Tiens, dans la continuité du foutage de gueule qu’est l’album d’Aphex Twin, ce qui me frappe, c’est qu’il utilise la police d’écriture de Fort Boyard. Je sais que c’est diffusé à la tv britannique. Ca ouvre des perspectives d’interprétation fascinantes pour cet album, à n’en point douter
Ha ha ha !! Ah oui, je n’avais pas fait le lien mais je vois bien le genre, en effet…
Je la poste, la pochette, que l’on voit à quel genre de blagues on a à faire :
Tiens, en parlant de Ethel Cain, j’étais sûr d’avoir découvert par une recommandation plus qu’élogieuse de sa part l’artiste Grouper. Mais pas moyen de remettre la main sur sa citation. En tout cas, c’est très bien, je trouve.
Et si, musicalement, effectivement, on est des territoires vaguement similaires, je pense que la comparaison avec Ethel Cain a aussi été faite pour des raisons biographiques. Grouper est également le projet solo d’une chanteuse, Liz Harris, dont l’enfance et l’identité en général a été façonnée par un groupe religieux radical. Si, dans le cas d’Ethel Cain, il s’agissait de baptistes, pour Grouper, on était sur un culte nommé « The Fourth Way », inspiré de l’ésotérisme syncrétique de Gurdjieff, dont le surnom était « The Group », d’où le pseudo choisi par Liz Harris.
En tout cas, elle comme Ethel Cain me semblent d’assez bonnes représentantes de ce renouveau de la dreampop (louchant fortement vers du slowcore à la Codeine, pour faire simple), ce qui m’intéresse assez. Et avec une bonne dose d’ambient, aussi.
Oh, intéressant, je vais checker ça. Si on est dans ces eaux musicales-là, ça peut évidemment m’intéresser.
Intéressant aussi le « type » d’ésotérisme mis en exergue par ce « groupe » ; ça me rappelle un peu les fixettes d’un Robert Fripp (King Crimson) dans les années 70, complètement imbibé (jusqu’à l’excès et au désintérêt de sa propre carrière musicale) des écrits de Gurdjieff et de ses continuateurs au Royaume-Uni.
Ah oui, tu m’en avais déjà parlé, de l’intérêt de Fripp pour Gurdjieff. Je dois avouer que c’était une surprise pour moi. Sans être forcément un spécialiste de King Crimson, j’ai certainement passé du temps à explorer leurs textes et cette influence m’avait complètement échappé. Intéressant. Ça peut valoir le coup de revoir ça par ce prisme.
Oui, avec la limite qu’il me semble bien que cette obsession de Fripp ne se ressent pas à mon avis dans les textes, car ceux-ci ne sont pas signés Fripp, il me semble, mais plutôt John Wetton (bassiste et chanteur) à l’époque.
Je me souviens très bien avoir lu dans les « liner notes » de « Red » que la raison du sabordage du groupe en 1974 (avant même la sortie de l’album) était lié à ça.
Oui, très intéressant en effet, et pour tout dire, sur ta recommandation je pense qu’on va retrouver du Grouper au programme de l’émission rapidement… ^^
EPISODE 14 : La nouvelle maison à la clepsydre lynchienne
Troisième émission de l’année 2025 pour « Tumatxa! », et quatorzième en tout depuis le début de la saison… Après deux émissions spéciales largement consacrées à des entretiens, retour à la formule classique (cinéma, littérature, BD, le tout en musique) mais avec une petite subtilité néanmoins : il nous fallait bien prendre un moment pour saluer la mémoire de celui qui était encore la semaine dernière le plus grand cinéaste vivant…
On entame donc l’émission par un récapitulatif bio-filmographique : celui de l’immense David Lynch, qui nous a quittés le 15 janvier ; les très nombreuses réactions à sa mort, et le côté authentiquement poignant de la plupart d’entre elles en attestent : le cinéaste américain était un artiste qui « comptait » beaucoup, dont le travail « pesait » énormément dans la vie de ceux qui le suivaient. Je me compte au nombre de ceux qui ont été touchés plus qu’ils ne l’auraient cru possible par l’annonce de sa mort. On revient donc sur ce corpus de 10 long-métrages plus géniaux les uns que les autres, d’une série télé révolutionnaire et envoûtante comme peu avant et après, et aussi sur le rapport singulier que Lynch entretenait avec la musique (ce qui nous donnera l’occasion d’écouter le travail de deux de ses collaborateurs chéris, Julee Cruise et Angelo Badalamenti).
