1962-2022 : BON ANNIVERSAIRE SPIDER-MAN !

En anglais (malheureusement pour toi).

J’avais lu quelque part (peut-être la rétrospective du site Comics Cube) que l’Oncle Ben a mis un certain temps avant d’être mentionné à nouveau et revu par l’entremise de flashbacks (genre vers Amazing Spider-Man #50).

Merci marko.

Dans un de ces articles là.

Sans doute sur celui concernant la jeunesse de spidey.

Le tout premier fan-film low cost consacré à Spidey, daté de 1969 et produit par Don Glut :

https://donaldfglut.com

Jean Frisano (le dépôt légal indique janvier 1972 donc cette couverture a dû être faite en 1971) :

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Spider-Man and the Sinister Six pinup from Marvel Super Heroes #15. 1993. Art by Kerry Gammill.

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Frank Miller :

Illustration par Mike Zeck

Jim

Classe.

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1983 - Heroes Hotline #1 - illustration Hotline Letters par Frank Miller et Joe Rubinstein

Jim

Couverture de Frank Miller, destinée à l’origine à la série Spectacular Spider-Man, reprise pour un tome de la collection Essential.


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Spider-Man et Daredevil par Frank Miller :

Jim

Évocation du travail de l’encreur Jim Mooney sur le personnage de Spidey :

Jim

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Quand Dan Slott profite de l’opportunité de la sortie d’un second Amazing Fantasy #15 (en 2005) pour raconter une histoire courte consacrée au gugusse que Spidey portait sous son bras en 1962 :

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One day my Spider-Man editor said, « I’ve got a great idea! We should tell the story of the guy Spidey’s carrying under his arm on the cover of Amazing Fantasy #15! No one’s ever told that story! »

And I told him, « I did in Amazing Fantasy Vol. 2 #15 ».

And he said, « I hate you. »

https://twitter.com/DanSlott/status/1380208808287473670

Marvel de A à Z : Spider-Man

Il fut aussi le premier pour moi. Je l’ai déjà dit (et répété) ailleurs mais je me répète encore quand même, mes plus vieux souvenirs remontent au dessin animé des sixties et à l’album La Folie de l’Araignée. Ce sont des moments qui restent ancrés en moi.
Par contre, pour Hulk et Thor, c’est plus flou. Je ne lisais quasiment pas d’Arédit, donc ma première rencontre avec ces deux personnages s’est certainement faite dans les séries des autres et dans Strange Origines. Bon, pour le titan vert, il y a eu aussi la série où Bill Bixby déchirait des tas de chemises pour laisser la place à Lou Ferrigno…

Spider-Trailers (soit 10 films en l’espace de 20 ans) :

SUPERMAN vs THE AMAZING SPIDER-MAN :

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En 1975, Stan Lee, à la recherche d’un nouvel agent littéraire, prend rendez-vous avec un certain David Obst qui lui demande alors pourquoi Spider-Man et Superman , les deux plus grands héros de Marvel et de la Distinguée Concurrence, ne s’étaient encore jamais rencontré. Selon Obst, cela aurait même fait un film sacrément spectaculaire. Lee lui aurait répondu que les obstacles légaux et contractuels avec DC Comics étaient trop importants. Pour le grand écran, c’est certain…d’ailleurs c’était l’époque où les droits de Superman avaient déjà été achetés par le producteur Alexander Salkind et son fils et où une série TV Spider-Man était en développement. Sur le papier, c’était déjà plus envisageable. Marvel et DC avaient déjà collaboré en 1975 sur une prestigieuse adaptation en bande dessinée du Magicien d’Oz , le classique de 1939 réalisé par Victor Fleming. Les deux maisons d’édition se sont donc finalement entendues pour organiser ce qui est devenu le premier crossover entre les héros de deux univers différents.

Publié en grand format, Superman vs. The Amazing Spider-Man: The Battle of the Century est sorti en 1976 et a établi le modèle de ces rencontres événementielles. Dans les premiers temps, les rencontres entre les héros Marvel et DC se sont déroulées sur une « Terre partagée » , un monde alternatif qui réunit les univers super-héroïques des deux éditeurs et qui permet donc de faire cohabiter naturellement le New-York de Spider-Man et le Metropolis de Superman. Marvel a en quelque sorte confirmé l’existence de cette terre parallèle dans son Multivers par une petite référence dans le premier numéro de What If ? en 1977. Cette rencontre au sommet a été confiée à deux auteurs qui avaient déjà travaillé sur les séries des deux héros : le scénariste Gerry Conway et le dessinateur Ross Andru. Mais il y a eu aussi des contributions non créditées : ainsi Neal Adams a redessiné Superman dans plusieurs cases et John Romita Jr a dessiné quelques visages des personnages Marvel . L’encreur Dick Giordano a également reçu l’aide de ses assistants Terry Austin et Bob Wiacek sur l’encrage des décors. Le résultat est fluide et les différents styles se complètent bien.

