Mes petits avis sur les Oats Studios :
Effectivement, j’ai presque eu envie de commencer par ce texte là. Mais en même temps, j’attendrais bien sa traduction par Claro… ![]()
Exactement, une adaptation moderne de la nouvelle avec une bonne ambiance lovecraftienne et graphiquement c’est très chouette.
Pour en revenir à Maiden, j’ai essayé d’échapper à la setlist de leur nouvelle tournée (qui a commencé hier soir) mais échec sur toute la ligne… Un peu déçu par certains choix (seulement The Trooper sur Piece of mind) mais ils vont jouer Rime of the Ancient Mariner … ![]()
J’ai bien fait de réécouter No Prayer for the Dying avant car ils n’en joueront finalement aucun titre. Un album que je ne me mets quasiment jamais mais que je suis content de redécouvrir. Il y a pleins de choses intéressantes dans les morceaux mais souvent gâchées par des passages un peu moisis… L’exemple type pour moi c’est Fates Warning. On y trouve 2 lignes vocales qui vont partie de mes préférées de Dickinson. En revanche, le refrain est pompier au possible et savonne complètement le titre… ![]()
Et voilà pour le chapitrage :
2025.05.28 - (3:01) Steve Von Till, (23:02) Neill Blomkamp, « Oats Studios - Vol. 1 », (1:16:05) Pelican, (1:29:18) Daisy Johnson, « L’Hôtel », (2:14:28) Ben Frost, (2:27:34) Paul B. Rainey, "Why Don’t You Love Me ? ", (3:01:37) Earth
Et sinon, pour répondre à ta question de l’épisode précédent, oui, « Le Cri du Sorcier » est parfois cité dans les milieux folk horror. Ce n’est pas vraiment une référence commune, quand bien même il provient de ce qui est souvent considéré comme l’âge d’or du genre (même s’il faudrait, à mon avis, relativiser cela aussi), c’est à dire le cinéma britannique des années 70.
Toutefois, il est assez régulièrement cité en même temps qu’un autre film parfois relié (de loin, hein) au corpus fh, « Images » de Robert Altman. A mon avis, le lien est surtout fait à cause de la présence de Susannah York. Mais c’est vrai qu’il y a peut-être un petit quelque chose au niveau du ton, en commun dans les deux films. Probable que Skolimovski a vu « Images » avant d’engager York, à mon avis.
Un autre des points discutés concernant « Le Cri du Sorcier » est simplement le fait qu’il est l’adaptation d’une nouvelle d’un auteur à la réputation contrastée mais appartenant absolument aux références fh : Robert Graves. Et, en fait, il apparaît même dans le récit : le personnage interprété par Tim Curry dans le film est un self-insert de l’écrivain. Et donc, Graves n’est pas forcément quelqu’un en odeur de sainteté parce que ses deux livres les plus connus, « Les Mythes Grecs » et « La Déesse Blanche », s’ils sont présentés comme des compilations, respectivement, des folklores grecs et irlandais, mais sont aujourd’hui considérés comme étant formés à 90% d’inventions et de réécritures de sa part. Il nous a fait une Michelet, quoi. Donc, en tant que travail de folkloriste, ça n’a aucune valeur mais, sur le plan littéraire, ça peut se discuter. Donc, une œuvre comme « Le Cri du Sorcier », piochant allégrement dans les mythologies tant aborigènes que dévoniennes, et où on trouve un double fictionnel d’une figure comme Graves (en plus interprété par un acteur détenteur d’un capital sympathie pas négligeable, comme Tim Curry), a certainement fait du film de Skolimovski un point de discussion qui revient de temps en temps dans le milieu fh, ouais.