So long, David !! Tu nous manques déjà cruellement.
Pour le cinéma, retour sur un film extraordinaire (une reprise en salles actuellement), signé par le polonais Wojciech Has en 1973, le funèbre et sublime « La Clepsydre ». Adapté des écrits de l’écrivain Bruno Schulz (le Kafka polonais, pourrait-on résumer de façon lapidaire), tragiquement abattu par un SS en pleine rue un jeudi noir de 1942, le film est l’une des plus parfaites illustrations cinématographiques d’une narration obéissant à la pure logique onirique (baignant en outre dans un climat fantastico SF prétexte à tous les dérèglements spatio-temporels), doublée d’une splendeur visuelle invraisemblable. Has se paie également le luxe, adaptant Schulz et le complétant, d’évoquer l’histoire de son pays et de son antisémitisme larvé, depuis le temps de l’empire austro-hongrois jusqu’aux funestes trains de la Mort, tristement évoqué dans le sublime prologue. Quel film, bon sang de bois.
Pour la littérature, sur le bon conseil de Marianne Peyronnet (dans les pages de New Noise), évoquons pour la première fois (et probablement pas la dernière) le travail du musicien John Darnielle, maître d’oeuvre du groupe d’indie rock The Mountain Goats, mais également romancier. Dans « La Maison du Diable » (aux éditions Le Gospel), Darnielle autopsie un crime fictionnel et surtout par la même occasion le courant « documentaire » du « true crime », qui a le vent en poupe et pas qu’un peu, ce qui laisse Darnielle sombrer des abysses de perplexité, et nous avec lui… Outre le passionnant questionnement éthique afférent, le roman surprend également par sa structure extrêmement originale et déroutante (trop pour certains lecteurs apparemment). Un sacré livre, et une sacrée plume.
Pour la BD, nous n’avions pour de mystérieuses raisons non élucidées jamais évoqué le travail de Dash Shaw (« Bottomless Belly Bottom »), pourtant un des bédéastes américains les plus prometteurs apparu ce dernier quart de siècle. Corrigeons cette erreur avec le très surprenant « New School », pas le titre le plus connu de son corpus mais pas le moins passionnant. Deux frères, Danny et Luke, se rendent au début des années 90 sur l’île de X, mystérieux repaire d’une sorte de Walt Disney de pacotille qui a pour projet l’édification d’un étonnant parc d’attractions. Histoire relativement conventionnelle (même si elle comprend son lot de bizarreries), mais ce qui surprend vraiment, c’est le traitement graphique totalement hors-normes de Shaw, entre dessins au marqueur et colorisation aléatoire (à défaut d’un meilleur terme) pour un rendu totalement autre. Pas destiné à tous les estomacs, mais remarquablement original, et en dernière analyse assez fascinant.
Le tout est mis en musique de la plus attentionnée des façons : Julee Cruise nous chante « The World Spins », issu de son premier album « Floating Into The Night », concocté de concert avec Lynch et Badalamenti ; le groupe d’Oklahoma City Chat Pile revient avec le très attendu « Cool World », qui divise, et pourtant le surpuissant « The New World » atteste du fait qu’il y a là-dessus des choses formidables ; John Darnielle est donc aussi le chanteur des Mountain Goats, et du coup on écoute « Rain In Soho » qui ouvre l’album pince-sans-rire « Goths » ; enfin, l’impressionnant duo liégeois Wyatt E. est de retour avec un album magnifique, « Zamāru ultu qereb ziqquratu Part 1 », dont on écoute le conclusif « Ahanu Ersetum »…!!!
