Discutez de Une aventure de Sidney & Howell
Pour quelle(s) raison(s) ?
J’ai saisi l’occasion : pas cher, dispo. En plus, Nicolas (Moraes, le dessinateur) est un pote, j’aime bien son boulot.
Jim
Plein de bonnes raisons !
Diptyque sans prétention mais au style visuel très séduisant, Sidney et Howell proposent deux héros plus proches des bras cassés que des sauveurs de l’univers. Profitant de méprises en cascade, ils tentent de tirer le meilleur des situations saugrenues dans lesquelles ils se retrouvent, tout en prenant le moins de risque possible.
Sur ce registre de space opera humoristique (sorti en 1997 et 1998), Richard Marazano multiplie les quiproquos et les dialogues amusants, s’éloignant d’une veine sérieuse qui a, en partie, contribué à sa réputation. Il navigue ici dans les eaux d’autres séries à tandem, telles que Clarke & Kubrick de Font ou Burton & Cyb de Segura et Ortiz.
De son côté, Nicolas Moraes faisait pour l’occasion ses premiers pas dans la bande dessinée. Il officie alors dans un style largement inspiré de celui de Denis Bodart, l’illustrateur de Green Manor (entre autres). Son travail d’encrage lui permet de mélanger plume, pinceau et feutre.
Depuis lors, Nicolas se consacre de préférence à la photographie. Sa seule nouvelle incursion dans le monde de la bande dessinée remonte à une histoire courte dans le sommaire de Doggy Bags #5, chez Ankama : « Death of a Nation », une histoire de zombie qu’il signe sous le pseudonyme de Kartinka.
Jim