Et enfin, il y a un dernier point concernant « Le Cri du Sorcier », bon, qui est peut-être un peu une interprétation de ma part mais qui ne me semble pas sans fondements. On est sur des considérations vraiment de niche mais il y a ce micro-genre cinématographique, absolument relié à la fh, où le travail sur le son, le plus souvent de manière diégétique, est une manifestation de l’activité surnaturelle. L’exemple emblématique du genre serait le téléfilm « The Stone Tape » de Nigel Kneale. Le principe de base, la Stone Tape Theory, réside en l’idée que la pierre, éventuellement mégalithique, ou plus simplement dans le bâti d’une maison, peut agir comme l’enregistreur de l’histoire d’un lieu et servir de base à diverses manifestations fantastiques. Or, si Kneale s’en sert de manière fictionnelle, on est sur une théorie qui est absolument prise au sérieux par certains milieux ésotéristes comme une explication pour les phénomènes de hantise. En particulier, la communauté fortéenne (donc, les disciples de Charles Fort et leur publication mensuelle, « Fortean Times »), très présente dans le milieu fh, est fortement attachée à cette notion. Et donc, je ferme cette parenthèse en évoquant les quelques adaptations cinématographiques de cette idée. Comme je disais, l’archétype est vraiment le téléfilm « The Stone Tape » de Kneale. A mon avis, même son scénario pour « Halloween 3 » pioche un peu dans ce principe. Et, plus récemment, le « Berberian Soud Studio » de Peter Strickland, dans son utilisation du son comme un phénomène quasi-surnaturel, me semble porter cette influence aussi. Ce qui me ramène au « Cri du Sorcier »: je ne sais pas si le lien avec la Stone Tape Theory était voulu par Graves ou Skolimovski (honnêtement, j’en doute) mais le rapprochement a absolument été fait dans les pages du « Fortean Times » et, indirectement, le milieu fh.
Donc, en somme, oui, « Le Cri du Sorcier » a certes un statut un peu marginal dans le milieu folk horror mais relève de notions qui reviennent finalement assez souvent. Et c’est un film qui est clairement très respecté. A raison, à mon humble avis, parce que c’est quand même un peu un chef d’œuvre. Et quel trio d’acteurs, dis donc.
Mais, du coup, ton évocation de la carrière de Skolimovski m’intrigue assez. Je dois bien avouer que, sorti de « Deep End », « Le Cri Du Sorcier » et « Eo », je ne connais pas grand-chose à sa filmographie. Je vais certainement me pencher sur « Essential Killing », au moins.
C’est marrant parc que c’est un débat que j’ai avec mes collègues au sein de Titan, le batteur et un des gratteux notamment ; c’est devenu un gag. Moi je défends « Fear Of The Dark » qu’ils n’aiment pas (trop de fillers, et c’est pas faux… mais certains sont sous-estimés pour moi) et eux encensent « No Prayer… », qui pour moi est le plus mauvais Maiden pré-années Bayley, et d’assez loin.
Alors il y a des bonnes choses, et « Fates Warning » que tu cites est probablement le meilleur exemple du lot (et le meilleur titre de l’album, avec sa chouette intro un peu proggy qui tranche avec le reste de l’album, et ses imparables couplet en effet), même si comme tu le signales il y a un côté « à l’américaine » dans le refrain qui vient gâcher tout ça (Dickinson faisait dans ce genre de turcs putassiers sur son premier album solo, « Tatooed Millionaire » ; j’adore Dickinson en solo, mais pas le premier album, que je déteste).
Mais par ailleurs il y a beaucoup de morceaux faibles (« Holy Smoke », du sous AC/DC, comme on en retrouve il est vrai encore sur « Fear Of The Dark » ; « Mother Russia », qui parodie faiblement le souffle épique des grandes cavalcades au long cours d’antan), et je n’aime pas l’orientation globale de l’album, retour aux sources forcé vers quelque chose de plus simple et cru, qui a provoqué le départ d’Adrian Smith, et occasionné une tournée au decorum étonnant dépouillé à l’époque.
