TUMATXA : L'ÉMISSION !

EPISODE 24 : Les marcheurs de l’Enfer à l’éclat automnal

Après la roborative pause pascale, c’est le retour de « Tumatxa! », pour mon plus grand plaisir. Et le vôtre, bien sûr. Retour « en douceur », avec la formule classique : cinéma, littérature, BD, musique, bref la totale.

Pour le cinéma, c’est avec une joie non feinte que nous nous plongeons pour la première fois dans le corpus de l’excellent Alex Cox, et plus spécialement dans les deux westerns que le cinéaste anglais réalisa la même année, en 1987. Si « Straight To Hell » (calqué sur le modèle du western préféré de Cox, « Tire encore si tu peux » de Giulio Questi) tient plutôt de la pochade décontractée quoique jouissive, « Walker », avec un impérial Ed Harris dans le rôle-titre, est beaucoup plus ambitieux, et reflète avec brio le climat politique de son temps… et les penchants politiques de son auteur.

Pour la littérature, on colle à l’actualité brûlante, avec un gros morceau au menu : en effet, voici venir « Les Eclats » de Bret Easton Ellis !! Premier roman du prodige américain depuis 13 ans (eh oui), ce roman passionnant tient du dispositif « méta » (comme « Lunar Park »), met en scène un serial-killer (comme « American Psycho »), relate la jeunesse dorée pourrie par le fric et la came de l’auteur (comme « Moins que Zéro »), est conçue comme une fresque allégorique épique (comme « Glamorama »)… Bref, une oeuvre-somme, comme on dit quand on a la flemme de se creuser le citron. Et un coup de maître, si vous voulez mon avis.

Pour la BD, évoquons donc la travail du scénariste Daniel Kraus (associé au dessinateur Chris Shehan), avec le beau « Automnal », dont le très bel album VF (chez 404 Comics, encore du très bon boulot de leur part) se paie le luxe d’être 10 fois plus classe que sa contrepartie VO. Au menu : une mère et sa fille prises au piège d’une petite communauté rurale, alors que les feuilles mortes se ramassent à la pelle, dans un récit aux forts relents de folk-horror des grands jours, et servi par un graphisme épatant. Très recommandable.

Le tout est servi avec un zeste appuyé de musique, comme il se doit : Godflesh revient au mois de juin avec un nouvel album, « Purge », et on saute sur l’occasion pour en écouter le premier extrait, le très rentre-dedans « Nero » ; FACS, combo post-punk composé de membres des excellents Disappears, vient de sortir le sublime « Still Life In Decay », il nous faut donc écouter le lancinant « Still Life » pour la peine ; histoire de prolonger l’humeur particulière des écrits de Bret Easton Ellis, écoutons ensemble le « Vienna » d’Ultravox, le morceau préféré des protagonistes de son roman ; enfin, les black-métalleux de Dødheimsgard sont de retour (merci Thomas Detx pour le tuyau, voilà effectivement un sacré groupe) sont de retour après 7 ou 8 ans d’absence avec l’incroyable « Black Medium Current », dont j’ignore si les fans historiques du groupe (dont je ne suis pas) vont tomber raides dingues… mais quel album !!! On en écoute le surprenant single « Abyss Perihelion Transit »…

« Freedom looks like failure
There is no way out of here
There is no way out of here
The Abyss
I heard it speak
In my mind »

EPISODE 24 !!

Image Walker

Image Bret Easton Ellis

Image Automnal

C’est marrant mais dès que tu as commencé à parler de Godflesh, je me suis demandé si tu avais lu l’interview de New Noise. Je l’ai reçu hier et j’ai vraiment beaucoup aimé cet article.
Zoltar aborde le sujet avec beaucoup de bienveillance (l’anecdote du chien puis le fait qu’il se souvienne de chacun de leurs entretiens) et prépare doucement le lecteur. Comme tu le dis si bien, une fois que l’autisme est évoqué, tout devient clair pour ceux qui suivent Godflesh depuis longtemps.

Oui, complètement, et l’article aborde le sujet avec la bonne distance, et avec bienveillance en effet.

