[quote=« Photonik »]Ce n’est pas ce que j’avais compris, ils ne nient pas la dimension mythique chez Freud.
Pour moi, Deleuze et Guattari renverse la pratique analytique classique : en gros, chez Freud (ou Klein, puisque l’exemple du petit Hans est évoqué par Deleuze lors de ses cours à Vincennes), un élément comme le Soleil, Dieu, le Loi, un cheval, etc… va être rabattu sur le champ familial et devenir une image du Père. Deleuze renverse ça : ce sont les images du Père qui cachent et recouvrent l’image du Soleil, de Dieu, etc…
On ne délire pas sur son père et sa mère mais sur des tribus, des continents, des exodes, des meutes entières, etc…
Mais je suis sûr que tu connais tout ça.[/quote]
Comme je le dis, chez Freud, c’est là même chose, il n’y rien à renverser.
Le cheval est un signifiant qui vient représenter un nombre tres important de signifié chez le petit hans, le pere, la mère, le policier, sa soeur etc.
C’est un nom qui occupe une fonction, à savoir notament celle d’organiser l’espace du petit hans entre les lieux où il est en sécurité et ceux où il est en danger. Comme nom, il surgit là dans la phobie où le nom du père est peu reconnu dans la parole de la mère. C’est en ce sens là que le cheval c’est le nom du père, il en occupe la fonction, mais comme nom il peut renvoyer à une pluralité de signifié.
Chez Freud, la question n’est pas du rapport du siginifant à un signifié comme chez Jung, avec un signifié comment à tous, mais celle de la fonction de certain signifiant, en l’occurence celui de cheval dans l’inconscient de Hans.
Après que le signifié de cheval, on s’en fout un peu, ça peut être maman, la soeur, la horde, le soleil, de toute façon, le signifié court toujours et change continuellement.
Deleuze et gatarri insistent sur les signifiés mythiques, au prix d’oublier un peu trop la question du signifiant, parce qu’ils estiment que les interprétations des psy de leur époque ne sont pas assez ouvertes à cette dimension, et puis bon leur epoque c’est aussi lacan, chez qui ils vont reprendre l’experience du miroir qu’ils rebaptisent corps sans organe.
Du coup ça porte à confusion les néophytes qui prennent pour un charge contre Freud et la psychanalyse, ce qui est pour beaucoup un interprétation philosopique de la relecture de Freud par Lacan.
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[quote]quote=« n.nemo »]
Shining junguien, 2001 freudien. Je dirais que c’est pas mauvais de le prendre par ce bout pour saisir la difference d’approche.[/quote]
« 2001 » freudien ? Tiens donc, je n’aurais jamais vu les choses sous cet angle. « 2001 » est peut-être mon film préféré et je ne sais plus combien de fois je l’ai vu, mais ce que je sais c’est que je n’ai pas épuisé toutes ses possibilités de lecture, loin de là.
Et pourtant je n’ai jamais été tenté d’y accoler la fameuse grille de lecture psychanalytique.[/quote]
Je me souviens en avoir lu une il n’y a pas longtemps mais je me souviens plus de ses axes.
Reste que l’absence de signifié dominé fortement dans 2001, du monolithe noir au final, il n’y a aucun filet de sens là où dans shining l’archetype domine et la répétition est identique d’un sujet à l’autre.