Je fais fonctionner le commerce local. Et ma curiosité gastronomique ne peut pas s’en empêcher.
Tiens, faudrait que je retrouve mon édition de la série suivante, celle de Milligan et Weeks.
Je crois savoir où elle est, mais il va falloir que je fasse un peu de spéléo…
Jim
Tu as bien raison.
Cela dit, c’est toujours un peu la même chose, non ? Ta curiosité gastronomique est sans doute bien renseignée, désormais.
Jim
C’est la suivante ? Elle ne s’appelle Punisher / Wolverine ?
2 chocolat poire (par deux boulangers différents)
2 frangipane nature (par deux boulangers différents)
1 framboise
1 clémentine
Je dis « suivante » parce qu’elle est aussi dans le label Marvel Knight. Ce dont je ne me rappelais pas (remarque, je ne me rappelais pas non plus son existence, hein…)
Et d’après ce que je trouve sur la toile, en VO elle s’intitule aussi « Wolverine / Punisher » (pas de « the » avant).
Je pense que je l’ai, et si oui, alors elle doit au fond du rayon Wolverine (à la spéléo s’ajoutera une bonne séance de pelletage).
Jim
C’est prevu que je remonte le fil… je pense que je vais me la refaire. En VF évidemment
Ah diable, ça devient farfelu, cette affaire.
Et donc, oui, intéressant.
Je ne raffole pas de la galette (des rois ou pas). Mais j’avoue que ce que tu me racontes éveille la curiosité, c’est certain.
Jim
Voilà. Et je te dirai ce qui est prévu pour la semaine prochaine
Je pense que je l’ai aussi en VF : du temps où j’achetais encore chez Panini (il y avait peut-être moins de TPB, aussi, à l’époque, je ne sais plus trop…).
Jim
je l ai en best seller… j en ai pas grand souvenir malgré weeks
Je ne connaissais pas cette édition, mais la couv tabasse.
Jim
En février 1991 paraît une petite bande dessinée Punisher, éditée par Comics USA. Le souvenir que j’en garde, c’est que c’était un bonus accompagnant une cassette vidéo du film avec Dolph Lundgren, lui-même édité par Delta Video. C’est ce que semble confirmer le petit texte de présentation à l’intérieur.
Le sommaire, justement, n’offre rien de nouveau : Comics USA (donc Glénat) a fait à l’économie, ce qui est assez logique pour ce genre d’opération promotionnelle.
On retrouve donc les deux épisodes de Daredevil par Roger McKenzie et Frank Miller dans la version utilisée pour l’album Jeu d’enfants, ainsi que la courte parodie « Pulverizer » (en provenance de What The…?! #1), par Peter Gillis, Hilary Barta et John Severin, qui avait été publiée, déjà, dans un numéro « Spécial Sexe & Violence » de USA Magazine dont on a parlé un peu plus haut.
Je l’ai conservé pour la seule raison du format : une petite BD de poche, bien imprimé pour le produit promotionnel que c’est, reprenant les couleurs d’époque. C’est rigolo et total doublon avec ce que j’ai, mais j’aime bien l’idée. Et puis, pour le coup, ça ne prend pas beaucoup de place dans ma bibliothèque.
Jim
J’aime bien.
Jim
AMAZING SPIDER-MAN ANNUAL 15
En 1981, le Punisher ne fera qu’une apparition … mais s’il n’en fallait qu’une, ce serait assurément celle-là.
Tout débute dans le spectacle d’un « gourou », qui annonce avoir un pouvoir de mort sur les gens, que lui seul peut retirer. Peter Parker assure le reportage. Et alors que le charlatan touche une jeune fille, il se fait abattre par quelqu’un en coulisse qui s’avère être … le Punisher. Spider-Man le poursuit, mais la bataille sur les toits tourne rapidement à l’avantage du tueur. Cependant, Spidey a bien conscience que la jeune fille risque de mourir du jeu du spectacle, puisque le gourou n’a pas pu fournir l’antidote.
Plus tard, à la morgue, le Punisher tente de récupérer la bague de sa victime, qui contient le poison (le vrai « pouvoir de mort »), mais il est attaqué par le Docteur Octopus, qui récupère donc le corps en entier.
