Un succès comics peut-il n'être que mauvais ?

et bien je trouve ta conception blacky très naïve. Mais peut être est ce un terme un peu vexant. Je le dis pour insister.

ce que je veux dire, ce que j’ai déjà dit c’est que c’est une « vision » précisément un postulat de départ que tu retrouves à l’arrivée parce que tu l’as mis là au départ.

C’est comme ces archéologues qui interprètent les traces archéologiques en fonction de la bible et qui annoncent du coup que leurs découvertes valident la bible, c’est une vision oui, comme on pourrait dire un délire.

Le marché ne m’apparait pas rationnel : transformers 4 est nul mais il marche, hercule est nul mais il marche pas. La trilogie de raimi sur spiderman est très bonne et elle marche (pourtant on le vire), Cloud atlas est plutôt bon pourtant il se plante. Y a pas de logique, y a pas de formule, la sanction est arbitraire.

Alors plutôt que de l’accepter et d’essayer vaille que vaille de faire de bonne chose et d’esperer que sa prenne, les boites de prod ou d’edition se transforment en parieur fou et suivent des formules qu’ils s’inventent comme n’importe quel joueur superstitieux.

Donc non pour moi on ne peut faire aucun lien entre succès et qualité. La qualité ne se suppose pas elle s’argumente.

c’est là ma vision du marché et elle me semble plus proche de notre propre expérience que ton postulat de départ.

Personnellement, je ne crois pas que la jla de johns ai aucune qualité qui puisse justifier son succès qui doit d’ailleurs être très relatif.