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Le choix est vaste alors forcément…

Je pense que vous avez raison.
Sans flagornerie inutile. :stuck_out_tongue:

Mais je pense, en fait, qu’il y a plusieurs icônes des comics de super-héros indépendant. Je me suis sûrement un peu « chauffé » en mettant Spawn comme l’icône unique.
Même si c’était un peu un effet d’annonce, au fond, je le pense.

Bon, évidemment, c’est fort personnel, mais je pense sincèrement que Spawn est l’icône des comics de super-héros indépendants.
Déjà, parce que les Tortues Ninjas ont dépassé depuis longtemps le statut d’icônes comics ; les gens savent à peine qu’elles viennent de la BD, au fond.
Hellboy est aussi une icône, notamment via le cinéma voire l’animation… mais je vois Spawn plus « haut », en fait.

Parce que Spawn a certes eu un « terrible » film mais qui a marqué un public dans les années 90 via les rediffusions. Parce que Spawn a une série comics plus « identifiable » que Hellboy. Parce que, il me semble, et je peux me tromper, Spawn vend « plus » que Hellboy (même s’il faudrait cumuler les mini-séries).
Parce que le personnage, avec son aura infernale, son univers glauque, son look, attire « beaucoup » de gens qui aiment le dark et le grim & gritty.
Parce que Spawn dispose d’une véritable légion de goodies comme des statuettes, et j’ai l’impression qu’il y a énormément de collectionneurs qui aiment juste ces objets sans forcément lire les comics.
Parce que Todd McFarlane a plus de « poids » dans la vie publique et le marché des comics que Mike Mignola.

Pour tout ça, je pense que si on parle de comics de super-héros indépendants, Spawn est le premier auquel on pense, et le plus « important ».
McFarlane a récemment fait la pub’ pour son #300, bon ça vaut ce que ça vaut mais ça n’est pas faux, non plus. La série continue malgré tout, avec son créateur plus ou moins à la barre.

Tout ça me fait confirmer mon avis… qui ne vaut que pour moi. :smiley:

Je ne suis vraiment pas certains que « indépendant » soit le mot qui viennent tout de suite à l’esprit quand on parle de Spawn. Le problème vient qu’on parle d’un genre mainstream, de fait un représentant hors DC ou Marvel sera, de manière général, affilié à eux.

Dans l’idée tu n’a pas tort même si je pense qu’il y a une part générationnelle à appliquer et que le principe de l’icone est, justement, de dépasser son cadre de base pour être connu de plus grand nombre

(et sinon n’oublions que ton erreur la plus grave c’est de dire que Batman est l’icône des comics de super-héros :japanese_goblin:)

C’est vrai qu’il faut définir ce point.
Pour moi, mais c’est encore personnel, je classe en Indépendants tout ce qui n’est pas Marvel ou DC.
C’est complètement réducteur, mais « ça marche » comme ça dans ma tête.
Image n’a certes pas la taille des autres, comme Ahoy Comics, mais IDW ou Dark Horse ont aussi maintenant des grosses structures.
Ca me paraît plus simple de considérer Image comme Indépendant, toujours. Aussi parce que leur système n’est pas le même que DC et Marvel, sur les droits et rémunérations.

L’aspect générationnel compte complètement.
Mais je trouve que Spawn a marqué vraiment ma génération (j’ai 33 ans), tant dans les comics (avec les magazines Delcourt puis les tomes librairie) que dans les à-côtés (le film, la série animée, les goodies).
Et je trouve que Spawn marque encore aujourd’hui, même si c’est moins « vif » qu’avant. Bien que, là aussi, il n’y a pas eu d’énorme remplacement…

On peut aisément dire que Walking Dead est l’icône des comics indépendants, mais ça n’est pas du super-héros.
Et Invincible manque d’une adaptation, animée ou non, pour concurrencer.

Même si je le regrette un peu, car le personnage est « trop » médiatisé et « trop » présent, je vois mal comment le contester en 2020.
Superman a perdu la bataille pour le grand public.

Déjà parce que son succès est du en partie parce que beaucoup de gens (donc en dehors des lecteurs) ne le considère pas comme un super-héros.

Ensuite parce qu’il y a Spider-Man

(et je ne fais pas la de la querelle, il est trop compliqué de parler d’icône incontestable quant tu as plusieurs représentant)

De fait je dirais que c’est cela…et ça veux en fait tout et rien dire et surtout prouver que le terme indépendant ne veux pas franchement dire grand chose surtout dans un genre mainstream.

Alors qu’en fait c’est Calvin et Hobbes :heart:

Bon je m’amuse et le duo est chouette tout comme la proposition mais il est clair qu’a ne pas plus contextualiser (en terme de date et de définition des termes) c’est sur que vu comment on se fait chier on va venir causer

(déjà pour ma part, est icone ce qui est identifiable par le plus grand nombre sans avoir idée de l’origine. Superman et Batman sont iconique, tout le monde connait leur logo. Spawn est populaire avec un cadre en dehors de son habitat naturel mais guère non plus)

Moui, tu as raison hein, beaucoup de gens disent « ouais mais c’est pas un super-héros, il est humain, c’est un justicier ».
Bon, désolé, mais c’est un peu de la m$rde. Batman est un super-héros, il a participé avec Superman à poser les bases, les codes des super-héros.
Mais oui, tu as raison d’émettre ce bémol sur le ressenti erroné des gens.

Concurrent évident et incontournable.
Je ne place Batman « devant » que parce qu’il englobe et attire la sympathie de ceux qui disent « ne pas aimer » les super-héros.