Accessoirement, toujours au sujet de Broadrick, j’ai vraiment hâte de jeter une oreille sur l’album de Loud As Giants, son projet commun avec l’excellent Dirk Serries (Fear Falls Burning, entre autres), qui sort dans deux petits jours…

Merci pour la citation ! :wink: J’avais été lapidaire dans mon avis pour éviter de te spoiler. Mais mon avis reste le même. Je le mets pour l’instant au même niveau que « Lunar Park ». Plus de 3 semaines après avoir achevé sa lecture il m’en reste des images fortes ce qui est très bon signe.
Dans mes préférés, j’ajouterais « American Psycho » car il s’insère parfaitement dans le triptyque informel que j’adore regroupant également « Le Démon » de Selby et « L’homme dé » de Rhinehart.

Et merci également pour FACS que je ne connaissais que de nom, je pense que je vais adorer. Pour la petite anecdote, je me suis mis à la basse depuis 15 jours et j’adore vraiment cet instrument parfaitement adapté à mes goûts et à mes gros doigts boudinés. :grin:
Le morceau que tu partages est tout ce que j’aime et je pense que je vais essayer de le jouer. A l’oreille, ça ne me paraît pas trop compliqué et j’adore le côté répétitif.

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Oui, moi aussi il me reste bien en tête après coup… à tel point que ça a été difficile d’embrayer sur d’autres lectures, en fait. Ce qui est, en effet, très bon signe. :slight_smile:

J’ai insisté pendant l’émission mais j’en remets une couche : ce disque, « Still Life In Decay », est une putain de tuerie (excuse my french :wink: ).

Ah génial !!! Voilà qui est cool.
Y’a pas de moments idéals pour s’y coller : ma compagne s’est mise à la guitare y’a quelques mois et elle s’éclate comme une ado. :slight_smile:

Et voilà pour le chapitrage:
2023.04.26 - (2:43) Godflesh, (20:36) Alex Cox, Straight To Hell, Walker, (1:10:20) FACS, (1:22:05) Bret Easton Ellis, Les Éclats, (2:09:52) Ultravox, (2:17:03) Daniel Kraus, Chris Shehan, Automnal, (2:38:40) Dødheimsgard

Programme fort alléchant cette semaine, dis-moi.

Content que tu évoques le travail d’Alex Cox. Clairement quelqu’un pour qui j’ai le plus vif intérêt. J’ai vu les deux films dont tu parles. « Straight To Hell », disons que c’est une pochade éminemment sympathique, en partie grâce à ses défauts qui restent néanmoins nombreux. Par contre, avec « Walker » (non, pas Texas Ranger), là, on attaque du lourd. Presque au niveau de ce qui reste, à mon sens, son chef d’œuvre, « Repo Man » (bien sûr). Mais, plus encore, je suis intéressé par le personnage, cette espèce de figure souterraine mais néanmoins relativement centrale de la cinéphilie de genre (surtout britannique, de fait). Un gars intriguant. Curieux de voir ce que tu en diras.

En pour Ultravox, outre la filiation avec « Les Éclats », c’est chouette que tu l’évoques vite fait. Je suis en pleine redécouverte, en ce moment, de ce groupe mais aussi de la carrière solo d’un de ses membres, John Foxx. J’avais écouté, il y a quelques années, son premier album tout seul, « Metamatic », qui jouit d’une réputation un peu mythique dans le milieu des fans de la frange la plus électronique de la new wave. Il ne m’avait pas du tout convaincu. J’avais un peu pensé à un succédané de David Sylvian et Ryuichi Sakamoto (RIP) et j’avais laissé tomber l’affaire. Hors, il a sorti, il y a quelques mois, un album dont le principe m’a attiré comme un petit pot de miel attire un gros bourdon. Il s’agissait de « The Arcades Project », adaptation du mythique projet psychogéographique de Walter Benjamin du même nom, hélas inachevé. Il s’agit d’un album de pure ambient, visiblement sous très forte influence Eno mais d’une qualité que je trouve assez estimable. Du coup, j’ai un peu eu le sentiment que j’étais passé à coté de la carrière de Foxx et suis en train de réévaluer cela à l’aune de cette redécouverte. Prochaine étape: son album ballardien, « B-Movie (Ballardian Video Neuronica) ». Du coup, curieux de voir ce que tu dis (et ce qu’Ellis dit) d’Ultravox, par extension.

Pour « Automnal », évidemment, j’en avais entendu parler mais n’en ai pas encore fait l’acquisition. Ça a certainement l’air de toute beauté, effectivement. A l’aune de ta chronique, j’imagine qu’il me faudra me procurer ça séance tenante. D’autant plus avec la beauté purement plastique des éditions 404, c’est vrai. Mon édition d’« Everything » trône en belle place sur ma table de chevet.

