Un titre assez incroyable, en effet. J’ai adoré aussi.
Merci pour ta chronique de Strangehaven, je viens de commander les 3 tomes pour un tout petit peu plus de 20€.
Sinon, je suis ok avec toi, ça fait quelques semaines que je ponce le Wormrot! Vraiment un excellent album! En grind, t’as quand même oublié de citer Carcass, plus cultes que leurs premiers albums tu meurs (dans d’atroces souffrances).
Pour Host, j’avais entendu parler du projet mais je n’avais pas vu que 2 titres étaient sortis. Merci aussi!
Comme toi, j’ai écouté énormément « One second » (par contre, ça fait des années que je ne l’ai pas écouté, un peu peur que ça ait mal vieilli) et j’adore aussi « Host ». Par contre, j’ai totalement arrêté de les suivre après, un peu dégouté par « Believe in Nothing ». Je sais que les albums d’après ont plutôt bonne réputation. Il faudrait que je leur donne une chance.
Ah ! Il me semblait bien que ça se trouvait pas cher… Je les ai pris y’a quelques mois à 15 balles les trois, et en parfait état.
J’ai dû manquer d’autres références sur la scène grind (je suis loin d’en être un spécialiste, même si j’ai beaucoup de « sympathie » pour le genre, jusque dans sa dimension quasi humoristique), mais pour Carcass y’a une explication : je connais très mal le groupe, que je n’ai pratiquement jamais écouté (à part leur album le plus « abordable », presque classic rock, dont le nom m’échappe, et le tout dernier, qui m’a bien botté d’ailleurs). C’est un tort, je le sais…
Grosse grosse claque le Wormrot, vraiment. Comme je le dis durant la chronique, y’a des concerts qui déchirent sur Youtube, ça donne sacrément envie… surtout que je viens de voir que Napalm Death ne passerait pas par l’Atabal en début d’année, snif.
Concernant Paradise Lost, comme toi j’ai failli lâcher l’affaire avec « Believe In Nothing », leur pire album et d’assez loin, mais ils se sont rattrapés sur « Symbol Of Life » (je les ai vus deux fois sur la tournée qui a suivi d’ailleurs), et y’a des trucs vraiment très chouettes sur des albums plus récents comme « The Plague Within » ou « Medusa ». « One Second », perso, je trouve qu’il passe bien le test du temps qui passe, surtout si on le prend en partie pour une capsule temporelle des nineties finissantes… mais même sans ça, y’a des morceaux formidables dessus, vraiment. Je l’ai fait découvrir à ma compagne récemment (parce qu’elle a beaucoup aimé « Medusa », justement), et à la réécoute je me disais : putain je sais pourquoi je surkiffais ce truc à l’époque.
En parlant de Paradise Lost, je suis retombé sur cette photo chez mes parents à la Toussaint.
C’était après le concert à Bordeaux sur la tournée de « One Second ». Le groupe était allé chercher Nick Holmes dans le tour bus pour la photo (on voit bien qu’il est heureux d’être là ). On avait fini la soirée jusqu’à tard avec Greg Mackintosh et Aaron Aedy. Très sympas tous les deux!
Tu parles de « Heartwork »? Même s’il est très différent de leurs débuts, j’adore cet album. Un des meilleurs riffs d’intro de tous les temps!
Pour Wormrot, effectivement ça poutre bien en live (dommage que le chanteur se barre d’ailleurs) . Je vais me mater ta vidéo en entier dès demain.
Wow, cool !!! Sacré souvenir ça, j’imagine.
Effectivement, Nick Holmes fait honneur à sa réputation de joyeux drille là-dessus.
Pour Carcass, après vérification, c’est à « Swansong » que je pensais, presque stoner par moments. Mais je viens d’écouter le premier morceau de « Heartwork » (que je connaissais pas, donc), et je pense que c’est celui-là que j’aurais dû écouter… ça sonne !!!
Ouais, j’ai vu. Comme toujours, merci pour le clin d’œil dans l’émission. Toujours un plaisir.
Et la chaîne YT que tu évoquais, à l’origine du regain d’intérêt pour Strangehaven, c’est In Praise Of Shadows. Et je recommande chaudement. Je trouve assez exemplaire sa dernière vidéo, sur la figure de la dernière personne ayant été jugée en tant que sorcière, dans les années 70. Il en profite pour faire une autopsie de la ville où cela s’est passé, et dont il provient également.
