Ah oui, je vois ça dans leur cartouchier sur la droite.
Très intéressante, cette première partie. J’ai appris plein de trucs, notamment sur les projets communs à Lynch et Frost pré-« Twin Peaks ». J’avais entendu parler de « Goddess » (sur Marilyn Monroe) ou de « One Saliva Bubble » (un projet qui faisait… saliver, ha ha, car très accès comédie manifestement), mais de « The Lemurians », qui s’annonçait encore plus proto-« X-Files » que ne l’est « Twin Peaks ».
Il est d’ailleurs intéressant de constater que finalement la série de Lynch et Frost se présente à peu près comme la synthèse de tous ces projets avortés…
Rigolo aussi de voir comment Mark Frost lui-même était déstabilisé (voire à lire entre les lignes : pas toujours ravi) par les idées les plus loufoques de Lynch, souvent improvisées en fonction du menu à la cantine le midi sur le tournage des épisodes dont il avait la charge.
Il y en a, aberration, qui n avait jamais lu cages. On se demande vraiment !
Et il y en a qui n ont jamais vu twin peaks. Non mais franchement !
Alors pour se lancer dans twin peaks, je commence par quoi ?
La serie originale
Les deux premières saisons, puis le film (avec « The Missing Pieces » si t’es motivé), puis « The Return ».
Ah oui, et il est possible que tu en aies marre vers le milieu la seconde saison. Persiste. Le final puis tout ce qui est venu ensuite mérite amplement d’insister.
Ou le cas échéant ne pas hésiter à sauter allègrement des épisodes dans la deuxième saison si le besoin s’en fait sentir. Ce que j’ai fais pour passer directement aux trois derniers, encore que les deux derniers peuvent potentiellement suffire, tellement ça devenait pénible à suivre.
J’avais d’ailleurs visionné le film quasiment après la résolution du mystère initial en début de seconde saison parce qu’après c’est rapidement la chute libre. J’avais jeté l’éponge au bout de quelques épisodes parce que je n’y trouvais rien à sauver. Je n’ai repris le visionnage qu’au moment d’entamer The return mais même comme ça, j’ai du sauter trois ou quatre épisodes pour passer au dénouement qui retrouve un feeling et une étrangeté saisissantes en contraste avec ce qui a précédé.
Tout ça pour dire que l’intérêt potentiel que suscite l’ensemble peut varier sensiblement en fonction du spectateur qui s’y essaie. Si j’aime relativement bien la première saison et le début de la seconde, c’est réellement la vision du film qui s’est imprimée durablement en moi et la reprise avec The return qui ont mes faveurs.
Ben, c’est subjectif mais je dirais que c’est dommage de sauter ce « ventre mou » de la deuxième saison, selon moi en tout cas, car tout n’y est pas à jeter. En fait, un de mes passages préférés de la totalité de Twin Peaks (« I love you, sheriff Truman »), s’y trouve. Et, de plus, une bonne partie de la mythologie de cet univers y est aussi. C’est là que le principe des Lodges est évoqué, ainsi que tous les liens avec la Théosophie frostienne.
Disons que je dirais que si James est en train de chevaucher sa moto, il est temps d’aller se préparer un café et de revenir 20 minutes plus tard.
Ok
Merci pour ces retours.
J ai vu le film il y a longtemps. Un souvenir flou et pas seulement parce que cela remonte a longtemps
EPISODE 14 : La science-fiction dans tous ses états !!!
Emission un brin spéciale ce soir car intégralement consacrée à la SF… y compris la musique !!
Le programme cette semaine :
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Pour le cinoche, double rasade de films avec des péloches signées de jeunes espoirs du genre SF à l’écran, à savoir les excellents Justin Benson et Aaron Moorhead pour le fabuleux « Synchronic », et Brandon Cronenberg (fils de son illustre père) avec le furieux « Possessor ».
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Pour la littérature, retour sur le corpus d’un auteur méconnu et pourtant majeur du genre et de ses nombreuses déclinaisons (ici en l’occurrence, le cyberpunk), avec « Horizon Vertical » de K.W. Jeter.
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Pour la BD, suite d’une chronique entamée la saison dernière, avec l’évocation d’une nouvelle perle signée Philippe Druillet dans les années 70, l’incroyable « Delirius » (et on parlera également un peu de sa suite tardive, « Delirius 2 »).
Et pour la musique, ce sera :
« The Monster Pursues/Morbius Is Overcome », extrait de la BO révolutionnaire de « Planète Interdite » dans les années 50, par Louis et Bebe Barron, « .— », titre (en morse) d’un morceau des étranges black-métalleux australiens de Mesarthim, spécialisés dans l’évocation du cosmos et des corps célestes, « Ruins », morceau synthwave mâtiné de breakbeat à l’ambiance furieusement cyberpunk par Dan Terminus, et on conclue en beauté avec « Jack Luminous », fresque SF épique des canadiens géniaux de Voivod…!!!
