Le dernier épisode de ce passage dans Adventure Comics , et qui referme le sommaire du recueil, est composé par un grand flash-back . Huntress raconte à Power Girl pourquoi les héros ont cessé leurs activités au début des années cinquante. En fait, après avoir déjoué un plan d’espions d’une autre nation, ils ont été convoqués devant une commission sénatoriale, qui refuse de croire qu’un autre pays pourrait disposer d’une technologie susceptible d’envoyer une station orbitale dans l’espace. Les politiciens demandent aux héros de dévoiler leurs identités, mais ceux-ci refusent et quittent l’assemblée, renonçant du même coup à leurs activités de justicier.
Très bien servi par un Staton qui s’encre lui-même (il y a encore des dessins bancals, mais ses choix d’encre donne de la vie à ses cases), Levitz pose là un jalon de l’univers DC et de sa continuité. L’épisode sera repris notamment par Roy Thomas et conservé dans les timelines à venir, et sera également une source d’inspiration pour la série Golden Age de James Robinson et Paul Smith.
Les aventures de la Société de Justice prennent fin dans les années 1970. Mais les bases seront posées pour d’autres déclinaisons (notamment la série de Thomas et Ordway), et surtout, Levitz, s’il n’aura pas réussi à rendre palpitantes les aventures, aura imposé des personnages (notamment Huntress) et une continuité qui servira de tremplins à nombre de ses collègues.