Bon, si tu parles de folk horror, je me doute bien que j’aurai droit à ma citation également. Donc, que ce soit dit préemptivement, merci, camarade. Toujours un plaisir d’entendre ton approche, que je partage globalement, sur ce sujet qui me tient particulièrement à cœur, comme tu le sais.

En tous cas, comme toujours, merci pour l’épisode. Toujours aussi intéressant, au long de ces années d’écoute.

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Et juste pour info, je suis tombé sur une des prochaines sorties de l’éditeur Monsieur Toussaint Louverture. C’est le roman « Swan Song » de Robert McCammon. Je ne connais pas du tout l’auteur mais le descriptif et les quelques avis VO que j’ai lu me tentent bien. Ajoute à ça une couverture type pulp et tu imagineras que je suis dans les starting blocks.
Je mets le lien de la page de présentation car je pense que ça pourrait te plaire ainsi qu’aux auditeurs de Tumatxa :

Ça sort en 2 volumes à la mi-mai. Pas sûr que je résiste longtemps ! :grin:

Tu ne te trompes pas, j’ai bien prévu de me pencher là-dessus d’ici la fin de la saison… :wink:

Merci !! :slight_smile:

Ah oui, clairement. J’ai même été surpris par l’ampleur du film, la première fois où je l’ai vu. Et après, bizarrement, ce qui m’a frappé, c’est la veine « bouffonne » (dans le bon sens du terme, j’entends) qui arrive à se glisser dans le projet, malgré la gravité des thématiques évoquées. Le coup des anachronismes volontaires, c’est quand même une idée assez démente. Simple, mais géniale.
Le perso est effectivement très intéressant, brillant et complètement cintré. Tu penses à des titres particuliers concernant sa place dans le cinéma de genre britannique ? A part « Queimada » de Pontecorvo, je ne vois pas…

Pas grand chose honnêtement, je connais très mal le groupe. Mais j’ai ma petite fascination pour « Vienna » (Ellis aussi bien sûr, et il l’explique bien, lui, dans son roman), certainement à cause de la connexion au « Troisième Homme » de Carol Reed, auquel le morceau fait allusion.
Je note avec intérêt que Foxx a des goûts sûrs en matière de références littéraires, entre Benjamin et Ballard, il y a pire… :slight_smile:

Ha ha !! Oui, c’est bien le cas.
Et je pense que tu trouveras en effet de l’intérêt à « Automnal », qui assume crânement sa filiation au genre, de façon à la fois voyante (quelques tropes incontournables) et subtile (une ruse narrative notamment que je détaille dans ma chronique et qui fait très « folk horror »).

Merci à toi !!!

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J’ai achevé la lecture du dernier Clément Millian hier soir. Bien que j’ai aimé retrouver son style incisif et sec ainsi qu’une ambiance finale bien tendue, il y a un détail qui m’a régulièrement sorti de ce « Conte Parisien Violent ».
Je ne sais pas si Clément s’y connait beaucoup en skate mais j’ai trouvé qu’à chaque fois qu’il en parlait ça sonnait faux ou que ce n’était pas crédible vis à vis de la scène. C’est con mais ce genre de détails (qui reviennent souvent dans ce roman) arrivent à gâcher mon plaisir de lecture.
Je pense tout de même que sans ça, il reste très en dessous du « Triomphant » qui m’avait réellement estomaqué et que je place très haut dans les livres qui m’ont marqué ces dernières années.

Ecoute, je crois bien me rappeler qu’il a effectivement pratiqué le skate, même s’il n’était pas à Paris ou à Stalingrad à ce moment de sa vie. Voilà bien le genre de détails qui perso m’est complètement passé au-dessus de la tête : à part deux ou trois gamelles humiliantes à mon adolescence, ma culture skate est proche du néant total. :wink:
Si j’ai plus aimé « Un conte parisien violent » que toi, il me semble, je suis quand même d’accord avec ton constat : c’est en-dessous de « Le Triomphant », roman qui m’avait estomaqué autant que toi à l’époque. D’ailleurs bonne nouvelle : parmi les projets qui occupent Clément en ce moment (car comme il l’explique en entretien, il a toujours plusieurs textes sur le feu en même temps), il y en a au moins un qui constitue un retour à l’univers médiéval du « Triomphant ». Pas nécessairement une suite, mais plutôt un autre récit qui se passerait dans le même univers fictionnel. Et ça j’ai vraiment hâte pour le coup !

