Wow, impressionnant !!!
EPISODE 25 : La mortelle berceuse de Copra !!
Retour de « Tumatxa! » après la pause pascale salvatrice… on attaque donc la dernière ligne droite de l’émission pour cette année !! Pour une série de quelques 7 ou 8 émissions : il y aura de quoi faire. Un beau programme encore ce soir, en toute objectivité bien sûr…
Cinéma (avec une belle curiosité underground ce soir), BD (avec l’un des comic books les plus excitants de la période), littérature (avec un texte mineur d’un auteur majeur), le tout en musique : tel est le mirifique programme de la soirée.
Pour le cinéma, on se penche sur les deux travaux les plus « célèbres » (tout est relatif) du cinéaste Hiroshi Harada, en l’occurrence le court métrage « The Death Lullaby » (1985) et le moyen-métrage « Midori » (1992), adapté de l’oeuvre du génial mangaka Suehiro Maruo. Infusé des thèses marxistes du milieu estudiantin de son temps et des travaux de cinéastes comme Eisenstien ou Shuji Terayama, Harada est l’auteur (et quasi seul, une prouesse dans le domaine de l’animation qui est le sien) de films extrêmement étranges et singuliers, à la fois très « théoriques », originaux, radicaux… et bouleversants. « The Death Lullaby » est le dépôt du vécu traumatique de Harada en matière de harcèlement (tout en étant bien plus thématiquement), quand « Midori », probablement à sa façon un des métrages de fiction les plus extrêmes jamais produits, est peut-être plus radical encore dans sa façon de tirer à boulets rouges sur la société japonaise. Un auteur rare et confidentiel, à découvrir impérativement.
Pour la BD, gros kif en perspective pour les lecteurs de comic books qui ignoreraient encore à quel point « Copra », l’oeuvre du seul Michel Fiffe, est une bombe absolue du récit d’action/aventures mâtiné de super-héros. Initialement, le titre est une sorte de lettre d’amour de Fiffe à un comic book comptant parmi ses favoris à l’enfance/adolescence, le fameux « Suicide Squad » de John Ostrander. L’auteur américano-cubain n’ayant pas la possibilité de forcer DC Comics à lui confier la rédaction du titre, qu’à cela ne tienne : Fiffe fera sa propre version de « Suicide Squad », décalques transparents du concept et des personnages à l’appui. Et ne va pas se gêner pour « rendre hommage » aussi à d’autres figures majeurs de l’histoire du medium, auteurs comme personnages (Dr Strange, Punisher, Frank Miller, Stve Ditko, et on en passe). Alors, simple « fanfiction » de luxe ou authentique tuerie, dans le meilleur sens du terme ? Ben en fait… les deux. Enorme !!! 4 tomes déjà parus chez Délirium, plus un cinquième à paraître incessamment.
Pour la littérature, évoquons un opuscule (cinquante petites pages), petit par la taille mais grand par le talent déployé… normal puisqu’il s’agit du travail de l’immense Thomas De Quincey, dont j’ai toujours grand plaisir à explorer le vaste corpus. Ici, dans « Le Mortel Tireur » (« The Fatal Marksman » pour le titre VO qui claque plus); il ré-explore un conte du folklore où il est question de balles enchantées, de forêts, de chasse, de sorcières, du Diable en personne, et de mystérieux carrefours où l’on scelle des pactes inavouables… Miam ! On s’en pourlèche les babines à l’avance, surtout sous la plume surdouée de l’opiomane anglais en chef. Quelle ambiance dans ce texte certes court mais jouissif en diable (jeu de mots) !
Le tout est évidemment mis en musique comme il se doit : pour les 25 ans (déjà) de la sortie de « Reinventing The Steel » de Pantera, on écoute une rareté issue des sessions studio de cet album, en l’occurrence le vampirique « Avoid The Light » ; les britanniques de The Horrors sont de retour avec leur sixième album, « Night Life », dont est extrait le lysergique et très électro « Lotus Eater » ; les norvégiens de Manes son plutôt rares et discrets mais foutrement intéressants, comme en atteste « End of The River », sur leur dernier Ep en date « Pathei Mathos » ; enfin, les inoxydables Melvins sont de retour (sous leur forme alternative « Melvins 1983 ») avec « Thunderball », excellent dernier album en date dont l’épique « Short Hair With Wig » est issu…!!!
« Full eclipse
Of ideology
Anti-christian
And eternally alive - Undead »
Et hop…
2025.05.07 - (3:27) Pantera, (39:13) Hiroshi Harada, « The Death Lullaby », (1:18:02) « Midori », Suehiro Maruo, (1:40:51) The Horrors, (1:53:12) Michel Fiffa, « Copra », (2:45:06) Manes, (2:57:14) Thomas De Quincey, « Le Mortel Tireur », (3:23:45) Melvins
Merci !!! ^^
J’en profite pour signaler qu’exceptionnellement cette semaine, je vais devoir surseoir à l’émission (ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé, tiens). Mes activités professionnelles et extra-professionnelles (musicales en l’occurrence) me laissent ces jours-ci très, trop peu de temps libre.
Mais je serai de retour la semaine prochaine, sans faute !!!
Mais… et la nuit ?
Ha ha, la nuit je dors !!
C’est presque beau comme du Bashung !
Jim
J’y ai pensé… mais étant donné que je dors je ne mens pas. ^^
Et tu arrives à dormir avec tout ce que tu fais ? ^^
Ha ha !! Je dors peu… mais comme un bébé par contre. ^^
Un mythe s’effondre !
Et pour cette histoire de folklore des carrefours, c’est effectivement beaucoup plus vieux que Robert Johnston. Généralement, on fait remonter ça à l’Antiquité grecque, avec la figure d’Hécate, déesse de la face sombre de la lune, de la sorcellerie et des limites (aussi, accessoirement, nourrice de l’humanité). On avait, selon la légende, l’habitude de lui sacrifier des chiens aux croisements des routes (c’est-à-dire au-delà des limites du territoire, c’est-à-dire dans son domaine). C’est de là que vient le terme hécatombe. Aussi, elle est souvent représentée comme ayant trois têtes, en lien avec la figure d’Hermès Trismégiste et la pratique de la magie, puis de l’alchimie (et oui, bien sûr que Dumézil en a aussi fait une figure de la triple déesse, en lien avec les Nornes, Moires et autres Euménides).
Puis, pendant l’antiquité romaine, on a Janus, le dieu des commencements et des fins, des choix, de la dualité et du seuil de la porte (oui, la figure du Lurker at the Threshold chère à la théosophie, à Lovecraft et à « Twin Peaks », est probablement une variation sur Janus). Il est souvent aussi conçu comme le double nocturne de Jupiter aussi. L’origine de ce dieu est aussi moins claire que pour la majeure partie du panthéon romain. On ne peut pas vraiment considérer qu’il est une adaptation d’une divinité grecque, comme souvent, même s’il reprend clairement quelques attributs d’Hécate, dont ces histoires de carrefour, donc.
Et, forcément, avec ces histoires de sorcellerie, de changement de genre, de double nocturne du roi des dieux, d’alchimie, de sacrifice, d’habiter au-delà des frontières du territoire, entre autres, dès l’arrivée du christianisme, tout ça, sans aucune surprise, a été associé au diable, qui du coup s’est retrouvé hanter les carrefours (et les ponts aussi, mais c’est un peu une autre forme de carrefour). Par exemple, dans « Les Évangiles des Quenouilles », un recueil folklorique anonyme (mais probablement picard) du 15ème siècle, c’est le lieu quasi-exclusif des rencontres féeriques et/ou démoniaques.
Et c’est un folklore qui perdure très bien. J’imagine parce que la peur de ce qui se passe au-delà des frontières du village est assez universelle et très très bien implantée dans la psyché humaine. On est sur une notion pas si éloignée de la peur de la forêt et de la montagne, quoi.
Du coup, on continue à en voir des illustrations : Robert Johnston comme tu le dis fort bien. Mais aussi, si je me souviens bien, « Le Journal d’un Curé de Campagne » de Bernanos/Bresson où [SPOILER] le protagoniste rencontre le diable à un carrefour. Dans le mythe de Faust aussi, je crois. Et le plus beau des recueils alchimiques (pour moi), « L’Atalante Fugitive » de Michaël Maïer. Et ainsi de suite…
EPISODE 26 : Deux ânes en 99
Retour de « Tumatxa! » après un petit hiatus imprévu d’une semaine… Veuillez m’en excuser, je mesure la détresse qui a dû être la vôtre. Mais tout est pardonné, puisque voilà ce soir un programme fort alléchant, vous en conviendrez avec moi à coup sûr !
Cinéma, littérature, BD, le tout en musique : tel est le formidable (et très classique ma foi) menu de la semaine.
Pour le cinéma, on se décolle un petit peu de l’actualité (comme on le fait régulièrement) et on revient en 2022 pour évoquer l’époustouflant « EO », dernier film en date de Jerzy Skolimowski, cinéaste de 87 ans dont la « fraîcheur » en tant que cinéaste renvoie la majorité de la concurrence à ses chères études. Fuyant comme la peste le conformisme et la banalité, Skolimowski s’appuie sur un chef-d’oeuvre indiscuté cher à son coeur, « Au hasard Balthazar » de Bresson (1966), pour broder la trame (un terme qu’il convient de relativiser, tant le film est libre, de sa propre version des tribulations d’un… âne. Dialoguant avec l’oeuvre de Bresson sans surprise, « EO » est aussi un sidérant exercice de style gorgé de morceaux de bravoure visuels, qui n’oublie pas de se pencher sur toutes les dimensions de la question animale. Quelle claque.
Pour la littérature, j’évoque pour la première fois avec un enthousiasme non feint le corpus de l’immense Graham Greene, dont l’oeuvre connaît une fort judicieuse « exhumation » par les bons soins de Flammarion, adossé à l’excellent travail de traduction de Claro. Cette fois (car nous y reviendrons ultérieurement, c’est une certitude), nous abordons le cas de « Deux hommes en un », le tout premier roman de Greene, paru en 1929, et écrit alors que son auteur n’avait que 22 ans… A travers ce récit sombre et tragique de contrebandiers en fuite dans le campagne anglaise du dix-neuvième siècle, Graham Greene délimite déjà très nettement, malgré quelques maladresses (absolument pas rédhibitoires de mon point de vue), les contours de son oeuvre à venir, tant dans l’ambiance que les thématiques évoquées. Dont celle, prégnante, du double ou de la dualité, qui résonne comme nous le verrons avec la biographie de l’auteur. Excellente initiative que celle de Flammarion !
Pour la BD, on s’occupe d’une autre excellente initiative, celle de l’édition (car ce titre vieux de près de 35 ans était inédit en VF jusqu’à ce jour), chez Délirium, de « Billi 99 », signé par la méconnue Sarah Byam au scénario et le regretté Tim Sale aux dessins ; il s’agit même là du titre qui révélera le talent du collaborateur fétiche de Jeph Loeb (pour de titres aussi fameux que « Batman : Un long Halloween »). Sorte de mélange entre « V pour Vendetta », même s’il convient de relativiser les ressemblances entre les deux titres, et « Zorro », « Billi 99 » est un récit d’anticipation dystopique à forte portée politique (même si là aussi il faudra relativiser), sublimé par le dessin déjà impressionnante de Sale, pas encore parvenu à pleine maturité mais encore empreint d’influences intéressantes. Une curiosité, magnifiée par le magnifique objet qu’est l’édition VF de Délirium.
Le tout est comme d’habitude serti d’excellente musique comme on aime : on fête les trente ans de « Mandylion », le plus fameux album des néerlandais de The Gathering, emmenés par la phénoménale Anneke Von Giersbergen, en écoutant « In Motion #1 » ; Peter Murphy, le célèbre et charismatique frontman de Bauhaus, revient avec un 11ème album solo, « Silver Shade », inégal mais intéressant, comme le prouve « The Artroom Wonder », avec le concours de Justin Chancellor (Tool) ; Napalm Death et les Melvins unissent leurs forces en tournée mais aussi en studio, pour le bien-nommé « Savage Imperial Death March », dont est issu l’excellent « Rip The God » ; enfin, l’union fait aussi la force sur « Kind Regards », album collaboratif signé Oren Ambarchi et Eric Thielemans, dont on écoute le morceau conclusif « Kind Regards (Conclusion) », comme le nom l’indique…!!
« Kill me with your thoughts
Use your mind
Hand me over to this world
Into Death »
Merci pour ce topo très complet et érudit sur la question… j’étais bien loin d’en savoir autant, sinon je n’aurais pas manqué d’enrichir ma chronique avec cette matière.
Tu soulignes que la question du carrefour côtoie celle des limites du territoire, donc les Terminalia, et peut-être la divinité romaine de Terminus, associée à Jupiter aussi. La question de l’agriculture, donc.
Et voilà pour cette semaine:
2025.05.20 - (2:32) The Gathering, (29:56) Jerzy Skolimowski, « EO », (1:19:43) Peter Murphy, (1:31:04) Graham Greene, « Deux Hommes En Un », (2:17:39) Napalm Death, The Melvins, (2:29:31) Sarah Byam, Tim Sale, « Billi 99 », (3:03:04) Oren Ambarchi, Eric Thielemans
Oui, absolument, pour Terminus. Une manière de dire ça serait de présenter Terminus (parfois nommé Jupiter Terminus, comme tu le dis justement), comme une adaptation du Hermès grec qui, comme je le disais, est parfois relié à Hécate. On pourrait dire que le lien, certes ténu, entre Terminus et Janus fait un peu miroir à celui, tout aussi distendu, entre Hécate et Hermès. Mais il faut bien voir que tout ça est fortement résumé. Les liens, ou absences de liens, varient beaucoup géographiquement et chronologiquement. Ces rapprochements sont le plus souvent cantonnés à certaines périodes et certains lieux. Ça dépasse mes modestes connaissances sur le sujet, toutefois
Je n’arrive plus à trouver à quelle occasion on a avait parlé de « L’ombre d’une chance ». C’était en rapport avec les notes de bas de page… Bref, à l’époque il était introuvable en occasion à prix correct et en recherchant il y a quelques semaines, j’en ai trouvé pleins hyper facilement… Bizarre! Un court roman , très intéressant avec de vrais morceaux de lémuriens à l’intérieur…
Sinon, très content que tu ais parlé de Graham Greene. Je le connais de nom depuis très longtemps mais je ne sais pas bien par où ou par qui car j’étais bien incapable de citer un seul nom de ses romans… J’avais bien vu il y a longtemps que Claro était dans la boucle mais j’ai totalement raté la sortie de ces 2 premières traductions. Merci pour le rappel, j’ai déjà tout commandé à ma libraire. Comme toi, je suis atteint d’une Clarophilie aiguë (dans son rôle de traducteur, moins fan du côté romancier).
Et sinon, as-tu acheté le petit recueil de BDs « Piece of Mind »? Pas forcément folichon dans sa globalité mais un objet obligatoire pour tout fan. L’histoire basée sur « Still life » est quand même très réussi.
EPISODE 27 : L’Hôtel des amours courtes
Retour de « Tumatxa! » cette semaine avec un programme d’autant plus exceptionnel que la semaine prochaine selon toute vraisemblance il n’y aura pas d’émission. Damned !!! Mais qu’on se rassure, et j’en profite pour insister : le programme de la semaine est suffisamment riche pour combler ce vide et guérir ce désarroi, que je partage… Mais foin de salamalecs, de quoi parle-t-on cette semaine ?
Eh bien rien que de très classique : cinéma, littérature, BD, le tout en musique pardi !!!
Pour le cinéma, une fois n’est pas coutume, c’est le format court qui va nous intéresser, en l’occurrence le travail du réalisateur sud-africain (canadien d’adoption) Neill Blomkamp, auteur de quelques longs remarqués (« District 9 », « Chappie »), mais également fondateur des Oats Studios en 2017. Pensé comme un laboratoire à idées par Blomkamp et ses amis, le studio produit une dizaine de courts-métrages diffusés à l’été 2017 via diverses plateformes ; ça s’appelle tout simplement « Oats Studios - Vol. 1 ». Il y a du « gros » court-métrage (« Rakka », « Zygote », « Firebase ») et des choses plus légères (« Cooking with Bill », amusant mais un peu anodin)… et des choses très surprenantes (comme l’incroyable trilogie de courts d’animation « Adam »). Espérons que le très doué Blomkamp sorte un peu de l’ornière dans laquelle sa carrière semble s’être fourrée ces dernières années, car quand on voit ce que le cinéaste est capable de proposer en matière de SF sombre, désabusée et ultra-violente, et qui plus est incroyablement inspirée et chiadée sur le plan visuel, on a hâte de le voir revenir aux affaires sérieuses.
Pour la littérature, on se penche pour la première fois sur le corpus de la jeune anglaise Daisy Johnson, dont le troisième roman, « L’Hôtel », plonge de plain pied dans l’horreur. Présentée comme une héritière de Stephen King (mais nous aurons à relativiser ce point), Johnson réinvente pour son compte le récit de maison hantée (ici un hôtel, donc, comme chez… Stephen King, dans « The Shining ») à travers ce travail de commande initialement conçu pour la radio (la BBC4 en l’occurrence). Mais travail de commande ou pas, cela se voit et se sent : Daisy Johnson est une vraie fan du genre, et accouche ici d’un ouvrage assez incroyable dans son genre, et bien plus subtil qu’il n’y paraît. A lire la nuit, bien sûr.
Pour la BD, ce sera là aussi une découverte, doublée pour être tout à fait clair d’une énorme baffe en ce qui me concerne : les éditions Atrabile ont l’excellente idée de publier en VF le sidérant « Why Don’t You Love Me ? » de l’anglais (encore) Paul B. Rainey, pas spécialement un débutant à ce qu’il semble (et pourtant je découvre son travail). Il faut bien toute cette expérience pour parvenir à accoucher d’une oeuvre aussi scotchante que cet assemblage de « strips » (sur le principe « une page = un gag »), très inspiré du « Peanuts » de Charles Schulz, qui mute lentement vers un récit d’une ampleur et d’une profondeur thématique peu commune (bientôt adapté par A24 au cinéma, d’ailleurs). Incroyable, vraiment…
Le tout est comme à l’accoutumée servi frais en musique, et là pour le coup on est plutôt en territoire connu : Steven Von Till (Harvestman, Neurosis) est de retour, déjà, avec un nouvel album solo, « Alone In A World Of Wounds », dont le sublime « The Corpse Road » est le morceau d’ouverture ; ça faisait longtemps que nous n’avions eu des nouvelles de Pelican, or les chicagoans reviennent avec « Flickering Resonance », dont « Wandering Mind » est l’excellent morceau conclusif ; Ben Frost publie un album live, « Under Certain Light And Atmospheric Conditions », dont le tétanisant et inédit « Trancelines » est issu ; enfin, autre album live avec « WEM Dominator : Live In London 2016 », signé Earth, qui nous régale d’une version plus crue que nature du monumental « The Bees Made Honey In The Lion’s Skull »…!!
« If only I could dig for spirit
Broken shards might shed some light
On the depths of our time and our place within it
Would I find our own kind an empty vessel »
Oui, je m’en rappelle… mais plus du contexte… L’idée d’un texte qui vient en parasiter un autre, la notion d’écriture virale… Je ne sais plus au sujet de quel texte et j’ai dû ramener évidemment l’exemple de Burroughs.
Dans un premier temps, si tu n’avais qu’un à lire, outre ceux que tu as commandés : « La Puissance et la Gloire ». C’est un pur chef-d’oeuvre, vraiment.
Ha ha ha !! Non, mais j’ai pas pu m’empêcher de le feuilleter bien sûr…!!
« Still Life » est comme d’autres textes de Maiden basé sur une nouvelle qui préexiste au morceau, en l’occurrence un texte de Ramsey Campbell. Pas illogique qu’il y ait un peu plus de matière que sur d’autres textes vu que j’imagine que la BD est donc une sorte d’adaptation de la nouvelle, horrifique dans l’esprit, la spécialité de Campbell (« The Inhabitant Of The Lake »).