Pas lu depuis sa sortie, j’avais complètement oublié le contenu. Voici ce que j’en disais à l’époque, sur feu France-Comics :
Enfin le 1er volume consacré à l’amazone. On démarre par le run de l’auteur / dessinateur Jimenez, dont les dessins précis et bourrés de détails rappellent ceux de son mentor, G. Pérez.
Côté scénario, c’est vrai que cette incursion dans l’univers de Wonder Woman est quand même assez compliquée au premier abord, car, entre tous les nouveaux persos à intégrer, séparés en deux clans, les affaires d’une famille millénaire, leurs relations avec les dieux, les différentes porteuses du flambeau au quadruple V, leurs résurrections successives et l’intermède avec un crossover DC, il y a de quoi en perdre son grec ! Mais la narration linéaire permet de garder le fil. De plus, les infos manquantes arrivent petit à petit, et beaucoup sont compilées dans l’avant dernier épisode de ce volume.
Avis : amateurs de mythologie et de belles brunes, cet album vous est vivement conseillé !
Et c’est dingue, plus de dix ans plus tard, je suis en accord avec moi-même sur pas mal de choses, alors que j’avais même ounlié . Sauf que, entre temps (c’est à dire le mois dernier), j’ai lu la vingtaine de premiers épisodes de Pérez. Et mon avis est un peu nuancé sur la qualité de ce début de run de Jimenez (sauf pour le dessin), vu que je suis un peu mieux équipé.
Bah oui, parce que niveau hommage, on est là, y a pas de problème. Sauf que dans ce premier arc qui se situe à Gotham, qui fait référence au premier long arc de Pérez, bah les vilains sont un peu plus en mode cabotinage qu’avec Pérez. Alors, ouais, y a le Joker, l’épouvantail et Ivy qui traînaillent dans leur cerveau, mais on frôle quand même la pitrerie, quand on compare avec les épisodes d’appui. Et les dialogues sont autrement d’un autre niveau, c’est sûr. L’épique est bien moins là.
Après, je trouve dommage d’avoir ramené uniquement en vilain celles (ceux) qu’on a pu voir au début de la presta de Pérez, à savoir Silver Swan et Cheetah (et pour ce que a servi en plus). Le clin d’œil est trop prononcé. Après, malgré l’incursion du crossover qui malmène un peu la série, je trouve que l’épique finit par arriver, mais l’album ne nous permet d’avoir bien conscience des conséquences.
Ah, et même en ayant lu les deux albums d’Urban avant (et l’anthologie), ça reste quand même pas très simple à suivre par moment. Heureusement que l’épisode Our Worlds art war, situé en fin d’album, nous offre un bon résumé).
Donc, j’ai quand même passé un moment sympa, mais j’avais un tel bon souvenir qu’il y a quand même une pointe de déception , à l’aune du run de Pérez.