout autant ses défauts que ses qualités, touche juste (je serai bien content de la revoir dans le téléfilm en cours de production). Au niveau des relations entre les personnages, la dynamique entre Stammets et Adira est joliment écrite…et les petites piques de Reno (qui ne peut pas être là dans tous les épisodes à cause de l’emploi du temps de Tig Notaro…il y a même une petite réplique qui s’en amuse) me font bien marrer…
Fini la saison 3 de Discovery avec un triptyque bourré de rebondissements. J’ai jeté un oeil plus haut et ici les avis sur ce final sont partagés mais pour ma part j’ai trouvé que le spectacle était au rendez-vous, avec des péripéties bien gérées au sein d’intrigues qui séparent les protagonistes en créant des petits groupes avant de les rassembler dans le dernier acte. Il n’y a guère que l’écriture d’Osyraa qui ne m’a pas toujours convaincu mais dans l’ensemble, il y avait de la tension, de l’action, de chouettes cliffhangers et des touches d’émotion qui fonctionnent très bien (sur moi en tout cas). La dernière scène annonce une nouvelle ère intéressante pour l’équipage du Discovery dans ce lointain futur (entendre les notes du générique classique fait toujours son petit effet) et je regarderai ça après une petite pause.
Tiens, j’ai causé de l’épisode de la semaine dernière dans le Quadrant Pop :