Superman vs The Amazing Spider-Man est un long numéro spécial de 92 pages…et les deux héros-titres ne se rencontrent qu’au bout d’une quarantaine de pages, d’abord sous leur identité civile, puis en costumes, pour une bonne vieille incompréhension (un schéma qui ne dure pas longtemps compte-tenu de la différence de pouvoirs entre les deux protagonistes…le « vs » du titre est donc bien entendu un brin mensonger et se limite à quelques coups de poings avant une amicale poignée de main) avant leur alliance pour contrer les plans de conquête mondiale de Lex Luthor et du Docteur Octopus. Dans le premier prologue, Superman sauve Metropolis d’un robot géant piloté par Lex Luthor. Pendant ce temps, à New-York, Spider-Man arrête le docteur Octopus et ses hommes de main. Envoyés dans une prison fédérale à haute sécurité, les deux vilains acceptent d’unir leurs forces pour s’évader, se débarrasser de leurs ennemis respectifs et conquérir le monde (vaste programme). Ce qui nous vaut la croustillante vision d’un Luthor à califourchon sur Doc Ock pendant l’évasion !

Le scénario est plutôt bien ficelé et met en parallèle les relations conflictuelles de Peter Parker et Clark Kent avec leurs patrons (Peter avec J.J. Jameson, Clark avec Morgan Edge…et en général, Gerry Conway fait un bon usage des personnages secondaires de chaque univers) avant de projeter les deux héros dans l’action. Les chapitres se succèdent à un rythme soutenu pour un résultat aussi classique que tout à fait divertissant. Superman vs the Amazing Spider-Man : The Battle of the Century fut un succès. L’Homme d’Acier et le Tisseur de Toile se sont à nouveau rencontrés en 1981 pour une suite sobrement intitulée Superman and Spider-Man , écrite par Jim Shooter et Marv Wolfman et dessinée par Big John Buscema.

SUPERMAN & SPIDER-MAN :

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Si les lecteurs de comics sont maintenant habitués aux rencontres entre les héros et les vilains des différentes maisons d’édition, ces crossovers étaient encore rares et donc un véritable événement il y a plus de 40 ans. Marvel et DC ont ainsi attendu cinq ans avant de donner une suite au premier d’entre eux, le Superman vs. the Amazing Spider-Man datant de 1976. Cette « Bataille du Siècle » a été publiée conjointement par Marvel et DC …pour la suite, il semble que Marvel a pris plus d’importance dans la production du bouquin puisque ce « one-shot » de 64 pages a connu sa première édition en 1981 dans les pages de l’ultime numéro de Marvel Treasury Edition , un magazine grand format presque entièrement composé de rééditions, à deux ou trois exceptions près.

Comme le premier volet, l’action de Superman and Spider-Man se déroule selon le principe de la « Terre partagée » . L’histoire ne fait donc pas partie de la continuité officielle des aventures de deux super-héros et part du principe que la Metropolis de Superman et le New-York de Spider-Man existent dans le même univers. À part une réplique de Peter (qui fait remarquer à Jimmy Olsen qu’il a déjà rencontré Lois Lane à New-York), le récit ne fait pas référence aux événements du Superman/Spider-Man de 1976. Superman and Spider-Man est signé par Jim Shooter, qui était alors le rédacteur en chef de Marvel, avec l’aide de Marv Wolfman qui a reçu une mention spéciale dans les crédits pour sa contribution. Après Lex Luthor et le Docteur Octopus, les grands méchants choisis pour ce second crossover sont le Docteur Fatalis et le Parasite. Fatalis est plus généralement connu comme le plus grand adversaire des Quatre Fantastiques, mais le Latvérien a également croisé régulièrement la route de Spidey.

De tous les représentants de la galerie d’adversaires de l’Homme d’Acier, le choix du Parasite, qui ne concourt pas vraiment dans la même catégorie que Fatalis, peut sembler étonnant de prime abord mais la chose prend tout son sens au fur et à mesure des divers rebondissements et révélations. Les dialogues et récitatifs sont souvent un peu trop chargés (ah, les fameux soliloques de Fatalis !), mais Jim Shooter s’amuse bien en renversant les habituelles dynamiques des petits mondes de Clark Kent, qui travaille un temps en freelance au Daily Bugle, et de Peter Parker, qui s’éloigne des colossales colères de J.Jonah Jameson en proposant ses services au Daily Planet…ce qui donne lieu à de très sympathiques interactions. Il y a bien quelques longueurs, mais l’action est aussi au rendez-vous et invoque en invités spéciaux Hulk et Wonder Woman.

J’avoue une petite préférence pour la partie graphique de cette deuxième aventure. Big John Buscema, c’est toujours du (très, très) solide et l’encrage collectif est bien coordonné pour un résultat qui ne souffre pas de trop grandes différences de style. Et quelle réunion de talents : Joe Sinott a encré les personnages et pour les décors, on retrouve Terry Austin, Klaus Janson, Bob McLeod, Al Milgrom, Steve Leialoha, Bob Layton, Bob Wiacek, Joe Rubinstein et même Walt Simonson !

Musique !

The Ramones - Spider-Man

La VF du générique posté par Marko.

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