De son côté, Spider-Man suit la piste de celui qui accompagnait le gourou et il s’avère donc que ce sont en fait des passeurs de drogue et que son frère doit livrer la marchandise sur un quai. Le temps que l’araignée s’y rende, le Punisher le devance et découvre une base sous-marine du Docteur Octopus, le fameux client de la drogue. On apprend qu’Octavius va empoisonner 5 millions de new-yorkais et pose un ultimatum au maire. Cependant, Castle ne peut rien y faire, et se fait même empoisonner. C’est à ce moment que le monte-en-l’air arrive et sauve le Punisher en trouvant un antidote grâce aux notes et au matériel d’Octopus. Il le ramène sur les quais et l’entoile sur un poteau.
Spidey amène son sérum à l’hôpital, ce qui sauve la petite et file vers le Bugle : il comprend que les 5 millions de morts seront liés aux lecteurs du journal. Octopus est déjà présent dans la fabrique (je ne sais plus si c’est comme cela que ça s’appelle) et au moment d’intégrer le poison à l’encre, Spidey l’en empêche. Le combat qui suit n’est pas sans difficultés, surtout avec Jameson dans les pattes. L’Araignée s’en sort en faisant accrocher les tentacules dans les presses.
Pendant ce temps, le Punisher se fait arrêter sur les quais … dans une scène d’anthologie.
Passer des épisodes du mensuel d’Amazing Spider-Man à cet annual a quelque chose de percutant.
Tout est différent : la narration, le graphisme, la mise en page, la manière d’associer les perso, l’humour même (qui se cache dans les détails). Y a pas mieux pour Panini que de terminer la première intégrale par cet épisode, parce que derrière, on a envie d’enchaîner avec la suivante.
Alors, c’est peut être pas encore du grand Miller. Je ne sais pas si c’est l’édition, mais les arrière-plans vides et les quelques parties sans cases des pages se voient bien, peut être beaucoup. Je n’avais pas se souvenir dans les pages de DD. Mais ça, en fait, on s’en fout. On reconnait l’animation des planches de Miller (alors certes, il utilise deux fois la même ficelle, mais c’est terriblement efficace et à bon escient), ses mises en page, son dynamisme, sa manière de poser des scène (celle avec le jeune flic et le Punisher en fin d’épisode… c’est quelque chose, avec les récitatifs de Dennis O’Neil). Son Octopus est méchant, et machiavélique (avec une motivation pourtant assez basique), l’utilisation des tentacules est vraiment dynamique, vivante même. J’aime également la construction. O’Neil et Miller profitent de l’espace qu’ils ont pour changer les codes et faire du fil rouge assez amusant, d’ailleurs. Y a un humour presque pince sans rire, assez inhabituel pour du Spidey, qui est plus frontal à ce sujet (d’ailleurs, il y a une réplique, dite aujourd’hui, qui est très drôle. Comparer le journal avec la toile, ça fait très sens de nos jours). On sent une construction en scène, beaucoup plus qu’à l’accoutumée. Il y a de la rupture palpable entre celles-ci, comme une respiration.
Je pense que ça fait un bout de temps que je n’ai pas lu du Miller de cette époque. Et là, après avoir lu les autres épisodes, y a un côté wahou qui me fait dire que Miller, c’est un peu comme Neal Adams à la fin des années 60 : il fait bouger les codes.
Je ne sais pas si tout Miller est déjà là, mais y en a pas mal ! On pourrait y passer des heures à discuter de cet épisode.
Je me suis régalé !
J’en ai au moins deux éditions, d’abord dans un vieux TPB avec les couleurs d’époque, puis dans une intégrale millerienne cartonnée (et les couleurs sans doute refaites, faudrait que je regarde). Je l’ai peut-être aussi en Essential.
Faut que je regarde ce que ça donne, mais j’ai pas le souvenir d’avoir cette sensation de vide que tu évoques.
Oh y en a beaucoup, c’est certain.
J’aime beaucoup cet Annual, avec l’autre, qu’il a fait aussi avec O’Neil, celui qui est encré par Tom Palmer et qui fait intervenir Doctor Strange.
Jim