Ah c’est cool ça, ça fait vraiment plaisir…! Merci pour ton assiduité.
5 ou 6 émissions de retard, ça ne fait jamais que 10 ou 12 heures de programme.
Encore une très chouette émission, bien rythmée, bien équilibrée entre les différents sujets. La partie musicale commence très bien avec Deftones…par contre, j’ai lâché le dernier titre avant la fin.
Je n’ai vu pour ma part qu’un seul film de Rian Johnson, Looper, et je partage globalement ton avis. Le savoir sur Star Wars, je trouve ça très intrigant et très intéressant.
J’ai lu très peu de K.W. Jeter…en fait, j’ai juste lu deux de ses romans Star Wars (décidément…^^) et j’en garde un plutôt bon souvenir.
Toujours pas lu les Hellblazer de Warren Ellis, je suis vraiment en retard sur ces intégrales Urban…
Merci beaucoup.
Au niveau de l’équilibre et du rythme justement, je la trouve en effet un poil mieux que d’habitude ; je vais garder ça à l’esprit pour les prochaines…
Une petite pause dans la diffusion des émissions m’a permis de rattraper cette dernière émission.
Je partage entièrement ton avis sur Brick. Je me souvient l’avoir vu en salle au moment de sa sortie et avoir pris une belle claque, ce qui m’a étonné était les retours critiques de l’époque qui semblaient considérer le film comme un film sensation pour festival. Quoiqu’il en soit je l’ai revu plusieurs fois depuis et il tient remarquablement bien la route. Plus que son brother bloom dont j’avais trouvé l’intrigue et jeux avec le genre plutôt convenu.
Tu n’en a pas parlé mais Ryan Johnson a réalisé un des épisodes les plus marquants de la dernière saison de Breaking Bad, l’étrangement nommé Ozymandias, un épisode qui m’avait marqué par ses moments de tensions particulièrement réussi (dans une série qui pourtant n’en manque pas…).
Une fort belle émission encore et musicalement j’ai tout aimé alors que je ne connaissait rien notamment Skullflower sur lequel je vais me pencher prochainement
Merci pour ton retour, comme d’hab’, Calvin !!! C’est stimulant…
Concernant Rian Johnson, je me suis rendu compte à la réécoute que j’avais complètement oublié d’évoquer son travail à la télé, ou plus exactement son travail sur « Breaking Bad » puisque c’est le seul que je connaisse en la matière.
En plus de « Ozymandias » (mémorable), il a aussi réalisé « Fly », le fameux épisode (saison 3, de mémoire) avec la mouche. C’est ce qu’on appelle un « bottle episode », un épisode centré sur une unité de lieu, de temps et d’action pour des raisons budgétaires ou de retard sur l’écriture des scripts, et parfois les deux en même temps.
Et force est de constater que Johnson s’est démerdé avec ces contraintes comme un chef, sur ce coup.
Et sinon, « Brick », c’est vraiment un « grand petit film », ouais.
Je profite de ton post pour m’excuser auprès des auditeurs sur la discrétion de l’émission ces dernières semaines : j’ai du passer mon tour ces 15 derniers jours pour cause de surcharge de travail.
Mais rendez-vous est pris pour mercredi prochain, et je peux même « teaser » un peu : en cinéma c’est pas encore tranché, mais en BD on va parler d’un certain « club la cogne », et en littérature, c’est au travail d’un cinéaste que l’on va s’attacher, en l’occurrence Kenneth Anger !!
Épisode 19 : Retour au Club La Cogne à la Fin des Temps !!
Le programme (chargé) de cette semaine :
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Pour le cinoche, on évoque un film d’horreur vénézuélien, le premier du genre, avec « The House at the End of Time », signé par le petit nouveau très prometteur Alejandro Hidalgo.
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Pour la BD, on aborde le cas de « Fight Club 2 », la suite très attendue de l’œuvre-phare de l’écrivain américain Chuck Palahniuk, épaulé aux dessins par l’excellent Cameron Stewart, et par David Mack qui signe les couvertures.
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Pour la littérature, on cause aussi d’une suite avec « Retour à Babylone », la suite du fameux « Hollywood Babylon » signé par le cinéaste underground Kenneth Anger.
