1974-2024 : BON ANNIVERSAIRE LE PUNISHER !

Max le Punichien, deuxième partie :

Piégé par le Kingpin, arrêté puis jeté en prison, Frank Castle connaît une mauvaise passe dans l’arc « The Final Days ». Cependant, le justicier pense surtout à son chien : il sait que la réserve d’eau est suffisante, mais il craint que l’animal n’ait qu’une semaine de nourriture.

De son côté, Microchip est parvenu à échapper à l’emprise du Kingpin. En Thaïlande, il change d’identité. Frank parviendra à le contacter et à lui donner les coordonnées de son entrepôt afin qu’il s’occupe du chien.

Les choses tournent mal dans Punisher #57. Microchip, sous sa nouvelle apparence, est revenu en Amérique, mais il n’a pas le matériel pour ouvrir l’entrée de l’entrepôt. George Wong, l’homme de main du Kingpin, a retrouvé sa trace et parvient à pénétrer dans le bâtiment. Il se heurte donc à Max.

Hélas, le valeureux animal ne fait pas le poids face à la détermination et au gros calibre de l’exécuteur des basses œuvres.

De son côté, Frank Castle, qui s’est échappé et se retrouve aux mains de chirurgiens peu regardants, parvient à retrouver le chemin de son arsenal. Il retrouve son animal blessé mortellement. La scène est composée par Hugh Haynes de telle manière que l’on comprend qu’il est contraint d’abréger les souffrances de son chien. Frank Castle ressent davantage d’empathie dans cette planche que dans une cinquantaine de ses aventures.

Mais la disparition de Max, qui n’aura fait que quelques courtes apparitions dans la série, soulèvera un tel flot de courrier que les auteurs finissent par se raviser. Max fera son retour un peu plus tard dans la série, et une explication capillotractée est fournie dans le courrier des lecteurs de Punisher War Journal #62 (quatrième partie de « Suicide Run »), daté de janvier 1994. À la missive interrogatrice de Mad Dog, il est répondu qu’en fait, Frank n’a pas euthanasié son chien, mais a pratiqué une opération chirurgicale d’urgence afin de le sauver. Les aventures de Max rebondissent.

Jim

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Pin-up de Mark Bagley et Don Hudson, publiée dans Punisher #57 :

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Planche de Joe Kubert pour Punisher War Zone #33, l’arc « River of Blood » :


Scénario de Chuck Dixon, lettrage de Jim Novak.

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Planche de Punisher: P.O.V., par Berni Wrightson, sur scénario de Jim Starlin :

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Max le Punichien, troisième partie :

Max, le chien de garde du Punisher, fait donc un premier tour de piste entre fin 1991 et début 1992. Il faudra attendre Punisher War Journal #59, daté d’octobre 1993, pour voir revenir le molosse.

Le courrier des lecteurs de Punisher War Journal #62 (donc après sa réapparition : il fallait bien expliquer ce mystère aux lecteurs attentifs) nous apprend que « Frank n’a pas euthanasié son chien, mais a pratiqué une opération chirurgicale d’urgence afin de le sauver ». Ce qu’on ne nous dit pas, c’est qu’il s’agit aussi de chirurgie esthétique.

En effet, le chien que nous montrent le scénariste Chuck Dixon et le dessinateur Gary Kwapisz n’a plus rien du fidèle berger allemand que Baron et Haynes nous ont présenté presque deux ans plus tôt. Max est désormais un molosse lorgnant vers le rottweiler ou l’american staff. L’intervenant pratiqué quand il était mourant a fait des miracles.

On peut s’interroger sur les coulisses de la rédaction de ces pages. Déjà, il est possible d’imaginer que la rédaction n’a pas pris la précaution d’avertir Kwapisz que Max fait son retour, et de lui fournir des images en guise de documentation. De même, si Chuck Dixon nomme le chien Max, c’est qu’il est au courant des péripéties précédentes. Face à un changement de race de chien, on peut s’étonner qu’il n’ait pas pris le soin de rédiger des dialogues expliquant que c’est un autre animal, par exemple. Toujours est-il que tout est fait pour nous donner à croire que Max a survécu. Le changement de casting canin est donc relégué au rang des licences poétiques, même si la rubrique courrier se fend d’une explication rétroactive, dernier signe de la gaffe.

