Je l’ai en VO, et j’en garde un souvenir ému.
Jim
Ah, cool, faudra que je me procure ça !! Merci.
Et pour ce qui est de sa vie antérieure de chien errant, précisons que Laika a effectivement été recueillie errant dans les rues de Moscou, si l’on en croit Lemire et les notes qui accompagnent la VF de « Primordial »…
Abadzis s’appuie là-dessus, et obtient un résultat épatant, plein d’émotion.
Ça me donne envie de le relire, et en même temps, j’ai pas le cœur à ça…
Jim
EPISODE 12 : Le pacte duel de Michael Moorcock !!
Cette semaine dans « Tumatxa! », on applique la bonne résolution pour cette année 2023 naissante : on ne change rigoureusement rien. C’est toujours long comme un jour sans pain, et ça cause cinéma, littérature, BD, musique…
Programme particulièrement copieux ce soir pour la reprise, mais qui s’en plaindra, hein ?
Pour le cinéma, attelons-nous donc à la filmographie du très prometteur Riley Stearns, dont le dernier long-métrage en date fait l’actualité… et pour la peine, comme c’est de la bonne came, c’est l’intégralité de son corpus que nous évoquerons à la faveur d’une chronique pas loin d’être aussi longue que l’un de ses films. Voici donc que ses trois films à ce jour, « Faults » (2014), « The Art of Self-Defense » (2019) et le petit dernier « Dual » passent à la moulinette. C’est bizarre, malaisant… et très très drôle.
Pour la BD, retour sur les travaux de jeunesse du génialoïde et regretté Satoshi Kon… mais ce ne sont pas ses films d’animation qui nous intéresseront cette fois. En effet, avant de signer certaines des oeuvres cinématographiques les plus marquantes des 25 dernières années, Kon fut un mangaka passionnant, comme en attestent « Fossiles de Rêves », compilation de ses tout premiers travaux de la deuxième moitié des années 80, et « Le Pacte de la Mer », son premier (et fort réussi) récit d’ampleur.
Pour la littérature, un vieil habitué s’invite au sommaire, déconnecté de toute actualité : Michael Moorcock en personne, à travers le volume que la collection « Le Livre d’or de la science-fiction » lui a consacré au début des années 80. Dans cette compilation de travaux de jeunesse (décidément), on délaisse volontairement le pan fantasy de son corpus pour se pencher comme le nom de la collection l’indique sur la pure SF… mais une SF fort singulière. Felipe Sagittarius, Lee Seward, Karl Glogauer et l’inoubliable Jerry Cornelius, entre autres, sont au menu de ce volume que tout fan conséquent de Moorcock ne peut ignorer !!
Le tout est soigneusement truffé de bonne zique comme il se doit : le collectif This Immortal Coil, voué à la célébration de la musique du mythique duo Coil, nous livre une version sublime du « Christmas Is Now Drawing Near » sur le tribute-album très réussi « The World Ended A Long Time Ago » ; le quatuor américain Black Math Horseman est de retour à la surprise générale avec un EP homonyme, et on en écoute le morceau introductif, également nommé « Black Math Horseman » pour fêter ça ; l’australien Ben Frost signe « Broken Spectre », un album de field recordings saisissant, en pleine forêt amazonienne, dont est issu l’étonnant « The Burning World » ; enfin, Justin Broadrick est déjà de retour dans l’émission aux commandes de Jesu, pour un nouvel EP surprise, « pity/piety », dont on écoute le long et très réussi premier morceau…!!!
« So proud and lofty is some sort of sin
Which many take delight and pleasure in
Whose conversation God doth much dislike
And yet He shakes His sword before He strikes »
Et le chapitrage:
2023.01.04 - (1:37) This Immortal Coil, (29:16) Riley Stearns, Faults, The Art of Self-Defense, Dual, (1:29:29) Black Math Horseman, (1:41:15) Satoshi Kon, Fossiles de Rêves, Le Pacte de la Mer, (2:31:15) Ben Frost, (2:43:16) Michael Moorcock, Le Livre d’or de la science-fiction, Le Cavalier Chaos, (3:11:15) Justin Broadrick, Jesu
Content que tu évoques ce recueil de nouvelles. Je me souviens distinctement m’être dit que je devrais t’en parler (surtout à cause de l’hommage à Burroughs / quasi-naissance de Jerry Cornelius). Puis ça m’était sorti de la tête. Du coup, satisfait que tu y sois arrivé par ton propre chemin. Curieux d’avoir ton avis sur tout ça
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Merci !!! 
