TUMATXA : L'ÉMISSION !

Ouais, moi aussi ; il aurait peut-être été plus logique que je diffuse un Led Zep utilisé dans la série, mais j’avais trop envie de passer ce morceau-là, j’ai sauté sur l’occase…

Concernant « Sur ma peau », je ne l’ai pas lu donc je ne peux pas vraiment me prononcer mais le livre a plutôt très bonne réputation. C’est le premier livre de Flynn, et c’est apparemment un travail qui lui tient particulièrement à cœur compte-tenu du soin avec lequel elle a « supervisé » cette adaptation.

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EPISODE 3 : Aucun Norm ni dieu sur ses gardes

Notez l’excellence du jeu de mots contenu dans le titre de cette nouvelle édition de votre émission préférée… Oui, je sais, il n’y a pas de quoi être fier.
Le programme cette semaine :

  • Pour le cinéma, on se penche sur une sortie toute récente et fort attendue (par votre serviteur tout du moins), avec le dernier film en date du surdoué Jeremy Saulnier, « Aucun homme ni dieu », alias « Hold The Dark » en VO.

  • Pour la BD, on revient sur une sortie récente, signée de la main de l’excellent Brian K. Vaughan, associé à Steve Skroce pour le dessin, et ça s’appelle « We Stand On Guard », où les Etats-Unis envahissent leur voisin canadien dans un récit d’anticipation fort subtil.

  • Pour ce qui est de la télé (mais est-ce que Netflix c’est de la télé ?), on se penche sur un talk-show intitulé « Norm MacDonald has a show », prétexte pour nous replonger un peu dans la vie et l’œuvre de Norm MacDonald, l’un des plus grands comiques vivants, pourtant fort méconnu par nos contrées.

Et pour la musique, ce sera :
« 1st 44 », extrait du phénoménal EP « Collapse », dernière sortie en date de Richard D. James alias Aphex Twin, « A Moment Of Clarity », extrait d’un vieil album des irlandais de Therapy? (toujours actifs les bougres), « Sidi Abderhamman », extrait du « Go Fast » des lyonnais de Noyades, qui inventent en quelque sorte le punk psychédélique, et on termine avec l’étrange et beau « Mist », morceau « rituel » signé par le franco-chinois Ruo Tan, et c’est extrait de son dernier album « Stone »…!!

« I thought of you tonight
Blank and starving eyes
This one moment of clarity
Blink the darkness in my eyes… »

Episode 3

Ben oui :face_with_raised_eyebrow:

(enfin si on veut pinailler. Aucune chaîne n’est de la télévision parce que cette dernière est un appareil)

excellent sommaire en tout cas. Merci

C’est marrant, j’ai ressorti des albums de Therapy? ce week-end. J’ai réécouté Troublegum et Infernal Love.
J’ai trouvé que ça avait très très mal vieilli… :face_with_raised_eyebrow:

Mais la coïncidence est assez énorme…
Des fois, j’ai vraiment l’impression d’être dans un roman de P.K. Dick :thinking:

Ma question était « innocente », si je puis dire : je ne sais pas quel est le statut exact de Netflix… Du fait que ça passe par Internet (c’est bien ça ?), je ne savais pas si le terme de « chaîne télé » était propre ou impropre.
Tu vas me dire, et tu n’auras pas tort, que beaucoup de gens utilisent maintenant Internet pour regarder la télévision, ou ses contenus plus exactement.

Si je peux tomber d’accord avec toi en ce qui concerne « Infernal Love » (même si je conserve mon affection pour cet album qui me rappelle mon adolescence à plein nez), je n’en dirais pas autant de « Troublegum », dont la production tient bien le coup je trouve. J’adore la façon dont sonne la batterie par exemple (quel son de caisse claire !!) ; c’est typé « nineties » mais ça reste très chouette, à mon goût.
Et sinon, oui, nous vivons tous désormais dans un roman de Philip K. Dick, tu l’ignorais ? :wink:

Ma question était “innocente”, si je puis dire : je ne sais pas quel est le statut exact de Netflix… Du fait que ça passe par Internet (c’est bien ça ?), je ne savais pas si le terme de “chaîne télé” était propre ou impropre.
Tu vas me dire, et tu n’auras pas tort, que beaucoup de gens utilisent maintenant Internet pour regarder la télévision, ou ses contenus plus exactement.