Harris et le management du croupe voulait ce retour aux sources, en partie pour surfer sur l’air du temps, et notamment le retour en grâce phénoménal d’AC/DC à l’époque (on l’oublie mais le groupe revenait de loin à l’époque, et de façon spectaculaire). Même le chant de Dickinson, plus rocailleux, est affecté par cette orientation ; il partira peu de temps après…
Pour ce qui est de la set-list, perso je la trouve extraordinaire. Bien sûr il y a des manques, fatalement avec un corpus pareil. Mais j’avoue que je ne comprends pas trop les critiques sur le net (les « fans » se lâchant pas mal, mettant en doute la capacité de Dickinson de chanter certains titres, etc…). Mais bon : se prendre « Rime Of The Ancient Mariner » et « Phantom Of The Opera » lors du même set, ça vaut toutes les petites frustrations du monde. ![]()
Merci !!! ^^
Je pense qu’on avait déjà parlé ici de ce film, et de la trilogie féminine informelles qu’il constitue dans le corpus d’Altman, avec « That Cold Day In The Park » et « Trois Femmes ». Ce dernier film, le plus puissant du lot et probablement l’un des plus grands films des années 70 (qui n’en manquent pourtant pas), j’en ai beaucoup discuté avec des invités comme Pacôme Thiellement ou Arthur-Louis Cingualte, admirateurs invétérés de ce film assez unique.
Pour l’emploi de Susannah York, il se trouve qu’elle est au générique de « Deep End », sorti la même année que « Images ». Pas sûr du tout que Skolimowski ait vu le film d’Altman avant de la solliciter. C’était par contre une actrice incontournable à l’époque.
Absolument passionnant, merci pour ce développement…
Oui, à la lumière de ce que tu dis, on a tout de suite envie de relier à « Berberian Sound Studio », et même peut-être le dernier film en date de Strickland, « Flux Gourmet », lui aussi axé sur la prise de son, quoique sur un autre registre plus bouffon.
« The Stone Tape », je prends note…!
Oui, c’est un immense film, à la foi très beau et très surprenant. Une définition possible de la filmo de Skowlimowski, en fait.
Clairement! Ceux qui râlent semblent être les fans les plus hardcore. Ceux qui ont vu toutes les tournées du groupe et qui voulaient des titres jamais joués ou très peu.
En ce qui me concerne, ce sera mon premier et cette setlist est un vrai rêve pour l’adolescent que j’étais en découvrant Maiden en 1990. ![]()
Marrant que tu parles d’AC/DC car j’y ai fortement pensé en réécoutant « No Prayer for the Dying », un titre comme « Hooks in you » est complétement dans cette veine par exemple que ce soit dans les guitares ou le chant de Dickinson. Mais j’ai retrouvé aussi ce feeling dans quelques titres de « Fear of the Dark ». Pour ce dernier, un peu comme toi je pense, je ne suis pas objectif car il s’agit du premier album d**'Iron Maiden** (et je crois du premier album tout court) que j’ai acheté le jour de sa sortie. Ca en fait quelque chose de très particulier pour moi d’un point de vue sentimental… ![]()
Oui, complètement. Il y a même un titre, « The Apparition », qui pompe complètement ce feeling particulier. La légende veut d’ailleurs que ce soit le titre que Steve Harris aime le moins de tout le corpus de Maiden… Il est assez faible en effet. Mais on retrouve aussi cette orientation sur un titre plus réussi comme « From Here To Eternity ».
Dans les fillers de « Fear Of The Dark », il y a quand même quelques titres formidables à mon sens. Je pense à « Childhood’s End », probablement inspiré des « Enfants d’Icare » d’Arthur C. Clarke. C’est une belle cavalcade épique qui renoue avec les grandes heures des années 80. Et j’aime bien (mais mes amis se moquent de moi pour ça ^^) un titre comme « Judas Be My Guide », au refrain simple mais catchy. Bon, après il y a aussi « Week-end Warrior », vraiment pas bon.
Mais voilà, pour cet album, objectivité zéro en ce qui me concerne : ce n’est pas le premier Maiden que j’ai poncé (ça c’était « Killers », à jamais dans mon coeur) mais c’est l’album qui sortait alors que je découvrais le groupe…
Ah bon ? Ah ben, tu vois, j’avais oublié sa présence dans « Deep End ». J’avoue que, finalement, je connais mieux la BO, par Can, que le film lui-même, aussi brillant soit-il. Un revisionnage s’impose.
