TUMATXA : L'ÉMISSION !

Ne t’attends pas à un chef-d’oeuvre méconnu, ce n’est pas vraiment le cas. :sweat_smile:

1 « J'aime »

Moi, je l’aime bien, toute proportion gardée, cette adaptation de « Malpertuis », mais c’est plus une curiosité qu’autre chose, effectivement. Et certainement pas au niveau du roman.

Ceci dit, l’autre film de Harry Kümel, « Les Lèvres Rouges » (sans doute plus connu sous son titre d’exploitation international, « Daughters of Darkness »), son film sur l’aristocratie vampirique avec Delphine Seyrig, est bien plus intéressant. Très belle musique de François de Roubaix aussi, si je me souviens bien.

1 « J'aime »

Oui, clairement. Adaptation libre de l’histoire de la fameuse Comtesse Bathory…

1 « J'aime »

Allez, je me suis bougé un peu. Voilà le chapitrage:

2025.01.08 - (4:57) Godflesh, (19:42) Aurélien Lemant, Judas, Jeff Loveness, Jakub Rebelka, (1:33:51) Abstrakt Algebra, (1:44:30) Wong Kar-Wai, Les Anges Déchus, (2:28:09) Painkiller, (2:41:01) Jean Ray, Malpertuis, (3:20:36) Ingurgitating Oblivion

Et bonne année, tout le monde

1 « J'aime »

Merci ! Et meilleurs voeux, bien sûr !! ^^

1 « J'aime »

C’est marrant! A l’écoute, j’ai trouvé que le chanteur avait un registre vocal très proche du tien. Il y en a pleins d’intonations qui sont similaires. On m’aurait dit que c’était toi, j’y aurais cru sans sourciller. Très chouette morceau d’ailleurs.
Et sinon, je n’ai pas fini d’écouter l’émission mais déjà merci pour cet entretien passionnant avec Aurélien Lemant.

1 « J'aime »

Ha ! Voilà qui me fait bien plaisir, car j’aime beaucoup le chant de Mats Leven… lyrique mais cagneux, avec une tessiture de voix assez vaste, des intonations intéressantes dans les graves notamment, ce qui manque habituellement aux chanteurs de heavy metal… donc je le prends comme un gros compliment, merci !!

Concernant l’entretien avec Aurélien, j’en suis également très satisfait. C’est vraiment l’archétype de l’intervenant passionnant et passionné, sans filtre (il est très direct dans ses appréciations). Je crois que l’entretien enrichit la lecture de « Judas » et c’etait l’objet pour moi. Vraiment hâte d’echanger avec lui sur Black Sabbath comme on l’annonce en fin d’entretien…

Allez, un peu de teasing pour l’émission de cette semaine, que j’enregistre ce soir…
A nouveau un invité, UNE invitée en l’occurrence : on parlera planche à clous, turbans et il sera question de voir l’invisible. Stay tuned !!

3 « J'aime »

Ahahahah… avant même les indices, j’avais deviné.
Bon enregistrement, bon moment et j’ai hâte d’écouter ça.

1 « J'aime »

À « UNE invitée », j’ai pensé à quelqu’un, et les indices ont confirmé.
Cool.

Jim

2 « J'aime »

Voilà.

…et au final, entretien très dense et riche avec Fleur Hopkins-Loféron, que vous aviez donc reconnue, sur son dernier ouvrage « Les Nouveaux Fakirs » mais aussi sur son travail de manière plus générale. Ce sera en ligne demain !

3 « J'aime »

:rofl::rofl::rofl: On a tous trouvé rien qu’avec le « UNE ». On ne serait pas conditionnés… Mais par qui? :grin:

Et sinon, as-tu écouté le « Faded Dream » de Neon Nightmare ?
Je me l’étais mis sur ma liste suite à la « chronique » de l’album dans le dernier New Noise.
Et effectivement, c’est exactement ce qui est décrit. C’est limite du foutage de gueule… Il y a tant de plans pompés stricto sensu de Type O Negative.
C’est typiquement le genre d’album qui pourrait être fait par une intelligence artificielle.
Malgré tout ça, il passe très bien en fond sonore pendant que je cuisine. :grin:

Oui… et c’est too much pour moi aussi. A ce point-là ça n’a plus grand intérêt (sinon en fond, comme tu dis, éventuellement).
Il y a certainement d’autres exemples de groupes qui pompent allègrement des collègues jusqu’à sonner exactement pareil, voire des scènes que l’on peut moquer par la trop grande uniformité des groupes qui la composent ; ça existe évidemment. Mais dans le cas d’un groupe à l’identité aussi forte que Type O Negative, ça devient tout de suite limite parodique.
Pas aimé l’album du coup.

Je me doutais que tu n’aurais pas résisté à cette chronique… :grin:
Je mets quand même une copie pour ceux qui ne lisent pas New Noise :

En tout cas, je pensais que ça allait être très inspiré par TON mais pas un pur pompage comme cela… Ça aura eu le mérite de me faire rigoler un peu et de me redonner envie de réécouter la version originale.