Ah, non, pardon. Je me suis mal exprimé. C’est ça d’envoyer des messages en faisant 5 autres trucs en même temps, et sans se relire. Je voulais parler d’Alex Cox, qui me semble avoir un peu cette aura de parrain pour la cinéphilie de genre britannique. Et même un peu au-delà: je ne m’attendais pas à le voir au casting du « Mad God » de Phil Tippett (dont on parle pas mal en ce moment, pas encore vu).

Mais tu fais bien d’évoquer « Queimada ». Venant d’une famille de gauchistes pied-noirs, je suis bien sûr familier avec Pontecorvo, mais j’avais oublié ce film-là. Il faudrait que je me penche sur son cas.

Et en références musicales, c’est solide aussi. Outre l’ombre d’Eno qui reste assez incontournable à son écoute, il a également collaboré avec Theo Travis (de Gong, Soft Machine, King Crimson, The Tangent…), Robin Guthrie (des Cocteau Twins) et Harold Budd, entre autres. On a vu pire comme compagnons de route.

Ah oui, complètement. J’en parle durant la chronique : son émission « Moviedrome » sur la BBC entre la fin des années 80 et le milieu des années 90 a eu une importance considérable sur la génération des gamins friands de cinoche de genre ou en marge qui sont nés dans les années 70. Edgar Wright et Ben Wheatley, notamment, ont déjà signalé leur dette à l’égard de ce programme qui est resté dans les mémoires manifestement (Alex Cox n’en a pas été le seul présentateur d’ailleurs). J’imagine qu’on pourrait faire un parallèle avec le travail de défrichage de Dionnet sur « Cinéma de quartier » et « Quartier interdit », dans une certaine mesure…

Ah ben oui, on l’a écouté il n’y a pas si longtemps pour son album d’impros collaboratif avec Robert Fripp… Mais pour être franc, j’ignorais qu’il avait un tableau de chasse si prestigieux !! La classe.

EPISODE 25 : La SF dans tous ses états !!!

Cette semaine dans « Tumatxa! », émission spéciale Science-Fiction !!! Certes, ce n’est pas que le genre soit peu représenté habituellement au menu de cette émission, bien au contraire ; mais cette semaine, la SF envahit littéralement tout le sommaire !!!

Cinéma, littérature (essai et fiction), BD, musique : tel est le programme de l’émission, plutôt en résonance avec l’actualité, qui plus est. Veinards que vous êtes.

Pour le cinéma, retour sur un chef-d’oeuvre maudit du cinéma de SF européen, récemment confié aux bons soins du Chat Qui Fume pour une réédition qui redonne tout son lustre à ce film qui n’en méritait pas moins : « Sur le Globe d’argent » d’Andrzej Żuławski est là, dans toute sa splendeur, sous vos yeux ébahis. Adaptation de la « Trilogie lunaire » du grand-oncle Jerzy Żuławski, le film, proprement assassiné par les autorités polonaises de l’époque et amputé d’une partie de ses scènes-clé , est truffé de visions proprement sidérantes, même dans cette version inachevée.

Pour la littérature, évoquons un essai, comme nous l’avons finalement peu fait depuis le début de la saison, avec l’épatant « Traité des mondes factices » de Pierre Déléage. Anthropologue, philosophe, traducteur, directeur de recherche au CNRS, l’auteur est également incollable sur la science-fiction, et notamment son versant littéraire historique. Dans cet essai iconoclaste, il se penche avec beaucoup de bonheur sur la thématique des mondes truqués, clos sur eux-mêmes, falsifiés et piégeux, à la recherche de nouveaux modes de pensée… Sans surprise, l’essai (paru dans l’excellente collection Perspectives critiques dirigée par Laurent de Sutter, aux PUF) consacre une bonne part de ses pages au grand Philip K. Dick, et c’est passionnant.

Pour la littérature toujours, mais versant fictionnel cette fois, penchons sur un court roman, ou une longue nouvelle, bref une novella signé par l’excellent Fritz Leiber, et initialement paru en 1962. Dans « Le pense-bête », Leiber fait office de prophète (peut-être à son corps défendant) à la troublante prescience, en anticipant notre rapport trouble et addictif à la technologie, quitte à en abandonner notre libre-arbitre. Avec le savoir-faire stylistique qui est le sien, l’auteur maîtrise la rupture tonal comme personne et bascule d’un récit léger et presque badin à un quasi cauchemar éveillé. Très fort !!