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Et en musique cette semaine, ce sera :
« Good Morning My Love », extrait de l’album collaboratif Jesu / Sun Kil Moon (les groupes respectifs de Justin Broadrick et Mark Kozelek), le tétanisant « Curtain » des death-métalleux fous de Portal, « Sentient », premier extrait du dernier album de Perturbator alias James Kent, et on termine avec un extrait de BO tiré de l’œuvre de Kenneth Anger avec « Lucifer Rising part I », signé Bobby Beausoleil…!
« Electric connections
That were dormant now ignite
It’s like another part of sight
A second eyelid that was closed before…! »
Un bien chouette sommaire
Bon, je rattrape mon retard : hier soir, j’ai écouté la fin de l’émission consacrée à l’entretien avec Pacôme Tiellement et la suivante en entier… Du coup, malgré l’ajout de l’émission d’aujourd’hui, j’ai moins de retard qu’hier matin ! ~___^
Tori.
[quote=« Photonik »]
- Pour le cinoche, on évoque un film d’horreur vénézuélien, le premier du genre, avec « The House at the End of Time », signé par le petit nouveau très prometteur Alejandro Hidalgo.[/quote]
J’ai repéré ce film à l’époque de sa sortie (la fiche se trouve dans ces colonnes), avec une BA intrigante. Ca donne vraiment envie…
Intéressant…même si j’avoue ne pas être un fan absolu de Fight Club (j’ai bien aimé le film, mais je crois bien que je ne l’ai jamais revu depuis sa sortie)…
Tiens, je ne connaissais pas du tout. Ca a l’air passionnant, je vais essayer me trouver ça…
[quote]- Et en musique cette semaine, ce sera :
« Good Morning My Love », extrait de l’album collaboratif Jesu / Sun Kil Moon (les groupes respectifs de Justin Broadrick et Mark Kozelek), le tétanisant « Curtain » des death-métalleux fous de Portal, « Sentient », premier extrait du dernier album de Perturbator alias James Kent, et on termine avec un extrait de BO tiré de l’œuvre de Kenneth Anger avec « Lucifer Rising part I », signé Bobby Beausoleil…! [/quote]
Pour Portal, merci d’avoir prévenu à l’avance…^^
Le reste était un peu plus à mon goût…
Merci pour ton retour !!
[quote=« Le Doc »]
J’ai repéré ce film à l’époque de sa sortie (la fiche se trouve dans ces colonnes), avec une BA intrigante. Ca donne vraiment envie… [/quote]
Je fais le parallèle avec « Oculus » durant la chronique, et vu que tu l’avais aimé, tu devrais kiffer celui-là. Les deux films ont leurs différences bien sûr, mais aussi des qualités en commun, comme cette patte « à l’ancienne » dans la mise en scène et une écriture sacrément maîtrisée…
J’aime à la fois le film et le roman, avec une préférence pour le premier. « Fight Club 2 » doit finalement plus au roman dans sa tonalité, et c’est ma foi fort logique. Très imparfait mais intéressant.
[quote]
Tiens, je ne connaissais pas du tout. Ca a l’air passionnant, je vais essayer me trouver ça… [/quote]
Tu es le lecteur idéal pour les ouvrages de Kenneth Anger. On est pas obligés de connaître chaque acteur et chaque film cités, mais une connaissance minimale de l’âge d’or hollywoodien renforce l’impact de ces livres. Tu es tranquille de ce côté-là.
Quant aux films d’Anger, j’insiste bien sur le fait que s’ils sont classés dans la catégorie fourre-tout du cinéma expérimental, ils valent largement le coup d’oeil même quand on a aucune appétence pour ce type de cinéma. « Scorpio Rising » ou « Fireworks », c’est quelque chose…
Pour les curieux/courageux :
Pas démission cette semaine ?
surtout pas malheureux, j’ai pas encore ecouter le commentaire de fight club 2
Eh bien ça me fait bien plaisir que vous remarquiez quand l’émission passe à la trappe…
Non, pas d’émission cette semaine : je suis un peu dépassé au niveau de mon emploi du temps en ce moment, et j’ai du mal à anticiper et m’organiser.
