SUPER-SOLDAT (Jean-Blaise Djian, Jean-Marc Lainé / Jay)

Salon très sympa.
Le changement de lieu (avant la crise sanitaire, c’était sur la place Saint-Sauveur, maintenant, c’est dans les jardins à la française devant la façade de la mairie de Caen) me semble propice, même si les libraires qui ont fait l’année dernière me disent que ce n’était pas toujours folichon en 2022 : à la nouvelle topographie s’ajoute peut-être le fait que les gens s’habituent à ressortir sans alerte (auteurs et libraires m’ont fait des remarques comparables pour Bloody Fleury, le salon polar de début d’année, en comparant les éditions 2022 et 2023). En plus, il faisait beau et la place Saint-Sauveur accueillait un vide-grenier, ce qui fait sortir les curieux, qui n’avaient alors que quelques pas à faire pour aller au salon du livre.
(Bon, peut-être que c’était la présence de Laure Adler, allez savoir : j’en parle parce que je n’ai remarqué son nom sur la liste des invités qu’en repartant prendre mon train… et bien entendu, elle n’était plus là).
On a donc fait le plein de lecteurs, qui font un bon accueil à Super-Soldat (il faut dire que le bouquin a été bien préparé en amont, merci Stéphane). J’ai aussi signé une grosse poignée de Fredric, ce qui est toujours agréable pour un bouquin qui a bien pris la crise sanitaire dans le museau.
Le week-end a bien commencé, avec un café peinard avec Dotou, une amie que je n’avais pas vue depuis de longues années, et qui m’avait interviewé du temps de Nos Années Strange, autant dire que ça remonte. Ensuite, retrouvailles avec mes deux complices, mais également avec quelques autres auteurs, dont Jérôme Ého, que je connais depuis quelques années maintenant, ou encore Marie Jaffredo, Pascal Bresson ou Michaël Minerbe. Me rappelant l’exécrable souvenir de la restauration des éditions précédentes, et malgré les tentatives du libraire de me rassurer, je suis allé déjeuner avec une amie, ancienne vendeuse à Pulps et désormais patronne toute puissante du Bazar du Bizarre, qui n’a que des bonnes adresses de restaus à me conseiller (merci Stéphanie). Ensuite, après-midi studieuse, puis restaurant sympa (mais un peu loin…).

Le dimanche, vide-grenier cool au matin (avec un chouette bouquin sur les monstres au cinéma, pour quatre euros… et le Marcellin Caillou de Sempé pour un euro), avant d’aller signer, entre café, croissants et chouquettes. Entre-temps, les camarades avaient tenté la restauration du festival et, sévèrement échaudés, n’ont pas voulu retenter l’aventure. Avec Jérémy et Jean-Blaise, on est partis en quête d’un restau ouvert le dimanche, et on est tombés sur une pizzéria qui, selon Stéphanie, est la meilleure de Caen. Et je vous garantis que les lasagnes sont effectivement à tomber.
Dimanche après-midi, contrairement à ce qu’on constate souvent, n’a pas été calme : au contraire, on a eu une grosse vague. Revu cette journée (peut-être le matin, cela dit…) Tony Letrouvé qui en a profité pour me faire signer son Fredric acheté de longue date, et recroisé un pote de lycée (salut Ludo) qui s’est aventuré à découvrir à la fois Super-Soldat et Fredric. Les libraires et bouquinistes locaux se sont même alourdis de quelques achats (salut Frédéric, salut Olivier…), et j’ai même réussi à trouver quelques minutes pour fureter sur le stand d’Aquabulle (un Andreas / Foerster, deux Tex, un Comanche et quelques autres babioles… et je viens de me rappeler que j’ai oublié un Derib que j’avais repéré avant de me faire héler sur le stand pour un exemplaire à signer).
Pas trop crevé (je reprends le rythme lentement), contrairement à la signature à Évreux d’il y a une quinzaine. Ça fait bizarre, mais aussi plaisir, de retrouver ce genre d’activités sociales, de se remettre à parler aux gens.

Prochaine étape pour moi : Bayeux, début juin. Jean-Blaise et Jérémy ont d’autres dates, je mettrai ça à jour bien vite.

Jim

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