Vu cet après-midi…et j’ai passé un très bon moment, comme souvent avec les films Marvel Studios qui proposent régulièrement des blockbusters extrêmement sympathiques.
Le film commence fort, avec un efficace prologue guerrier, sorte de Seigneur des Anneaux à la sauce S.F. qui introduit les grands méchants de l’histoire (avec comme à son habitude un charismatique Christopher Eccleston, même si Malekith n’est pas assez développé).
Le premier acte traite des conséquences des événements de Thor et Avengers, alterne scènes d’exposition dans lesquelles Tom Hiddleston brille particulièrement (il adore jouer Loki et son enthousiasme est communicatif), scènes d’action mieux chorégraphiées que dans le premier film, moins fouillies, mieux filmées, des références, des pointes d’humour savoureuses et de la romance.
Il y a bien quelques petits soucis de rythme, mais rien de bien gênant pour moi. Le dernier acte est palpitant : beaucoup de rebondissements, une dynamique Thor/Loki qui fonctionne parfaitement (leur discussion dans les couloirs du Palais, et un certain caméo qui m’a agréablement surpris, est hilarante) et un combat final ébouriffant moins expédié que dans le premier film.
Les décors sont également plus beaux, plus ouverts…Asgard resplendit plus, les éléments S.F. sont toujours là tout en étant incorporés à des éléments plus fantasy.
Un mix réussi entre science-fiction et mythologie, deux magies différentes qui fonctionnent bien ensemble…
Petit bémol pour certains personnages qui ne bénéficient pas d’assez de temps pour s’imposer (la « tension » entre Sif et Jane Foster aurait mérité d’être un tout petit peu plus développée, Hogun brille par son absence…) mais c’est le lot de ces films à la distribution imposante. Idris Elba (Heimdall) et Rene Russo (Frigga) ont eux plus à faire que dans le premier Thor (et l’un des rebondissements donne lieu à une scène magnifique).
Un chouette divertissement, qui contribue au développement du Marvel Cinematique Universe de jolie manière (et j’aime retrouver certains personnages de film en film, comme Erik Selvig) et qui pave déjà la voie pour l’un des deux rendez-vous de l’année prochaine…