Comme je le dis durant l’émission, trouvé par le plus grand des hasards au marché de Mauléon-Soule un samedi matin à un euro cinquante. 
Mais bien content de l’avoir trouvé, ouais. J’ai beaucoup aimé : je n’ai pas été surpris de kiffer les nouvelles consacrées à Cornelius et Una Persson, plus surpris par contre d’adhérer autant à certaines tentatives plus purement SF du jeune Moorcock.
Et « The Deep Fix », quelle friandise !!!
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Intéressant « Le pacte de la mer », j’avais acheté « Fossiles de rêves » à sa sortie mais j’étais complètement passé à côté de celui-là alors qu’ils sont sortis tous les deux dans la même période…
Je vais écouter ta chronique mais je pense déjà que je vais me l’acheter. 
Dans lequel certains travaux auraient mérité un nettoyage… Le grand format ne leur profite pas (j’ai la première édition, mais je ne crois pas que ça ait été corrigé pour la suivante : le problème vient des fichiers fournis par le Japon, malheureusement).
Tori.
Oui, c’est précisé d’ailleurs par des notes éditoriales ; sur certains travaux particuliers comme « Les Prisonniers » et « Le Dauphin du Désert », les planches originales ont en fait été perdues. Ce sont donc les pages éditées à l’époque dans Young Magazine ou autres qui ont été utilisées par défaut sur ces réimpressions, et le moins que l’on puisse dire c’est que ça se voit. Il y a un « grain » énorme sur ces pages…
Merci d’avoir évoqué la chro de France Culture sur Paprika, ça m’intéresse énormément (et faut que je remate le film, ça sera l’occasion).
Je vais écouter ça dès que j’aurai terminé ce dernier Tumatxa.
Hop ! Le lien :
D’ailleurs, as-tu lu le roman à l’origine de l’animé ?
J’ai plusieurs fois hésité mais peur d’être déçu…
Mais il y avait certainement moyen de les nettoyer… Quand on voit ce que certains amateurs font dans le domaine du scantrad (à partir de pages tirées des magazines de prépub japonais… Ce n’est plus le cas pour les titres récents, pour lesquels ils partent des prépubs numériques), on se dit qu’on aurait pu avoir mieux.
Tori.
Non, mais je l’ai commandé dans la foulée de l’émission. 
J’avais beaucoup aimé « Hell », un roman plus récent de Yasutaka Tsutsui ; d’autre part, il semblerait (toujours en me fiant à l’émission) que le roman diffère grandement de son adaptation. Le roman est plus sombre, plus « copieux » aussi sur le strict plan de l’intrigue.
Il est d’ailleurs édité en deux tomes pour la VF. Malheureusement, il semblerait que le premier soit annoncé manquant chez l’éditeur, mais ma libraire me tient au jus…
Je n’ai lu que « La traversée du temps » de Yasutaka Tsutsui mais je n’ai pas vu son adaptation.
Vraiment pas mal, si tu parles de l’anime signé par Hosoda.
Curieusement, c’est un des seuls Mamoru Hosoda que je n’ai pas vu (avec « Belle » son petit dernier)
Deux ans plus tard, les choses commencent à se préciser sur le retour de Tsukamoto. Spectrum Films s’est retrouvé dans l’incapacité d’exploiter en vidéo les films acquis car la sortie cinéma prévue avec le distributeur salles associé n’a pu être menée à bien pour un motif indépendant du distributeur. De fait, cela impliquait de renégocier les droits pour sortir les films exclusivement en vidéo mais il se trouve qu’un autre distributeur s’est positionné entretemps; Carlotta films vient d’annoncer dans sa carte de vœux pour la nouvelle année un cycle Tsukamoto Shinya en dix films sans précisions à ce stade concernant une éventuelle sortie cinéma - ça me paraît intenable pour dix films - ou exclusivement en vidéo.