En fait la différence fondamentale qui tient encore la route, je pense, se tient sur le traitement du flux. Des chaîne comme TF1 etc sont de chaînes proposant des programmes en flux continue (tu allumes ta télé, tu regardes ce qu’il passe), là où Netflix (ou OCS etc. faut pas les oublier) se base sur un flux différé (tu choisis ton programme et tu le regarde à l’heure que tu veux).

Mais surtout ill est de plus en plus difficile de faire des distinction claire parce que les frontières sont floues désormais. Les chaînes de télé classique proposent la majorité de leurs programmes en replay durant un temps plus ou moins long tandis que les films Netflix, tant bien même ils attirent l’attention, perpétue la tradition du téléfilm (c’est à dire du film produit pour le petit écran)

Eh bien voilà une explication/définition très claire et précise.

Je me suis fait la réflexion effectivement que des productions comme « Aucun homme ni dieu » c’était finalement du « téléfilm de luxe plus plus ». Tant mieux quelque part si l’ambition vient se loger là aussi (même si des précédents existent bien entendu).

Merci pour ton appréciation.
Dois-je en déduire comme je le soupçonne que tu connais le travail de Norm MacDonald ?

Je ne sais pas si je regarderai un jour un film de Sono Sion (j’ai un peu beaucoup laissé tomber le cinéma asiatique depuis quelque temps), mais ce qui est sûr c’est que tes chroniques de ses films sont toujours aussi intéressantes…

Pour la BD, on aborde l’actualité la plus récente, avec l’excellent “God Country” de Donny Cates et Geoff Shaw, où se mêlent les ambiances respectives des travaux d’un Cormac McCarthy et d’un Michael Moorcock…

De Donny Cates, je n’ai lu pour l’instant que le premier tome de Redneck, lui aussi bien ancré dans la terre du Texas et j’ai beaucoup aimé.

https://www.comics-sanctuary.com/comics-redneck-vol-1-tpb-hardcover-cartonnee-s50185-p304597.html

Il va falloir que je me penche sur ses autres titres, le bonhomme a le vent en poupe en ce moment.

Au rayon série télé, on évoque une production HBO toute récente, avec “Sharp Objects”, adaptation d’un roman de Gillian Flynn, qui met elle-même la main à la pâte, aux cotés de Marti Noxon et Jean-Marc Vallée.

Marti Noxon…un nom qui rappelle bien des souvenirs au fan de Buffy que je suis…et l’un des premiers rôles de Amy Adams fut d’ailleurs dans la série de Joss Whedon…

Red Dawn Tibesti”, issu de “Alma/Baltica”, effort ambient des habituellement très énervés Dirge, le sublime “Fire Of The Mind”, extrait du dernier véritable album du groupe mythique Coil, “Catherine In The Dunes”, morceau électro-pop/folk de l’irlandais Adrian Crowley, et on termine avec le groupe préféré de l’héroïne de “Sharp Objects”, à savoir Led Zeppelin, pour le méconnu et surpuissant “Achilles Last Stand”…!!!

Ca commence fort et ça finit tout aussi fort. J’adore aussi ce morceau de Led Zep !

Il y a pourtant quelques réalisateurs intéressants. Outre Sono Sion et Takashi Miike, que Photonik aborde régulièrement, et hors cinéma d’animation, il reste des gens comme Hirokazu Kore-Eda ou Kiyoshi Kurosawa.

Tori.