Pour la bande dessinée, revenons sur un titre tout récent paru chez Albin Michel, « Vega » de Yann Legendre et Serge Lehman. A la faveur de planches magnifiques au chromatisme flamboyant et au feeling rétro-futuriste (dans la meilleure acception du terme), le récit, sorte de thriller politico/techno/écologique, se déploie avec aisance et fluidité, en présentant un ensemble de pistes thématiques d’une densité remarquable. Et, encore une fois, c’est vraiment, vraiment très beau. Très fort (bis) !!

Le tout est dûment accompagné de musique venue de l’espace : le trio de Pittsburgh Spotlights revient avec l’album « Alchemy For The Dead », dont le puissant « Sunset Burial » est issu ; en attendant d’écouter le dernier Fever Ray, retour sur le projet précédent de Karin Dreijer, The Knife, dont on écoute l’irrésistible hit de 2006, « Silent Shout » ; passé complètement sous les radars l’été dernier, le fabuleux « Black Fellflower Stream » (et pas « fellflower black stream », comme je l’ai répété pendant toute ma chronique) est l’unique album à ce jour de Sunrise Motion Patriot, et c’est sacrément bien, comme en atteste le titre inaugural « Sunrise Labyrinthian » ; petite rasade de death-métal horrifico-spatial avec Labyrinth Of Stars et son album « Spectrum Xenomorph », dont on écoute l’implacable « Dissolving Into The Eternal Nothingness »; enfin, on termine en dansant comme des petits fous sur « Living In Recycled Times » signé The Orb, extait de leur excellent dernier album « Prism » !!!

« If I explain it once thoroughly
He’ll have you later 'cause it’s never free
You were at the gigantic spree
I caught a glimpse now it haunts me »

EPISODE 25 !!

Image Zulawski

Image Mondes factices

Image Fritz Leiber

Image Vega

Petite question en passant… En t’écoutant parler de la carrière de Zulawski, j’ai eu l’impression d’avoir déjà entendu parler de tout ça ? Est-ce que ce serait Pacôme Thiellement dans un de ses ouvrages? :thinking:
Je ne vois pas où ça serait sinon, vu que ne lis pas grand chose concernant le cinéma …

Il ne me semble pas que Thiellement ait jamais écrit sur Zulawski, enfin, pas dans mon souvenir, non…

Dommage, ça m’aurait évité de continuer à chercher… :sweat_smile:

Et voilà pour le chapitrage: 2023.05.03 - (3:44) Spotlights, (22:09) Sur le Globe d’argent, Andrzej Żuławski, Jerzy Żuławski, (1:15:56) Karin Dreijer, The Knife, (1:23:51) Traité des mondes factices, Pierre Déléage, (2:03:10) Sunrise Motion Patriot, (2:12:52) Fritz Leiber, Le pense-bête, (2:33:41) Labyrinth Of Stars, (2:42:45) Vega, Yann Legendre, Serge Lehman, (3:06:26) The Orb

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Merci Manu !!

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Les 2 livres que tu présentes ont l’air super intéressants. Je pense que je vais sauter le pas.
Vu comment tu le présentes, bien évidemment que ce « pense-bête » fait penser à nos smartphones actuellement. La première conséquence est l’amoindrissement du travail de la mémoire et potentiellement avec le développement des IA, l’amoindrissement des travaux de création et réflexion. Cette montée en puissance rapide me fait réellement peur…

Sinon, la partie de Philip K Dick de l’essai m’intéresse très fortement. C’est un écrivain que je mets très haut pour ses idées. Là où ça coince souvent pour moi, c’est le développement qui est parfois hasardeux (le style, ça ne me dérange pas si tout le reste est bon). Une de mes idées préférées, c’est celle de « La vérité avant-dernière » par exemple. C’est sidérant de lucidité et ça colle à pleins de situations actuelles (en poussant les potards au maximum, de la SF quoi…). Par contre, j’ai souvenir de m’être bien fait chié sur certains passages en le lisant. Même mon roman préféré « Le Dieu venu du Centaure » est loin d’être exempt de défaut…