Euh non, je dis des bêtises : c’est Jane Asher, et pas Susannah York, qui est au générique de « Deep End »… Pour moi aussi, un revisionnage s’impose. ^^
Jane Asher alias Miss Paul McCartney au plus fort de la Beatlemania, pour la petite anecdote.
Ah oui, Jane Asher, également vue dans l’adaptation par Roger Corman du « Masque de la Mort Rouge ». Chouette carrière
Oui, elle a d’ailleurs joué dans un autre Skolimowski que je ne connais pas, le très autobiographique « Success is the best revenge » (1984), où un théâtreux polonais en exil se « venge » des autorités de son pays via son travail sur les planches.
Hé bé, jamais entendu parler de ce film. Comme tu le disais, il y a beaucoup d’entrées méconnues dans la filmo de Skolimowski. Ca vaudrait le coup de faire une exploration exhaustive, sans doute
Oui, par exemple je n’ai pas vu « Quatre nuits avec Anna », le film de son retour au cinoche en 2008, or ça a l’air particulièrement original et intéressant…
EPISODE 28 : Moi, en répétition au Ministère du Panorama
Retour de « Tumatxa! » pour la toute dernière ligne droite de l’émission… après l’épisode de la semaine, il nous restera deux émissions. Snif !!! Mais on se rassure et on boit de l’eau : on se retrouvera, c’est une promesse, à la rentrée prochaine. Avec, déjà, des choses qui se mettent en place pour lors. Mais chut ! Voilà que j’en dis trop.
Série télé (une fois n’est pas coutume), littérature (avec l’exhumation d’une oeuvre oubliée depuis des décennies), BD (double dose ce soir); le toute en musique : tel est l’enthousiasmant programme de la semaine !
Pour les séries télé, on se penche sur l’énorme buzz critique du moment… et pour une fois, j’ai envie de dire, « let’s believe the hype ». En effet, voici venir l’incroyable « The Rehearsal », la série/pastiche de reality show du génial Nathan Fielder (je pense avoir dit « Fiedler » pendant toute ma chronique : c’est un gag en soi). Dans ce monument à mi-chemin entre série comique (de très très haut vol) et happening artistique sans équivalent aucun, Fielder se propose, pour le compte de HBO, d’aider des quidams à « répéter » des moments cruciaux de leurs vies, avec une débauche de moyens apparemment illimités et beaucoup, beaucoup de temps à disposition. Au menu : mises en abyme vertigineuses et moments de bravoure (vous n’entendrez plus jamais le hit d’Evanescence « Bring Me To Life » de la même façon). On insiste beaucoup manifestement à la faveur de commentaires sur le show sur la dimension « cringe » du travail de Fielder. Mouais… cette dimension ne m’apparaît pas comme essentielle. Bien plus crucial est le questionnement de Fielder sur la représentation du réel, qui confine à une profondeur que ne renieraient pas les lecteurs de Baudrillard ou les amateurs du travail d’un Charlie Kaufman. Oui, carrément !!! Chef-d’oeuvre, c’est un fait.
Pour la littérature, les éditions Denoël ont la lumineuse idée d’exhumer un texte allemande de 1926 signée Peter Flamm (c’est un pseudo, vous vous doutez bien), alias Erich Mosse, médecin juif allemand qui deviendra une figure de la scène intellectuelle new-yorkaise des années plus tard. Quatre romans à l’actif de ce psychiatre (thérapeute entre autres de William Faulkner), dont ce premier livre « Moi ? », considéré comme perdu ou oublié pendant des décennies entières. Wilhelm est un soldat hagard sur le front de la première Guerre Mondiale à Verdun ; sur un coup de tête, il usurpe l’identité de Hans, chirurgien en vue de la haute société berlinoise. Le subterfuge fonctionne étonnamment bien, mais Wilhelm/Hans ne va pas très bien pour autant, comme en atteste le soliloque hallucinatoire qui constitue la pulpe des quelques 130 pages du roman. Plus qu’une curiosité : un roman furieusement moderne, d’une puissance assez ahurissante tant sur le plan du style que de l’exploration thématique.