Oui, c’est bien ça. Et c’est vrai que le mec fait du très bon boulot… Si on veut des renseignements factuels sur la genèse de « Strangehaven », sa vidéo est de très loin ce qu’on trouve de plus complet sur la toile. Et il y a une sorte de justice cosmique à ce que la publication de la vidéo (car la chaîne est très suivie) ait entraîné une explosion des ventes du titre, sur le site de Gary Spencer Millidge.
Faut que je regarde la vidéo que tu évoques, le sujet m’intéresse beaucoup évidemment !!
EPISODE 10 : Le neuvième papillon primordial !!!
C’est bientôt la trève des confiseurs, comme disent, euh, les confiseurs. Deux petites émissions nous attendent avant cette pause hivernale, dont celle de cette semaine…
On déroge un chouïa à la formule classique : ce soir, séries télé, BD, cinéma et musique sont au menu !!!
Pour les séries télé, nous évoquons « Les Papillons Noirs », excellente co-production Arte/Netflix menée de main(s) de maître(s) par Olivier Abbou et Bruno Merle. Dans ce thriller sévèrement mâtinée de giallo à l’italienne (miam), un écrivain en panne d’inspiration se ressource auprès d’un serial-killer désireux de lui confier la rédaction de ses mémoires. Puis tout se complique… En bonus, nous évoquerons aussi le roman « Les Papillons Noirs », qui n’est pas une novélisation du récit, mais… un roman écrit par un des personnages de la série ?!? Explications.
Pour la BD, double rasade cette semaine avec deux albums signés par l’excellent auteur canadien Jeff Lemire. « Le Labyrinthe inachevé » (qu’il écrit et dessine) et « Primordial » (qu’il écrit pour le compte du dessinateur Andrea Sorrentino, un collaborateur fréquent du canadien), Lemire fait la démonstration insolente de sa très bonne forme actuelle, avec deux récits très différents mais également poignants. Mention très bien à « Primordial », un conte SF animaliste de très très haute volée…
Pour le cinéma, retour sur une petite perle largement méconnue, voire oubliée, avec le premier long-métrage de William Peter Blatty (« L’Exorciste », version roman), intitulé « La Neuvième Configuration ». Fort d’un casting impérial et d’un scénario très original, le métrage est l’adaptation de « Twinkle Twinke, Killer Kane », écrit par Blatty lui-même en 1966. Discussions théologiques sur fond de syndrome post-traumatique, ça vous tente ?
Le tout est amoureusement agrémenté de bonne zique, comme d’hab’ : les patrons du black métal scandinave « canal historique », j’ai nommé Darkthrone, sont de retour avec « Astral Fortress », leur vingtième album, et on en écoute l’épique « The Sea Beneath The Seas Of The Sea » ; on replonge dans les années 90 avec « Nearly God », deuxième album de Tricky (pratiquement un side-project, en fait), dont est issu le beau et étrange « I Be The Prophet » ; les belges de Brutus reviennent en force avec « Unison Life », et on s’envoie du coup dans les esgourdes le puissant « Chainlife » ; enfin, on atterrit tout en douceur avec l’ambient/drone de Lull, vieux projet de Mick Harris (Scorn, ex-Napalm Death ou Painkiller) qui ressuscite après 15 ans d’absence avec « That Space Somewhere » dont est extrait « Way »…!!!
« I see the ceiling
And adjust to such a feeling
I be the prophet
Slay me, then we’ll cross it »
Vraiment très cool cet album de Darkthrone , je l’ai pas mal poncé également.
Depuis ce week-end, je me suis replongé dans le True Norwegian Black Metal suite à un concert (Iffernet et Céleste) puis conférence le lendemain à Cherbourg avec une mini-expo des photos de Peter Beste.
Il y avait aussi les Éditions Flammes Noires qui étaient présentes. Je leur ai pris « Mayhem les Archives de la Mort 1984-1994 » avec les écrits et photos perso de Necrobutcher (qui devait être présent mais a raté son avion… ). J’ai commencé et c’est très intéressant comme bouquin.
Pour info, depuis cette semaine, leurs livres sont « commandables » en librairie.
Eh bien figure-toi que la saison dernière, je devais avoir en interview le patron des éditions Flammes Noires… ça m’intéressait beaucoup d’interviewer un éditeur, ça ne m’est jamais arrivé et j’aurais eu plein de questions à poser, des questions de profane mais de profane très curieux on va dire. Pour diverses raisons, ça ne s’est pas fait (c’est un peu la faute à personne, pour le coup) mais je remettrais bien ça à l’occase ; je trouve leur politique éditoriale très intéressante.
Très très bon album, vraiment. Les trois derniers Darkthrone sont vraiment chouettes ; ça me fait plaisir que le groupe soit dans cette bonne spirale depuis 5 - 6 ans.
Tiens, Vinch, rien à vois : toi qui m’avais aiguillé vers cette autrice, tu as lu le dernier Nina Allan ? je l’ai pris à l’aveuglette, sans trop savoir ce que ça vaut…
Emilien est vraiment sympa et accessible. On a un peu discuté après la conférence. Je pense que ça pourrait donner une interview très intéressante.
Après « La course » que je n’avais pas aimé du tout et « La fracture » plus sympa mais où je ne retrouvais pas la Nina Allan que j’ai adoré dans « Complications » et « Stardust », « Le créateur de poupées » m’a beaucoup plu. J’y ai retrouvé toutes les bizarreries narratives et ambiguïtés qui me titillent en tant que lecteur.
Mon avis va un peu à contre courant des critiques qui préfèrent ses deux romans précédents.
Vu les thématiques du roman, je suis quasi-sûr que tu vas aimé.
Dernier petit point concernant l’humour de Darkthrone, je pensais que tu allais évoquer la pochette de l’album.
Ah c’est un magnifique chef-d’oeuvre, pour sûr…
J’avoue que ça me fait bien marrer, je suis un homme simple.
Effectivement, la quatrième de couv’ m’a alléché par le biais des thématiques exposées. Merci du tuyau, en tout cas !
Je l’ai quasiment fini hier soir (ça se lit vite car il y a beaucoup de photos). J’ai vraiment beaucoup aimé car finalement Necrobutcher raconte surtout des anecdotes et leur mode de vie à l’époque. On se rend compte que c’était vraiment des gamins qui rêvaient de l’international dans un coin paumé de Norvège. Il ne s’épanche pas du tout sur les drames. Je vais faire un petit mail aux Editions Flammes Noires pour dire que j’ai beaucoup aimé et une question juste par curiosité. En général dans ces petites maisons d’édition, j’ai toujours peur de la qualité de la traduction et de trop nombreuses coquilles (coucou Camion Blanc! ). Là, c’est impeccable (2 repérées dont une sur la 4ème de couverture, dommage pour celle-là) mais j’ai repéré 2 erreurs grossières et très étonnantes dans une maison d’édition en rapport avec la musique. A un moment, Necrobutcher parle de l’album « Peace of Mind » d’Iron Maiden et plus tard pendant l’enterrement d’Euronymous, il dit que la chanson « Shine on you » de Crazy Diamond est diffusée…
C’est plutôt moche et j’ai envie de lui demander si l’erreur est dans le texte original, faite par la traductrice ou corrigée par erreur par un correcteur. Ca m’intrigue…
Pour le titre de Pink Floyd (voire l’album de Maiden), ça m’étonnerait pas que ce soit ça ; c’est assez courant en fait, ce type « d’erreurs de bonne volonté », pourrions-nous dire…
Concernant Camion Blanc, je ne devrais pas le dire peut-être mais un de leurs auteurs m’a livré le « secret » de ces coquilles : c’est bien simple, il n’y a PAS de relecture. Ce qui me paraît complètement hallucinant (sans compter qu’il y a des gens crédités aux corrections, on se demande donc ce qu’ils foutent).
Emilien a traduit des bouquins pour eux avant de créer « Les flammes noires ». Sans le dire explicitement, il laissait également entendre qu’il n’y avait pas de relecture… Faut dire que dans certaines publications, ça se voit…
Ok, y’a du lourd, cette semaine. Comme toutes les semaines, vous me direz, mais ça reste fort appétissant, tout ça. Content de voir du Darkthrone, notamment. Ca reste, pour moi, le meilleur des groupes du fameux « canal historique » du BM.
Et donc, le chapitrage de cette semaine (désolé pour le délai, j’ai été un peu occupé):
2022.12.07 - (2:20) Darkthrone, (29:40) Olivier Abbou, Bruno Merle, Les Papillons Noirs, (1:15:57) Tricky, (1:25:02) Jeff Lemire, Le Labyrinthe inachevé, Primordial, Andrea Sorrentino, (2:06:55) Brutus, (2:16:42) William Peter Blatty, La Neuvième Configuration, (2:50:33) Mick Harris, Lull
Exactement ce que j’en dis en ouverture de l’émission !!
Merci, comme d’hab’ !!