« Moving near the edge at night
Dust is dancing in the space
A dog and bird are far away
The sun comes up and down each day »
Siècle ?
C’est vrai ça.
Ha ha !! Oui, plutôt. ^^
Et voilà pour le chapitrage:
2025.01.22 - (1:44) David Lynch, (35:32) David Lynch, Julee Cruise, Angelo Badalamenti, (47:34) Wojciech Has, “La Clepsydre”, (1:27:48) Chat Pile, (1:37:19) John Darnielle, « La Maison du Diable », (2:19:28) The Mountain Goats, (2:27:06) Dash Shaw, “New School”, (2:55:32) Wyatt E.
Chouette. Ca fait quelques jours qu’elle ne quitte pas mes platines. Content que ça te plaise et curieux d’avoir ton appréciation.
Ah, ça tombe bien. Je comptais justement aller voir « La Clepsydre » ce soir. Sur grand écran, ça doit donner.
Et je n’étais pas au courant du retour de Wyatt E. Voilà une sacrée bonne nouvelle, pour compenser un peu le crève-cœur qu’est la disparition du grand David, effectivement.
Et content aussi que tu prévoies d’évoquer sa collaboration avec Jocelyn Montgomery, donc, dans ses interprétations du corpus musical d’Hildegard Von Bingen. C’est un album que je tiens en très haute estime et, en fait, probablement celui que j’ai le plus écouté des toutes les productions sonores de Lynch. Comme je l’ai sans doute déjà évoqué ici, il m’arrive de commettre des histoires dans le domaine du jeu de rôles papier, en particulier pour un consacré à l’ésotérisme (le plus souvent occidental), nommé Nephilim (oui, le jeu est nommé en référence au groupe de Carl McCoy, entre autres). Hors, il se trouve que j’en ai une sur le feu consacré à la figure d’Hildegard. Du coup, pour moi, cet album de Montgomery et Lynch est devenu la bande-son officieuse de ce projet. Ça fait des mois que je l’écoute au moins une fois par semaine, en guise d’inspiration. Et je suis surpris à quel point c’est un disque qui supporte parfaitement les retours multiples. Et c’est intéressant de voir, s’il reste avant tout la création de Montgomery, se permet des ambiances bien plus lynchiennes par moment (je pense à l’ouverture de l’album et la chanson « Et Ideo », notamment). Vraiment du très bel ouvrage.
Merci !!! ^^
Oui, c’est certain. La restauration a une excellente réputation ; apparemment le côté « Argento » des couleurs (incroyables) n’a jamais été aussi efficient.
J’ai découvert ça un peu par hasard, pour être franc ; il faut dire que le groupe n’est pas si médiatisé que ça, c’est dommage d’ailleurs. Perso, avec ce tout dernier album, je trouve que le groupe prend encore une ampleur nouvelle, pour le meilleur.
Oh oui, le disque est magnifique… je suis tellement surpris qu’il ne soit pas plus fréquemment évoqué. Les fans de Dead Can Dance ou de Lisa Gerrard en solo serait bien inspirés de jeter une oreille là-dessus, par exemple.
Un autre truc qu’il serait sympa d’écouter, même s’il me semble bien en avoir déjà diffusé une fois, c’est l’ancien groupe de Montgomery, Miranda Sex Garden, très original…
Complètement d’accord avec toi sur « Et Ideo » par exemple, qui pue (façon de parler, hein ^^) à des km l’inspiration lynchienne. Il n’a pas fait que produire l’album, je pense qu’il a vraiment poussé la collaboration un peu plus loin sur certains titres.
Eh bien quel sujet en or pour ce type d’exercice ; je comprends tout à fait que tu t’y penches. Je suis loin d’en être spécialiste (c’est rien de le dire) mais il suffit de se pencher sur son cas deux secondes pour comprendre à quel point c’est une figure atypique et fascinante.