Du côté de Spectrum films, ça se précise pour Shin Godzilla: un coffret DVD/blu-ray/UHD pour l’instant daté à octobre 2023 - ça peut évidemment bouger - qui s’annonce copieux par son contenu. Une sortie salles est à l’étude.
L’éditeur ne s’arrête pas là pour le cinéma d’Asie et du Japon en particulier puisque le planning promet une année chargée en sorties diverses et variées:
- un coffret dédié au travail du réalisateur Ishii Katsuhito avec Shark skin man and peach hip girl, Party 7, Survive style 5+, Redline et un court-métrage qui viennent compléter au catalogue The taste of tea et Funky forest : the first contact sortis en 2022; autant dire que le moi adolescent qui était fan d’Asano Tadanobu depuis la vision de Zatoïchi et The taste of tea est comblé
- un coffret dédié au travail d’Ishii Gakuryu, anciennement Ishii Sogo, qui présentera Electric dragon 80000V et Crazy thunder road
- Zeiram d’Amemiya Keita
- Un programme d’exploration du cinéma japonais contemporain avec notamment un focus sur le travail de Sonomura Kensuke, chorégraphe de combats - Baby assassins de Sakamoto Yûgo - et réalisateur des films Bad city et Hydra, ainsi que les sorties de films d’horizons divers comme Noise, Melancholic, Extraneous matter, Beyond the infinite two minutes, the woodsman and the rain
- des programmes consacrés aux travaux de réalisateurs japonais comme Obayashi Nobuhiko avec The girl who leap through time - très beau film adaptant La traversée du temps de Tsutsui - et The aimed school, Sai Yoichi (Kabuki city wars / Let Him Rest in Peace), Suo Masayuki (Sumo Do Sumo Don’t / Shall We Dance ?), Miike Takashi (Agitator, Yakuza Apocalypse et City of Lost Souls accompagné d’un livre écrit par Tom Mes)
Planning chargé également côté cinéma de Hong-Kong avec entre autres:
- Un coffret King Hu vol.2 qui proposera pas moins de 5 films avec en complément la réédition envisagée - ça semble acté mais je ne sais pas sous quel format - du numéro spécial Asie des Cahiers du Cinéma paru dans les années 1980
- l’exploration des filmographies de Mabel Cheung (Eight taels of gold, Soong sisters), Alex Law (echoes of the rainbow), Soi Cheang (Love Battlefield + Accident + Limbo), Kara Hui (Mrs K, At The End of Daybreak), Lawrence Ah Mon avec le diptyque Lee Rock, Moon Lee (Kickboxer’s Tears et Killer Angels), Andy Lau (Long Arm of the Law III, The First Time is the Last Time, Bloody Brotherhood et Dragon in Jail), Lin Ching-Hsia (Handsome Siblings et The Dragon Chronicles), etc… et Tsui Hark en embuscade avec la sortie imminente du coffret Seven swords et des projets dans les tuyaux pour quatre autres films du réalisateur (dont Shanghai blues) mais peut-être pas pour cette année
Oh, croisons les doigts !
Ah, merci : j’avais raté cette sortie !
Ah, ben celui-là, il ira bien à côté de mon coffret américain « Keita Amemiya collection » (qui contient Hakaider, Moon over Tao et Zeiram 2)…
Ah, ça m’intéresse, ça…
Tori.
Sacré boulot qu’effectue Spectrum Films, c’est cool qu’ils continuent sur leur lancée…
Concernant Tsukamoto, en effet des sorties salles pour autant de films, ça paraît compromis… mais qu’es-ce que j’aimerais voir ça !!
Quant à « Shin Godzilla », c’est pas trop tôt.
C’est quand même un des meilleurs films de la décennie écoulée, à mon humble avis.