Malheureusement, ce n’est pas le seul éditeur dans ce cas…
Ça fait partie des postes qui sont supprimés en premier pour faire des économies (mais c’est une vision à court terme : si les ça détourne les lecteurs des prochaines publications, c’est un très mauvais calcul).
Oui, hein.
Encore une histoire d’emplois fictifs… ~___^
Plus sérieusement, sur ces postes de « correction » ou de « relecture », on n’indique pas ce qu’ils ont corrigé ou relu… Rien ne dit qu’ils sont repassés sur tout le bouquin !
« C’est bon, j’ai vérifié que le sommaire correspondait bien au contenu » (et encore, j’ai déjà rencontré le cas où le sommaire n’était pas correct : ils avaient copié les numéros de pages de la VO, sauf que la VF avait des décalages, à cause de pages blanches en plus ou en moins, et d’une page de garde absente de la VO).
Ou « C’est bon, j’ai vérifié : les pages sont dans l’ordre » (là aussi, on a parfois des surprises, comme des mangas dont les pages sont mises dans le sens de lecture français, alors que le sens de lecture est en japonais… On se retrouve à lire le bouquin de gauche à droite, mais les pages de droite à gauche… Et c’est moche pour les doubles pages, dont la moitié droite se retrouve à gauche de la moitié gauche !) … ~___^
Tori.
Personnellement, je milite pour que tout le monde soit cité. Surtout d’ailleurs le responsable éditorial, qui est censément le… responsable de tout ce qui se passe dans le bouquin. Genre, si une faute est rajoutée par le truchement d’une correction maladroite (et ça arrive), et que seul le nom du traducteur est cité, il est fatalement pointé du doigt.
La relecture, c’est effectivement un souci. Pas seulement parce que, parfois, le poste saute. Mais aussi parfois parce que les délais sont parfois trop courts. Ça aussi, ça commence à devenir une mauvaise habitude chez les éditeurs : serrer les délais pour mille et mille raisons, parfois logiques, parfois pas (et souvent à l’accroissement des catalogues sans accroissement de l’équipe), sous l’effet de l’illusion que tout est dématérialisé donc rapide. Et si tout le monde est pressé (le relecteur qui relit plus de pages en moins de temps, le lettreur et le graphiste qui intègrent les corrections en moins de temps…), y a de la casse.
J’ai eu ça sur un bouquin que j’ai traduit, dont la VF avait changé l’ordre des entrées. Pour une raison qui ne m’a pas été expliquée (peut-être un changement entre le fichier de travail et l’édition VO définitive, ça arrive). Mais d’une entrée à l’autre, il y avait des renvois, et en changeant leur ordre, ça ne colle plus, et ça n’a pas été corrigé.
Jim
Je serais beaucoup plus mesuré que toi sur cette série qui, si elle est bel et bien un equivalent d un page turner comme tu le soulignes, elle n est surtout que cela. On regarde pour connaitre la suite et pour rien d autre.
Les thématiques que tu y a vu, si elle sont bien là par la force des choses, j ai trouvé qu elles n etaient en rien exploitées. Pire, je n ai pas cru un instant aux persos pour la simple raison qu ils ne sont pas du tout développés.
Du couple de tueurs, on nous dit la passion, mais en fait on ne saura rien de leur relation ni de ce qui les anime, à un tel point que lorsque solange retrouve son père et que la situation se precipite, on ne saura rien de ce qu ils se sont dit; la scène etant filmée de loin. L important est que la situation derape et non de faire l effort de l expliquer en créant des personnages avec une réelle psychologie.
Personnages fonctions donc qui ne sont là que pour assurer les twists, twists que l on peut par ailleurs tres vite deviner surtout lorsqu on comprend que c est bien sur les twists que la serie va reposer.
C est dommage d ailleurs, l histoire etait prometteuse et j ai été très déçu qu elle ne soit pas développée autour des personnages.
J ai été étonné par ailleurs que tu loues la réalisation de la série que j ai trouvé pour ma part m as-tu-vu et, en definitive, très creuse.
Alors peut être est ce que les giallos sont un genre que je ne connais pas et que je passe à côté de la série mais je ne crois pas. Je reconnais tout à fait qu elle est agreable à regarder et qu elle assure bien le show, mais il ne faut pas s attendre à du fond, la serie ne raconte rien et pour ma part donc en plus sans brio, mais les twists sont sympas et ce même si on les a vu venir de loin.
Je vais essayer de rattraper mon retard sur tes emissions et je commence donc par les dernières.