Souvenir impérissable dans « Exotica » d’Atom Egoyan
Sinon, vu les 2 premiers épisodes et… un sentiment mitigé : trop guerrier, trop centré sur Numéro Un (même s’il y a une raison valable)…
A part ça, on retrouve complètement l’univers Star Trek et les FX sont ok.
A suivre.
Avant James T. Kirk, le capitaine de l’Enterprise était Christopher Pike.
Après Jeffrey Hunter et Sean Kenney dans la série classique et Bruce Greenwood dans les films de J.J. Abrams, Christopher Pike sera incarné par Anson Mount (Hell on Wheels, Inhumans…) dans la saison 2 de Star Trek : Discovery.
Je commence à regarder la série, et c’est pas mal. Déjà, visuellement, ça tape plutôt bien, pour une série télé. Je continue à avancer, mais ça démarre bien, pour l’instant.
La dimension « militaire » relevée plus haut me semble intéressante, parce qu’elle pose les personnages (une humaine élevée par les Vulcains, quelle belle idée) et les enjeux. Là, j’en suis au début du troisième, et ça s’emboîte bien.
J’avance tranquillement, mais c’est chouette.
Ouais, c’est vraiment bien : ça explore les liens entre la science et la guerre, avec de belles paraboles simples mais efficaces sur l’instrumentalisation de la vie, la notion de conscience, tout ça. Et l’épisode 7, avec sa boucle temporelle, est bien sympa.
Ce qui est sympa aussi, c’est la lente construction des personnages, qui évoluent au-delà de la première impression, parfois négative, qu’ils laissent : c’est le cas du Capitaine Lorca ou du Lieutenant Saru, qui jaillissent en obstacles avant de trouver leur place dans un schéma général, et de s’enrichir. En plus, comme j’ai toujours bien aimé Doug Jones, ça tombe bien…
Ah ouais, c’est vraiment très bien : j’approche de la fin de la saison, et je suis assez épaté.
L’écriture est vraiment maîtrisée, ils ne partent pas à l’aventure en tâtonnant. Ils prévoient des voyages, des explorations thématiques et des découvertes narratives au long cours. Et ça, purée, qu’est-ce que ça fait plaisir.
Déjà, ils tissent différentes intrigues qui s’enchaînent avec logique et se tricotent les unes aux autres avec souplesses : tout ce qui tourne autour de Stamets, donnant l’impression que c’est une suite de conséquences, est porteur d’histoire (et de très belles images, comme en témoigne la rencontre de ce dernier avec son double). Chaque péripétie nourrit les suivantes, renforçant le fil rouge.
Et en matière de fil rouge, on est servi : l’exploration de l’univers parallèle dépasse et de loin le plaisir lié à la découverte de versions alternatives des personnages (ce petit plaisir que les lecteurs de Claremont connaissent bien). Ça va au-delà de ce qui a été fait dans Fringe : là, on a un monde qui d’une part est l’antithèse des propos humanistes de la série depuis ses débuts, ce qui permet un véritable méta-discours (ah, la connotation du mot « terrien »), et d’autre part qui réserve son lot de surprises et de retournements de situation. Le suspense est constant, les révélations s’enchaînent, conservant cette sensation grisante de danger qui est somme toute assez rare dans la fiction télé.
Et purée, Sonequa Martin-Green ferait une Martha Washington de première bourre.
Le final est vraiment très bien, même si le dernier épisode est presque sur un mode mineur (ils ont choisi de ne pas aller dans la surenchère). Mais les toutes dernières images filent des frissons de fans très plaisants.
Alors, excusez-moi, j’arrive en retard parce qu’à la base, plus je vieillis et plus je me rends compte qu’en Star Trek, sorti de la série de 68 avec Kirk, Spock, Bones et les minijupes, le reste je m’en tape éperdument, films et séries compris.
Mais donc, pour en revenir au sujet, on nous demande de croire que Spock, le vrai, hein, pas le méchant dans Heroes, pendant toute son enfance, avait une grande sœur terrienne qui s’appelait Michael.
Je vous laisse, il me reste à revoir le coffret de la saison 3. Je crois que c’est celui où Kirk et Uhura se galochent, sur NBC, en 1968.