Toujours est-il que les retrouvailles entre Frank Castle et son bon gros toutou, sous les yeux d’une Lynn Michaels un brin médusée (qui est appelée à jouer un rôle durable dans la série) sont chaleureuses, et réinstallent le chienchien dans la série.

Car dès le même épisode, Max reprend son rôle de chien de garde, s’occupant d’un gang local régnant sur le quartier bien pourri, désaffecté en termes pudiques, dont le Punisher a fait son nouveau foyer.

Le molosse parvient à faire fuir la plupart des assaillants, dans une scène d’ailleurs qui confine à la fois à l’horreur, au home invasion et à la comédie, grâce au talent du dessinateur.

Hélas, à peine de retour dans son rôle de chien de garde, Max prend un méchant coup sur la tête. Assommé, il est capturé par un bandit qui veut en faire son chien préféré. Ce qui n’est pas du goût du Punisher, on en conviendra.

Dans l’épisode suivant, le Punisher fait irruption dans la planque du gang qui a détruit la sienne. Il laisse quelques traces de son passage, demandant des éclaircissements quant au sort de son chien.

C’est là qu’il apprend que Max, rétif à tout dressage, s’est révélé bien moins facile à gérer que le gredin ne l’envisageait. Ce dernier a donc vendu Max à un homme qui organise des combats clandestins de chien. Petite révélation qui ne lui vaut aucune clémence de la part du justicier.

Avec Mickey, personnage que Dixon soigne et fait apparaître de manière régulière depuis son arrivée dans Punisher War Zone #1, Frank remonte la piste des combats de chiens.

Une scène nous apprend que Max, ingérable, incontrôlable, est une véritable terreur et fait peur même aux autres chiens, pourtant rompus à l’horreur de l’arène.

Se présentant comme un acheteur potentiellement intéressé par un rottweiler puissant, Frank attire l’attention des trafiquants locaux. Après avoir fait un peu le ménage et récupéré quelques informations, il se rend, épaulé d’un Mickey pas tout à fait rassuré (et qui continue à l’appeler « Johnny ») près des arènes où Max, excédé, fait un carnage.

Le sifflement de Frank fait dresser l’oreille à Max, dont le comportement change quelque peu. Mais il distrait la foule des assoiffés de sang qui ont payé pour assister au spectacle, ce qui permet au Punisher de faire le ménage avec sa légèreté et sa discrétion habituelle.

Dixon, qui ne perd jamais une occasion de caractériser le personnage, consacre une page au déni dans lequel est Frank. Mickey lui fait remarquer qu’il déploie beaucoup d’effort pour un chien, et la voix off s’interroge sur les réelles motivations du personnage, dont la simple interrogation en dit long sur son trouble.

La fusillade, mise en scène par un Gary Kwapisz très inspiré, permet de liquider tout le monde et surtout conduit l’organisateur des combats à tomber dans l’arène… où se tient un Max énervé (tu parles : nourri à la pâtée mélangée à la poudre explosive, de quoi bien rendre vénère…) qui cherche un nouvel adversaire.

Descendant à son tour dans l’arène, Frank retrouve son chien, sous le regard inquiet de Mickey. Ce dernier, en prenant le volant afin de les ramener en ville, lui demande s’il aurait agi de la sorte dans le cas où ça aurait été lui ou Micro qui avait été capturé. La réponse de Frank ne le convainc pas.

Max opère, à l’occasion de ces deux épisodes, un retour en fanfare. Mais bizarrement, ce n’est pas le plus grand épisode qui lui est consacré. Le chapitre le plus étonnant reste encore à venir.

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Kevin West :

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Mike Zeck :

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Goran Parlov :

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Eduardo Risso :

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Tête de chapitre pour le livre Marvel Five fabulous decades of the worlds greatest comics book, par John Romita.

Check out this beautiful Chapter 6 double page splash prelim illustration from Marvel Five fabulous decades of the worlds greatest comics book. This art was produced for The 1980s chapter spread section of the book and features The Punisher, whom John Romita actually CREATED in 1973 in ASM #129! Art is drawn on 12 by 9 inch drawing paper and is Signed By the Great John Romita also!

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Rich Buckler :

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Jason Pearson :

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John Buscema :

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Sal Buscema :

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Lan Medina :

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Le Punisher fait son apparition partout, et même dans la série Deathlok des années 1990.

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Lewis Larosa :

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Dale Keown :

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Jim Lee :

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Page 10 de Punisher War Journal #5, par Jim Lee :

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