Si tout va bien les choses vont rentrer dans l’ordre dès la semaine prochaine, et je devrais reprendre un rythme plus régulier jusqu’à la fin de la saison (4 ou 5 émissions encore).
Mais c’est vraiment cool que tu le relèves, c’est tout con mais ça me fait plaisir.
Pour le coup, un peu de teasing pour l’émission de la semaine prochaine : on va parler cinoche « expérimental » avec les travaux les plus barrés de E. Elias Merhige, et série télé avec un topo sur le « Dollhouse » de Joss Whedon.
En BD je me tâte mais ce sera vraisemblablement « The Wrenchies » de Farel Dalrymple, à moins que je ne profite de l’actualité ciné pour parler du premier tome de « Uncanny X-Force » de Remender…
Tu es d’ailleurs invité malgré toi dans la chronique.
Le plaisir est pour moi. J’ai pas souvent le temps de répondre en détail comme le Doc mais j’ai le temps d’écouter et s’en est toujours un, de plaisir.
Et puis qu’elle voix !
[quote]Pour le coup, un peu de teasing pour l’émission de la semaine prochaine : on va parler cinoche « expérimental » avec les travaux les plus barrés de E. Elias Merhige, et série télé avec un topo sur le « Dollhouse » de Joss Whedon.
En BD je me tâte mais ce sera vraisemblablement « The Wrenchies » de Farel Dalrymple, à moins que je ne profite de l’actualité ciné pour parler du premier tome de « Uncanny X-Force » de Remender…[/quote]
Joli programme.
Dollhouse, c’était un peu une des meilleures séries mainstream lors de sa diffusion. Bourrée de défauts mais pleine de charme et avec un joli gout pour le twist. C’est le canevas de l’actuelle Agents of S.H.I.E.L.D.
Tout le monde sait ce que je pense de la série Uncanny X-Force et du Rick Remender de l’époque. C’était dense, avec une caractérisation tirée au cordeau. C’était avant que son travail ne devienne répétitif, à mon sens.
Et Farel Darlymple, je n’ai pas encore lu The Wrenchies mais j’ai un bon souvenir de sa relecture de Omega Men.
Je tenterai de venir dire un mot de Fight Club 2 si je trouve un peu de temps. Mais tu sais déjà ce que j’en pense…
je suis en train d’ecouter du coup et merci pour le coucou.
J’ai été douché par vos avis sur le topic que je viens de lire aussi. Mais j’attends de voir ce que tu trouves d’interessant avant de bouder
[quote=« Jack! »]
Et puis quelle voix ! [/quote]
Ha ha !!
Et encore, tu m’entendrais brailler…
[quote=« Jack! »]
Dollhouse, c’était un peu une des meilleures séries mainstream lors de sa diffusion. Bourrée de défauts mais pleine de charme et avec un joli gout pour le twist. [/quote]
Oui, je le dirais comme ça aussi. Avec des thématiques assez passionnantes, qui mettent un peu de temps à être exploitées correctement, mais c’est du très bon boulot. Je ne connaissais pas vraiment le travail de Whedon à la téloche mais du coup je vais me faire « Firefly », je crois.
[quote=« Jack! »]
Et Farel Darlymple, je n’ai pas encore lu The Wrenchies mais j’ai un bon souvenir de sa relecture de Omega Men. [/quote]
Petit lapsus : c’est une relecture de « Omega The Unknown », avec le romancier Jonathan Lethem au scénar’. J’ai adoré ce truc au-delà du raisonnable, pour ma part. Et j’aime bien aussi ce qu’il a fait avec Brandon Graham sur « Prophet ».
[quote=« Jack! »]
Je tenterai de venir dire un mot de Fight Club 2 si je trouve un peu de temps. Mais tu sais déjà ce que j’en pense… [/quote]
Effectivement, et je trouve une bonne part de tes réserves fondées ; ceci dit, pour moi, les bonnes idées compensent en partie les écueils du titre.
[quote=« n.nemo »]je suis en train d’ecouter du coup et merci pour le coucou.
J’ai été douché par vos avis sur le topic que je viens de lire aussi. Mais j’attends de voir ce que tu trouves d’interessant avant de bouder[/quote]
On en reparle très vite, alors.
grr.