J’ai prévu (si j’y pense) de diffuser un extrait d’un groupe de black metal québécois, Givre (encensé par le blog Opium Hum, encore une fois), dont le dernier album, « Le Cloître », est consacré à des figures de saintes « originales ». Sans surprise, on y retrouve un titre consacré à Hildegard Von Bingen.
EPISODE 15 : La femme-messie à 100 %
C’est déjà la quinzième émission de « Tumatxa! » pour cette saison, c’est fou comme le temps passe… surtout sur la base d’émission de trois heures, j’en conviens avec vous. Mais quand on aime, on ne compte pas !! Emission un brin spéciale cette semaine, car la rubrique littérature va nous amener à prolonger notre modeste hommage à David Lynch entamé la semaine dernière. Et en lieu et place du cinéma, c’est une série télé qui nous occupe ce soir…
Et bien sûr, comme c’est le cas chaque semaine ou presque, on va causer BD (et on y reviendra longuement dans pas très longtemps, à la BD).
Le tout en musique, comme il se doit !!
Pour la littérature, retournons à la faveur d’un passionnant essai signée Louise Van Brabant dans l’univers de « Twin Peaks », la création de David Lynch et Mark Frost. « Laura Palmer - La femme aux miroirs », comme son nom l’indique, est plus spécifiquement consacré à la figure de Laura Palmer, la grande absente (et pour cause) des deux premières saisons de la série tout en constituant le coeur battant. L’essai de Louise Van Brabant, brillant, s’appuie aussi bien sur les derniers développements des thèses néo-féministes rapportées à la question de la représentation cinématographique (comme le désormais fameux « male gaze ») mais aussi de plus classiques mais captivantes notions de mise en scène, où l’autrice excelle à mettre en exergue comment Lynch « révise » son système à l’occasion de « Fire Walk With Me » et « Twin Peaks - The Return », la génialissime saison 3 du magnum opus lynchien. L’essai évoque des thèmes aussi foisonnants que les archétypes cinématographiques, l’éco-féminisme, la question des figures féminines dans des genres spécifiques comme le cinéma d’horreur, les violences faites aux femmes évidemment, et constitue une lecture indispensable pour qui veut creuser la question : mais qui est Laura Palmer ?
Pour la BD, on se décolle allègrement de l’actualité mais c’est pour mieux revenir sur le corpus d’un auteur dont le nom a été assez rarement évoqué dans le cadre de l’émission, mais qui le vaut pourtant bien : j’ai nommé Paul Pope, dont nous évoquons le « 100 % » paru en 2003 chez DC/Vertigo (et en 2008 chez Dargaud pour la VF). Pope nous narre les destins entrecroisés de trois couples dans une New-York futuriste (nous sommes en 2038), furieusement cyberpunk dans l’esprit. Mais que l’on ne s’y trompe pas : c’est bien à une étonnante et radicale réinvention des « romance comics » des années 40 que se livre ici l’auteur, surdoué du dessin (ça on le savait) mais également scénariste plus qu’inspiré, le récit se révélant d’une grande richesse thématique. On reviendra dans un futur proche sur le cas de Paul Pope, c’est une certitude…
Pour les séries télé, penchons-nous sur une création espagnole, signée par le tandem créatif (et couple à la ville) composé de Javier Ambrossi et Javier Calvo (« los Javis », comme on les surnomme) : ça s’appelle « La Mesias » (« la messie » en bonne VF) et c’est stupéfiant d’ambition et d’originalité. Enric, caméraman et passionné de cinéma de son état, découvre stupéfait à la télévision un clip du groupe de pop catholique Stella Maris, découverte qui le renvoie brutalement à son passé traumatique au sein d’une famille qui a tout de la cellule sectaire, dirigée par sa mère Montserrat ; pour creuser la question du devenir du reste de sa famille (car lui s’est échappé), il va tenter de renouer avec sa soeur Irene. Drame familial épique (se déroulant sur des décennies) d’une ambition narrative immense (entrelacs d’époques narrées en parallèle au programme), récit tour-à-tour comique (car on se marre parfois) et absolument déchirant à d’autres (car on évoque ici la lourde thématique des abus familiaux), « La Mesias » est une série comme on en croise très rarement.