Oui, voilà, ça a au moins le mérite de donner envie de ressortir les Type O…

(Drago met quand même 7,5 sur 10, étonnant)

EPISODE 13 : Fakirs et Vampires en Afrique !!

Deuxième émission de l’année pour « Tumatxa! »… et deuxième émission d’affilée consacrée largement à un entretien ! C’est la fête !!

Littérature (via un entretien, donc), cinéma (actualité brûlante), BD, (retour d’un auteur majeur du comic book américain en VF), le tout en musique : tel est le (fabuleux) programme de la semaine.

Pour la littérature, nous avons l’immense joie cette semaine d’accueillir Fleur Hopkins-Loféron, qui vient de signer un essai aussi drôle que passionnant, « Les Nouveaux Fakirs », chez PUF, dans l’excellente collection Perspectives Critiques. Déjà à la manoeuvre sur le monumental « Voir l’invisible - Histoire visuelle du mouvement merveilleux-scientifique (1909-1930) », que nous aurons d’ailleurs l’occasion d’évoquer, Fleur signe là une histoire du néo-fakirisme, cette branche de l’ésotérisme/occultisme tellement en vogue sur la fin du 19ème et la première moitié du 20ème siècle. A travers la figure controversée du fakir Tahra Bey, à la fois atypique et archétypale, nous suivons les péripéties de ces artistes de music-hall d’un genre bien particulier, entre esbroufe et arnaques, et tellement révélateur du zeitgeist de l’époque. On en profitera pour parler paradigmes scientifiques, dolorisme christique, body art, et bien d’autres choses encore.

Que Fleur soit ici à nouveau remerciée pour sa gentillesse et sa disponibilité, et pour cet entretien très dense et riche !!! Nous aurons à coup sûr l’occasion de nous entretenir à nouveau avec elle, rendez-vous est pris !

Pour le cinéma, nous évoquons l’actualité immédiate avec le quatrième long-métrage du décidément très doué Robert Eggers, avec son « Nosferatu », relecture du métrage légendaire de Murnau, déjà « remaké » par les bons soins de Werner Herzog dans les années 70. On pouvait légitimement exprimer quelques doutes sur le bien-fondé de la démarche du cinéaste américain, et force est de constater que le film déçoit un brin (moi en tout cas)… mais quelle démonstration de force « technique » !! Eggers est un réalisateur incroyablement doué, c’est une certitude, malgré une petite confusion thématique et un rythme mal maîtrisé sur la deuxième moitié du métrage. Qu’est-ce que c’est beau.

Pour la BD, c’est un plaisir inouï que de s’atteler à nouveau sur le corpus de l’immense Barry Windsor-Smith, génie incontesté du comic-book américain de ces 50 dernières années. Dans « Adastra In Africa », édité récemment pour la première fois en VF par Delcourt dans un magnifique album, le dessinateur-scénariste donne une suite officieuse aux deux volets de « Lifedeath », récit consacré au personnage d’Ororo/Tornade dans les « Uncanny X-Men » de Chris Claremont. BD à la genèse éminemment complexe, « Adastra In Africa », sans grande surprise, est une splendeur visuelle à se crever les yeux de bonheur. Quelque part entre Jack Kirby et Alfons Mucha, Windsor-Smith confirme tout le bien que l’on pouvait penser de son impressionnant travail. Superbe !!

Le tout est bien entendu rythmé par de la bonne zique comme on aime bien le faire ici : Richard D. James nous pond un album à la limite du foutage de gueule avec « Music From The Merch Desk », mais comme d’habitude on y trouve quand même des choses formidables, comme l’excellent « Soundlab20 » ; les finlandais d’Oranssi Pazuzu (ça c’est du nom) frappent fort avec leur dernier album « Muuntautuja », comme en atteste « Ikikäärme », avant-dernier morceau de l’album ; les suédois d’At The Gates fêtent les trente ans du fameux « Slaughter Of The Soul », et pour la peine on en écoute l’inoubliable opener « Blinded By Fear » ; enfin, retrouvons la troublante Ethel Cain avec son deuxième long, « Perverts », album éprouvant qui a tout de même le bon goût de s’achever sur le très beau « Amber Waves »…!!

« I cast aside my chains
Fall from reality
Purgatory unleashed
Now burn the face of the Earth »

EPISODE 13 !!!

2 « J'aime »

Et voilà pour le chapitrage:

2025.01.15 - (4:11) Richard D. James, (18:45) Fleur Hopkins-Loféron, « Les Nouveaux Fakirs », (1:25:31) Oranssi Pazuzu, (1:38:37) Robert Eggers, « Nosferatu », (2:35:22) At The Gates, (2:44:28) Barry Windsor-Smith, « Adastra in Africa », (3:16:00) Ethel Cain

1 « J'aime »

Qui vient donc de passer devant une antho lehmaniane dans la pile.