Bah au moins on discute, et on discute intelligemment.
Ca fait passer le temps. :smiley:

Oui.
Mais comment les définir, en fait ? Je veux dire, « simplement » ?
Les « No-Big Two » ?

Ha je continue de penser que Spawn a une grosse popularité méconnue dans des milieux des goodies, statuettes, collectionneurs, tatoueurs et un peu toute une forme de « underground », attiré par ses thèmes et son univers.
Sans avoir forcément lu les BD ou envie de lire les BD.

Qu’il ai une popularité en dehors du cercle des lecteurs de BD et pour des qualités esthétiques je veux bien le croire mais dans ce cas là j’y vois une manifestation de la popularité ou de qualité esthétique reconnu et apprécié dans d’autres milieu (Spawn is the new tribal tatoo). Ca procède au même genre d’absorption auquel le milieu musical procède (comme Bowie pouvait le faire par exemple).

Mais cela prouve t-il un caractère d’icône ? Je ne crois pas. En fait je pense que l’utilisation de ce terme procède au même amalgame et raccourcis que celui de « culte » utilisé à tout vas pour un film ou une série. On confond popularité et culte et on oublie la valeur intrinsèquement religieuse de ces termes qui conduit à n’avoir que très peu d’oeuvre pouvant être définit par ce terme.

L’icône c’est la représentation universelle que tout le monde comprend et connait même en n’étant pas croyant (et que l’on se doit de prier en tant que croyant). Je ne suis pas catholique mais je sais ce que représente la croix ou je reconnais la vierge marie quand je vois une de ses représentations. De la même manière, ma tante perdue au fin fond du Cantal, je lui montre le logo de Batman, elle sait ce que cela représente.

Mmh oui, tout à fait.
Mais on parle de Batman, alors que par principe les Indépendants, ou les Hellboy / Spawn vu qu’on parlait du débat, ne seront pas reconnus hormis par les proches de ce milieu. Quoi qu’il arrive.
Et ça vient de ce statut « Indépendants ».

En indépendant, Snoopy ou Calvin & Hobbes sont connus d’un très grand nombre TMNT aussi

Mais les comic-strips, c’est un peu différent des comics de super-héros stricto-sensu, non ? :wink:

Oui.
Mais je pense que le très, très grand nombre ne sait pas qu’ils viennent des comics.

J’ai détesté ce truc bas-du-front et mal écrit. Tellement qu’il fait partie des quelques comics que j’ai revendus. Je préfère le deuxième crossover…

Ha, c’est rigolo cette forte divergence ! :smiley:
Je n’ai pas lu le deuxième.

Au tour de John Timms (et c’est assez éclectique) :

Marvel offre énormément de liberté créative à ses auteurs entre la fin des années 90 et le début des années 2000. Plusieurs en profitent pour des propositions étonnantes, et souvent réussies, même si les lecteurs ne suivent pas toujours.
Je tiens aujourd’hui à vous proposer l’une de ses tentatives : The Crew, où le scénariste phare de Black Panther marie les super-héros et le polar urbain, sombre et réaliste.
Un mariage étonnant, où War Machine est plongé dans l’enfer criminel d’un quartier de Brooklyn. Une saga étonnante et épatante, malgré quelques frustrations.
Une présentation et un avis ici : The Crew : quand Marvel Comics proposait un polar urbain et underground avec des superhéros - Top Comics

Ah tiens, ça fait partie des trucs pour lesquels je prépare une notule dans la discussion sur les rééditions Marvel. On va faire un cross-over !!!

Jim

Oooooh, j’ai hâte de lire ton avis alors. :slight_smile:
Ca a été une belle découverte, pour ma part, après des années à en entendre vaguement parler. J’ai quand même été un peu frustré par certains éléments que je décris dans l’article.

Bon, je ne cache pas que The Crew #5 a déclenché une envie de lire enfin Truth : Red, White & Black… et nous en reparlerons rapidement, a priori. :smiley:

Il sera positif : la série est dans la dernière intégrale des Black Panther de Priest, et j’en ai profité pour tout relire. Et c’est copieux, bien entendu.

Jim

Je m’en doute.
Je devrais relire le BP de Priest. Par principe, déjà ; et parce que, trop jeune, j’avais eu du mal à adhérer à la période Kirby et au passage de Kasper.

Moi, c’est la période Kasper qui m’ennuyait. Et à la relecture, même si je suis pas fan, j’aime bien la manière de gérer qu’a Priest : voix off de polar, tonalité millerienne, gestion de vieux personnages priestiens… Plein de qualités. Le principe ne m’emballe pas, mais la manière est futée.
Pour les références à Kirby, j’ai bien aimé : cette volonté d’intégrer des versions sinon contradictoires du moins aussi faciles à mélanger que l’eau et l’huile, ça me plaisait, et en plus il en tire quelque chose. Il parvient même à intégrer une histoire de Thor qu’il avait écrite en vue d’un fill-in dans la période Simonson. Tout cela a un côté morrisonnien, en quelque sorte, dans sa volonté syncrétique.

Jim

Oui, il semble que Priest suive définitivement le lien Black Panther / Batman avec une intrigue complètement polar urbain, sur un jeune justicier.
Mais le choc, la différence étaient rudes à encaisser à l’époque, car sans préparation. Ce qui a posteriori n’est pas une mauvaise chose, mais n’a pas plu au jeune fan de BP que j’étais.

C’est vrai.
Mais, encore jeune dans mon approche, j’ai trouvé ça « trop bizarre » pour moi, après les intrigues géopolitiques qui m’ont passionnées.