Le tout est servi frais avec de la bonne musique : les écossais de Mogwai nous reviennent avec leur 11ème album « The Bad Fire », et on écoute du coup « Fanzine Made Of Flesh » qui en est issu ; David Lynch unissait ses forces en 1998 avec Jocelyn Montgomery, dont la voix merveilleuse servait les compositions de « Lux Vivens », adaptation des chants liturgiques d’Hildegard Von Bingen, et dont est extrait le superbe « O Tu Illustrata » ; le duo texan Low Flying Hawks s’entoure bien avec Trevor Dunn à la basse et Dale Crover à la batterie pour leur « Makebelieve », et ça sonne sacrément bien, comme sur l’introductif « Out For Blood » ; enfin, la légende du krautrock allemand Faust est toujours en forme olympique, comme en atteste « Kratie », longue pièce conclusive de leur dernier album « Blickwinkel »…!!
« Going back is all I have
Trying to forget my time again
Is it too much to forget ?
Is there any way to come alive ? »
Diable… j’ai deux ou trois Tumaxta à écouter d’un coup.
Pose un RTT!
J’en ai plus.
Et le chapitrage du soir:
2025.01.29 - (3:01) Mogwai, (30:48) Louise Van Brabant, David Lynch, Mark Frost, « Laura Palmer - La femme aux miroirs », (1:21:31) David Lynch, Jocelyn Montgomery, Hildegard Von Bingen, (1:34:12) Paul Pope, « 100% », (2:19:51) Low Flying Hawks, Dale Crover, Trevor Dunn, (2:28:44) Javier Ambrossi, Javier Calvo, « La Mesias », (3:07:15) Faust
Merci Manu !!! ^^
Oui, j’allais parler de Miranda Sex Garden dans mon message précédent mais je me suis rendu compte que tu l’évoquais déjà dans ta chronique. J’avais rien de pertinent à rajouter, en dehors de noter le lien, donc j’ai coupé.
Ceci dit, dans les transfuges de MSG, je suis plus intéressé par les travaux de Katharine Blake. Bon, clairement, elle est plus connue pour son groupe Mediæval Bæbes, en collaboration avec Dorothy Carter (elle-même une légende dans le milieu du folk psychédélique anglais des années 70, ou acid folk, comme on dit). Des Bæbes, j’avais bien apprécié « Ringa Ringa », la reprise de « Ring a Ring o’ Roses », la « chanson de peste » médiévale (bon, en vrai, le lien avec l’épidémie est probablement apocryphe mais c’est un sens que cette musique a pris au fil du siècles), produite pendant le confinement avec Orbital, avec sa vidéo folk horror pour ravers qui me fait pas mal penser à The KLF et leur « Rites of Mu », au final.
Bon, les Baebes avaient aussi fait une reprise tout à fait recommandable d’une chanson de « The Wicker Man », mais qui ne l’a pas fait ?
Mais, en dehors de ses deux groupes principaux, je suis plus intéressé par les à-cotés de Blake, comme quand elle avait rejoint Nick Cave, le temps de deux chansons, pour The Moron Tabernacle Choir (qui est basiquement les Bad Seeds plus elle, si j’ai bien suivi).
Ou son projet ambient folk (bon, limite new age, si je suis honnête… musique Nature & Découverte, comme on dit), The Witching Tale, avec Michael J. York, entendu chez Coil, Current 93, Shirley Collins, et un paquet d’autres groupes…
Ou son album dark cabaret, « From The Deep », avec Nick Marsh de Flesh From Lulu.
J’ai un peu fouillé sa discographie, ces derniers jours, et, je ne sais pas si elle n’a jamais rien sorti chez eux, mais elle me donne cette vibe « artiste goth-adajacent signée chez Cleopatra dans les années 90 » pour laquelle j’ai une certaine sympathie. Enfin, dans tout ça, Miranda Sex Garden reste l’incontournable, soyons clair, mais c’était un plaisir de fouiller les bas-côtés.