Alors c’est la question de flux effectivement par contre attention, OCS est un ensemble de chaînes de télévision. Ils ont plusieurs chaînes de diffusion et cela leur permet entre autre de ne pas rentrer dans la case de la VOD pure comme NETFLIX ou CANAL VOD mais dans la case chaîne de télévision et dans la chronologie des médias cela change tout.
Cela change le fait de pouvoir proposer des films récents (1 an après la sortie salle de mémoire), de ne pas perdre les droits de diffusion si une chaîne payante diffuse un film ou une série (les séries HBO par exemple).

A l’écoute de ta présentation de Therapy?, j’ai bien compris le côté affectif que tu as envers Troublegum. Je ne l’ai pas (même si j’ai beaucoup écouté les 3 premiers albums de Therapy? à cette époque, c’est un groupe qui me rappelle l’époque du bac) et c’est pour ça que j’ai du mal à être indulgent avec leur son. A l’écoute intégrale des albums, il n’y a quasiment que le morceau Knives qui ne m’a pas fait tiquer.
Mais je te comprends car je suis très très indulgent sur des albums pour lesquels j’ai un aussi gros côté affectif.
Sinon, tu as raison sur le curieux syndrome Therapy? Comme toi, j’ai lu les nombreuses critiques élogieuses des derniers Therapy?. A chaque fois je me suis dit qu’il faudrait que j’y jette une oreille (même un saut vite fait sur Youtube) mais je ne l’ai jamais fait alors que j’ai beaucoup aimé et écouté ce groupe. Vraiment bizarre…

Ah merci, c’est très gentil. :star_struck:
Et ça fait plèze à plus forte raison venant d’un fin cinéphile…

Concernant Donny Cates, c’est clair que le bougre a le vent en poupe. Je ne me suis pas penché sur « Redneck » parce que mon allergie temporaire aux vampires n’est pas encore tout à fait guérie, mais le talent du bonhomme va peut-être me faire changer d’avis. Je suis son « Thanos Wins » avec beaucoup d’intérêt en tout cas…

J’ignorais complètement qu’Amy Adams avait fait ses armes chez Whedon, dans le cadre de « Buffy ». Etonnnant !!

Yep. Et au sujet de Kurosawa, je pense qu’on devrait le retrouver assez rapidement au sommaire de l’émission, soit pour « Avant que nous disparaissions », soit pour « Invasion », soit les deux, vu que les deux projets ont beaucoup en commun…

Merci pour ces précisions, j’avoue mon ignorance totale en la matière.

Ah ouais, celui-là il claque vraiment en ouverture, dès que tu poses le skeud sur la platine…
Je manque très clairement d’objectivité en ce qui concerne « Troublegum », mais comme tu le dis on a tous des albums moins étincelants que dans notre souvenir et qu’on arrive pourtant pas à « déconsidérer », par pur sentimentalisme. Celui-là en est un clairement. Je rajouterais également « The Real Thing » de Faith No More, qui vieillit clairement très mal au regard du reste de leur production, mais je suis tellement fanboy avec ce groupe que je ne me résous pas à « l’objectivité ».

Enorme! Je pensais exactement à cet album. Un son très nineties qui a vraiment mal vieilli sur la plupart des morceaux. Mais j’adore toujours autant cet album moi aussi! :sweat_smile:

Je n’ai pas réussi à voir Invasion, mais j’ai vu Avant que nous disparaissions… Je suis curieux d’entendre ton avis et ton analyse.

Sinon, pour la troisième émission, que je n’ai pas encore fini d’écouter, je voulais apporter une petite précision à propos de Macross/Robotech : En fait, Robotech est un montage américain de trois séries japonaises : Macross, Southern Cross et Mospeada réunies pour former un tout (c’est un peu comme le remontage par les Américains de Gatchaman en La bataille des planètes).

Tori.

Tu as raison pour « Robotech ».
Je l’avais lu en me renseignant sur « Macross », au moment où je me renseignais sur le genre mecha (dans le cadre d’une chronique sur « Neon Genesis Evangelion »), mais j’avoue que ça m’est sorti de la tête au moment d’en parler durant l’émission, là…