« I have escaped the one who rules deep in space
He knows my name, I know his game
Now that I’m here, he will know where I am…
And he will get you too. »
Tu m’as déjà donné envie de revoir « Planète interdite ». Je l’avais visionné il y a plus de 20 ans et j’avais adoré.
Par contre, je n’avais jamais fait le lien avec « La tempête » qui est ma pièce préférée de Shakespeare (mais je ne l’ai lu que 10 ans plus tard).
Le revoir avec cette nouvelle grille de lecture sera très intéressant.
Par contre le morceau sans les images, ça reste assez plat (si on fait fi du côté avant-gardiste pour l’époque).
Vu leur nom, l’évocation du cosmos et de corps célestes n’est pas trop étonnant.
Quand au titre, tu as dû faire une erreur : sur leur album .- -… … . -. -.-. . (« absence » en morse), les pistes on pour noms leurs numéros : 1 pour la première piste, 2 pour la deuxième, etc., mais en morse… Donc .----, …—, …–, …-, … et -… !
Ici, je suppose que c’est donc la première piste : « .---- » et non « .— ».
C’est cool, un titre en morse, quand même.
La classe, ce serait un titre en braille ou en morse pour un morceau joué aux ondes Martenot ou au thérémine… ~___^
Tori.
Oui, je ne suis pas en désaccord, c’était un peu « risqué » de diffuser le morceau à poil comme ça si j’ose dire. Ce n’est pas fait pour ça. C’est presque plus un document d’époque qu’un morceau à proprement parler… Mais ça me démangeait de reparler de ce film et c’était l’occase avec ce programme 100 % SF cette semaine !! J’adore le film sans réserve, vraiment, même si c’est dur rétrospectivement de prendre Leslie Nielsen au sérieux dans son rôle de jeune premier…
SI tu revois le film avec « La Tempête » à l’esprit, tu vas reconnaître la trame globale et des personnages-clés (Morbius en Prospéro, etc…), sans souci.
Ouais, carrément, surtout le titre « Absence » !! Une vraie bonne idée.
Sinon, tu as raison pour le braille, après vérification, j’ai encore dit n’importe quoi au micro. 
Je n’ai pas encore écouté ton émission… Et, en l’occurrence, je m’aperçois que j’ai écrit « braille » à un endroit où je voulais écrire « morse »… Je corrige.
Tori.
Bon je confonds tout, faut que je revois ça… 
Et pour ceux qui veulent en savoir plus (bon, je n’ai pas parlé de La Tempête car mes connaissances shakespeariennes se limitent aux films que j’ai vus ^^) :
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EPISODE 15 : Le jour de l’enquête du Sheriff !!
Avant-dernière émission avant le reconf… euh, les prochaines vacances (dans ma zone en tout cas).
Le programme cette semaine :
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Pour le cinoche, retour sur une perle oubliée signée par l’un des cinéastes préférés de votre serviteur (pour ce que ça vaut), Nicolas Roeg, avec le sublime et virtuose « Bad Timing » / « Enquête sur une passion ».
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Pour la littérature, sur les bons conseils du camarade Vinch, on se penche sur « King County Sheriff », roman/poème en vers libres d’une noirceur peu commune… et d’une beauté sidérante.
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Pour la BD, on évoque le chef-d’oeuvre des frangins brésiliens Fabio Moon et Gabriel Ba, « Daytripper ».
Et pour la musique, ce sera :
« Songe », issu du génial « Couvre-Sang », dernier album en date de Ddent, « Serata », extrait du premier album des espoirs de la scène post-punk britannique Lice, « Flowers On Her Grave », morceau dark country (oui, ça existe) signé Silas J. Dirge, et on termine en beauté avec l’épique « Macabre Cabaret », par les joyeux drilles de My Dying Bride…!!!
« My soft white hands felt
The pulse of her neck
Her soul flows out like a river
Ashes spread wide »
C’est marrant mais en peu de temps sur le forum, il y a 2 œuvres « cultes » mises en avant et devant lesquelles je suis totalement passé à côté. Pourtant, je n’ai rien à leur reprocher sur le plan formel. C’est juste que je n’ai pas accroché.
Une de celles-ci est « Daytripper » (mais je ne l’ai lu qu’une fois et ça fait longtemps que me dis qu’il faudrait lui donner une seconde chance) et l’autre est « The Rocky Horror Picture Show » (j’avoue ne pas comprendre l’engouement pour celui-ci, le film et la musique m’ennuient profondément…).
Personne n’est parfait 