Il me semble que Jack et toi passez à coté des enjeux du récit en ne prenant pas en compte le fait qu’il est construit pour se lire en parallèle du film et du livre.
En cela ta déception de la fin me semble tout à fait révélatrice d’un souhait qui serait de vouloir une histoire qui se tiendrait toute seule ( ce qu’elle fait à ne pas le faire) et qui fasse histoire.
En gros, c’est vouloir que tyler existe. Les spectateurs du film veulent que tyler du film existe, ils sont déçus et si toi, tu acceptes le tyler du livre, tu veux aussi qu’il existe, c’est « même » à cette condition que tu l’acceptes : tu veux son histoire, tu le veux ton meme de la memetique.
Or toute la bd de palanhiuk, c’est de se dégager de la figure de tyler tout en lui laissant la place qui lui revient en révélant ce qu’elle masque à savoir la relation amoureuse banale, la quotidienneté, l’ennuie et les malentendus etc.
Alors non, palanhiuk ne donne pas la fin. Frustration. Tyler n’existe pas, c’est un personnage de fiction. Tyler est un malentendu, un malentendu qui prend naissance entre le livre et le film et c’est bien ce qu’offre pour fin la bd : un malentendu. C’est toute à fait pertinent et la fin qu’il faut pour être au niveau de l’ambition de palanhiuk.
Alors qui dit malentendu dit création et dit frustration. ca frustre, ça frustre, mais c’est le propos et ça nait avec l’enfant et avec le perso de tyler et ce qu’il est devenu. C’est pourquoi, je ne trouve pas que palanhiuk se plaigne comme le dit jack, il s’efface tout au contraire, de manière spectaculaire devant ce qui est né du malentendu tout en faisant bien voir que c’est un malentendu.
Il me semble aussi qu’à centrer le propos sur la question de la virilité ou de la politique, on passe à coté de la question amoureuse et sexuelle ainsi que de la de la question de la paternité ou plus précisément de la création/enfantement qui n’ont que par « malentendu » à voir avec la virilité (et un peu plus déjà avec la politique).
La virilité c’est la question qu’on se pose lorsqu’on ne veut pas avoir à faire avec le fait que la relation sexuelle, et l’amour avec son partenaire et bien ça colle pas. ça ne glisse pas comme le dirait l’animal porteur de force.
On peut bien s’inventer que c’est parce qu’on a pas de père comme aujourd’hui ou parce qu’on en avez hier de trop sévères, c’est passé à coté du fait que quoi qu’on fassee l’amour et le desir pour quelqu’un, font tomber le masque. La question n’est pas qu’aujourd’hui on ai besoin de s’inventer des maladies pour dormir, qu’est ce qu’on s’en fou, si c’est là le moyen qu’il a trouvé pour dormir, c’est très bien, la question c’est que : surgit marla ! et ça ne marche plus, on ne dort plus, ça se réveille. et il aura beau se prendre des coups sur la gueule, se foutre de son corps, ça ne marche toujours pas sauf à la fin dans le film : ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfant. Conte pour enfant.
Enfin, et pourtant quelque part tu le dis en en donnant la définition, le meme est un leurre. Un meme dis tu, c’est une idée qui se déplace hors corps, c’est d’ailleurs ce que croit le psy dans la bd, c’est ce qu’il croit et il le croit parce qu’il veut que tyler existe.
Il veut qu’il existe pour pouvoir rever de l’etre. Mais tyler n’est pas un meme, il appartient à un arbre généalogique, il est ce qui se reproduit à travers la relation amoureuse et parental : il est ce qui existe quand on fait de l’échec à faire couple quelque chose qui pourrait etre evité et qui donc a une cause : tyler. Mais que ça ne marche pas, qu’il y ait malentendu, c’est la aussi la condition de la création : amoureuse comme artistique et en l’occurrence celle de tyler par malentendu.
Si on n’est hermétique à ces éléments, on ne peut que passer à coté de la bd, puisque ils en sont les ressorts de la narration, il me semble.
mais sinon j’ai beaucoup aimé ton commentaire de la bd quand même. L’un n’exclue pas l’autre.