Pour la BD, double rasade comme on l’a dit, et on en profite pour revenir sur des titres ou des auteurs déjà abordés ces dernières semaines ou mois. Dans un premier temps : on avait déjà il y a peu abordé avec gourmandise le terrible « Copra » de Michel Fiffe chez Délirium, aujourd’hui on se penche sur « Panorama », oeuvre antérieure du même Fiffe, récit qui braconne sur les terres de la body-horror chère à un David Cronenberg… mais avec une tonalité bien à lui, et pour tout dire fort surprenante. Ensuite, nous reviendrons pour la énième fois, mais quand on aime on ne compte pas, sur l’extraordinaire « The Department Of Truth », signé James Tynion IV et Martin Simmonds. Je l’ai déjà dit et le répète : voici le meilleur comic book des dix dernières années, sorte de « X-Files » halluciné au concept tellement génial que la série pourrait durer 70 ans sans problème avant que leurs auteurs n’en aient épuisé le potentiel. Et si les « fake news » proverbiales acquéraient une réalité tangible passé un certain seuil de « croyants » ? Effrayant et jubilatoire. Un titre démentiel, dont vient de sortir en VF le tome 5, après une attente intolérable.
Le tout swingue à mort par le biais de l’excellente zique qui l’accompagne : on fête les 30 ans du « Draconian Times » de Paradise Lost, et on s’envoie pour la peine le sublime « Enchantment » qui ouvre l’album ; Aes Dana est le projet électro/trance/ambient de Vincent Villuis, et on exhume avec lui son quatrième album, « Leylines », dont on écoute le morceau-titre ; les black métalleux finlandais de …and Oceans sont de retour avec « The Regeneration Itinerary », dont on écoute le meilleur morceau, « Prophetical Mercury Implement » ; enfin, retour dans les folles années 70 pour écouter un extrait du deuxième album des progueux allemands de Streetmark, « Eileen », dont on écoute la pièce de résistance, l’épique « Dreams »…!!!
« Hold on face to face
Damaged by the sad disgrace
But I
All I need is a simple reminder »
Chouette programme!
Ca tombe bien, je ne suis pas très série à la base mais on vient de s’abonner à (HBO) Max!
Pas besoin de procédés frauduleux pour y jeter un oeil! ![]()
On fête surtout les 30 ans de mes révisions du bac alors! ![]()
La BO de cette période, c’était « Draconian Times » de Paradise Lost et « Demanufacture » de Fear Factory. Dans mes souvenirs, ils sont sortis la même semaine (mais au max 2 semaines d’écart). Une belle brochette d’albums auxquels j’ajouterais le « Only Heaven » de The Young Gods que j’avais réussi à avoir (très) à l’avance chez mon disquaire.
Respectivement le 12 et le 13 juin… Excellente mémoire !!!
C’est surtout parce que c’est associé à une période particulière et marquante!
Je me souviens même quand je suis parti les acheter tous les 2 à Discoshop à Bayonne.
Mais ça reste une putain de doublette!
Je les ai bien poncés ces deux là ! ![]()
Et voilà pour le chapitrage:
2025.06.11 - (2:54) Paradise Lost, (35:36) Nathan Fielder, « The Rehearsal », (1:29:53) Aes Dana, (1:43:08) Erich Mosse (alias Peter Flamm), « Moi? », (2:16:46) …and Oceans, (2:28:37) Michel Fiffe, « Panorama », (2:46:42) James Tynion IV, Martin Simmonds, « The Department Of Truth », (3:02:26) Streetmark
Yeah, merci !!! ^^
Oh ben. Tu te souviens quand tu disais qu’il y avait peu de chances de voir Steve Von Till sur scène ? Bon, y’a que 2 dates en France, à Lille et Paris, mais voilà:



