X-Men Forever 2 #02-03: Une nuit en ville
Six semaines après la destruction du manoir de l’école pour surdoués du Professeur Xavier, le SHIELD, tout nouvellement dirigé par une Ziggy Trask que l’on croyait morte dans [l’explosion du satellite->6333], cherche toujours des réponses à cet explosion et ne divulgue aucune information à la presse. Un secret-défense est même instauré, ce qui agace très fortement J. Jonah Jameson qui envoie Peter Parker enquêter. En entrant dans la propriété, le photographe a quelques doutes, mais c’est lors de la sa tournée du soir en costume de Spider-Man qu’il va découvrir une Malicia avec les pouvoirs de Diablo jouant la justicière dans les rues de Manhattan. Ce qui n’est pas du goût de Cyclope qui préfère garder profil bas …
Si le premier épisode pouvait être un prologue, le deuxième ressemble étonnamment à un début de série, puisque Chris Claremont prend presque dix pages pour présenter la situation des X-Men et mettre en avant l’évolution de quelques forces depuis l’épisode précédent (Trask et le SHIELD, la reine Tornade du Wakanda, Archangel et les autres équipes affiliées). Par la suite, on suit une intrigue qui sert surtout à présenter les nouvelles dispositions prises par les X-Men et Fury pour lutter contre le Consortium et à intégrer une ex-ennemie en fin d’épisode. La petite histoire avec le tisseur apporte une touche de fun qui manquait cruellement depuis le début et le combo qu’il forme avec la Malicia bleue fonctionne assez bien, même lorsque l’équipe de récupération pointe le bout de son nez. L’auteur en profite pour faire avancer avec parcimonie quelques sous-intrigues, mais on a quand même l’impression qu’il ramène les mêmes fixettes que dans la première saison, que ce soit pour l’énième retour de Trask, des vues sur le jeune Nate Summers (en faisant entrer le loup dans la bergerie) ou quelques relents de Phénix.
Cependant, à l’instar de l’arc Magie Noire, l’auteur s’en sort tout de même beaucoup mieux lorsque le Consortium n’entre pas dans la danse. Ces deux épisodes sont plutôt réussis au niveau du rythme de l’histoire et dans l’utilisation des personnages, si ce n’est avec Jean qui est décidément la trousse à outil des X-Men, puisqu’elle a toujours un pouvoir qui arrange l’histoire. Ce n’est pas très dense, mais cela permet au lecteur de souffler un peu face à un Claremont qui est allé dans tous les sens jusqu’à présent.
Tom Grummet en a profité pour revoir avec une certaine réussite le costume de Malicia, en s’appuyant quand même sur celui de Diablo. Il est d’ailleurs assez épatant que les artistes pensent que les costumes et les couleurs suivent les pouvoirs, et que dans le cas de ces deux personnages, ils ne sont pas liés à leur personnalité. Que Diablo soit totalement recouvert, cela se comprend, mais qu’il se mette au vert, c’est une réflexion un peu binaire.
Cela dit, le dessinateur nous offre quand même peut être la plus planche qu’il ait faite jusqu’à présent sur ce titre, une scène de combat de rue en clair-obscur, teintée de bleu et tout en mouvement.
Avis : une petite balade pas désagréable en début de série avant de s’attaquer aux choses « sérieuses ».
Parution française dans X-Men Extra #101
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Tiens, en fouinant dans le Marvel de A à Z, je découvre que la fiche d’Unus l’Intouchable, l’un des premiers ennemis des X-Men, a été dessinée par Joe Barney, un trop rare dessinateur, ancien assistant de Dick Giordano, dont le nom est associé à la série avortée sur Gorilla Grodd, à un récit de Hulk dans Marvel Fanfare où le Titan Vert affronte justement Unus et à une histoire de Volstagg dans Marvel Super Heroes.
Jim
Joseph Michael LINSNER :
Synch par Lucas Werneck
Synch par Gerardo Sandoval
Synch par Chris Bachalo
Mahmud ASRAR :