1974-2024 : BON ANNIVERSAIRE LE PUNISHER !

Trop poli pour être honnête, ce garçon.

Jim

L’honnêteté, c’est surfait !

Jim, j’ai l’impression que les petites notules que j’ai faites sur le Volume 1 (et donc la deuxième intégrale de Panini) ne sont pas présentes dans le 1er message du sujet.

C’est très agréable de lire tes billets, @soyouz . J’ai acheté et me suis fais offrir 7 des 8 100% Marvel de ce volume quand j’étais plus jeune, je les ai souvent relus alors et tout ça me fait un joli shot de souvenirs. Merci !

C’est un coup de chance, tu sais. :grin:

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J’ai retrouvé tes notes sur les numéros 1-2, 3 et 15-18.
Il en manque encore ?
N’hésite pas à vérifier les liens, des fois que j’ai copié-collé de travers.

J’en ai profité pour rajouter deux trois autres trucs.

Jim

J’ai l’impressiln que c’est bon. Je vais vérifier ce soir.

Parfait.

Jim

Moi, j’avoue que j’avais oublié certains épisodes…^^
Mais j’ai toujours préféré les MAX de Garth Ennis aux Marvel Knights…

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Patiente un peu … :wink:

Soyouz va être la cause d’une épidémie de relectures. Voire d’achats.

Jim

Tant que ce n’est pas en achats de fusils…

Je n’ai pas la suite.

Tu as beaucoup changé depuis l’an passé.

Riley Rossmo

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Le Punisher par Bob Layton :

Jim

PUNISHER (Vol.6) #33-37 : LA CONJURATION DES IMBÉCILES

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La dernière histoire de ce volume achève l’année 2003 et démarre 2004 (à une époque où il pouvait y avoir deux épisodes dans le même mois). Pour fêter cela avant de partir dans le label Max, Garth Ennis a fait appel à ses meilleurs amis : les super-héros.

Daredevil, Spider-Man et Wolverine décident de faire équipe afin d’arrêter [ndW : « de tuer »] le Punisher, qui cumule les morts sans aucune forme de procès. Cependant, Castle a autre chose à faire, et il arrive à les utiliser entre eux pour s’échapper, car il doit se rendre sur une vente aux enchères qui lui permet d’éliminer de grands pontes de chaque organisation criminelle, qui cherchaient à récupérer le lot permettant à l’acquéreur de devenir le roi de New York. Il s’avère que lle lot est un homme endormi dans un fourgon et qui a perdu la mémoire. Quand le Punisher l’emmène dans son repère et découvre qui il est, et qu’il comprend que les 3 héros ne lâcheront jamais, surtout après la deuxième rencontre où il a démis les épaules de Daredevil et explosé la moitié du corps de Serval, il décide de mettre au point un plan qui devraient achever de les convaincre de le laisser faire ses affaires sans interférer. Parce que son arme secrète, c’est Bruce Banner, alias Hulk, et quand il le lâche, le Punisher finit par se retrouver nez à nez à Daredevil à qui il indique que pour l’arrêter, il n’a qu’une seule solution que l’homme sans peur n’est pas prêt à faire.
En sortant de sa cache, Castle se retrouve face à Soap, qui, après avoir été à deux doigts de se suicider, décide enfin de s’opposer au Punisher et lui tire dessus. Sauf que son calibre ne traverse pas son costume pare-balle.
L’arc se termine sur l’Empire State Building, avec Frank qui balance le mafieux qui l’avait insulté et donné aux héros. Une boucle est bouclée.

On le savait, mais ça se confirme : Ennis n’aime pas les super-héros (à votre avis, qui conjure qui ?), et certains encore plus que d’autres. On va pas tergiverser trop longtemps sur le sujet en disant qu’il prend Spider-man pour un teubé, Wolverine pour caractériel violent bête qui la ramène tout le temps (et là, je comprends pas pourquoi Logan n’arrête de s’appeler « le canaque ») et que seul Daredevil semble avoir un peu respectable à ses yeux, puisque les seuls échanges de point de vue sont faits entre eux deux. En tout cas, c’est une nouvelle fois Serval qui prend le plus cher. Je n’oublie pas Hulk dans l’affaire puisque, Ennis arrive à s’en débarrasser façon « pipi-caca » (oui, le grotesque n’est pas loin).
Cela étant dit, je trouve que la question que pose l’auteur, à savoir que des super-héros cherchent à arrêter le Punisher a une vraie légitimité (et n’avait jamais vraiment été pensée, ou alors timidement). Cela me rappelle un vieil épisode où les Vengeurs cherchaient Hulk afin de l’aider ou faire en sorte qu’il ne détruise plus, bien avant le prologue à Planète Hulk. D’ailleurs, finalement, il se pose ici la même question, mais avec une méthodo et des moyens autrement plus différents.
Les humains normaux de la série prennent chers aussi (ne parlons pas des criminels). Kevin le barman est toujours aussi désagréable et peu appréciable, Spacker Dave, dont c’est ici le retour et qui n’est toujours pas plus intelligent, est devenu une groupie de super-héros et sa colonne vertébrale va le payer (ce qui ne changera rien à son comportement) et Soap, qui est détruit psychologiquement par sa dernière expérience sexuelle, est donc à deux doigts de suicider, avant de se reprendre, mais pour mieux être écraser par la prestance et l’aura du Punisher. Étonnamment, je trouve que la conclusion que lui donne Ennis, en le faisant star du porno, est la situation la plus positive qu’il ait pu lui donner (puisqu’il semble réussir). Et les paroles du Punisher quand il lui dit « quand les choses ne s’arrangent pas… tire toi ! » me rappellent celles qu’il avait dites à Joan à la fin du volume 5. Est-ce un credo de l’auteur ?
Et donc, une fois qu’on dit tout cela, je me demande si le titre de l’arc A Confederacy of Dunces ne fait pas référence au livre de John Kennedy Toole, et que le Punisher ne serait pas l’équivalent du personnage principal de cet ouvrage, Ignatius J. Reilly.

Enfin, quand il « boucle la boucle », comme je le dis plus haut, Garth Ennis donne l’impression qu’il ne reviendra pas sur le perso dans la collection Marvel Knights, et surtout, il en profite pour rendre hommage aux morts du World Trade Center, et à tous ceux qui ont pu aider dans ces moments difficiles.

C’est John McCrea qui se charge de terminer ce volume. Les deux compères Nord-Irlandais se connaissent très bien et on énormément travaillé ensemble. Et ça se sent qu’ils sont bien raccord sur la manière de représenter les personnages et leurs attitudes. C’est plutôt réussi, car le rendu est très explicite.
Je trouve que McCrea a aussi une approche plus « superhéroïque » dans le style, je trouve. Ou plus lumineuse, peut être que, que d’autres dessinateurs ayant officié sur la série (si on excepte Dillon). Il y a aussi un côté caricatural dans son style, qui me parait plutôt adapté à l’histoire.

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Retour dans les années 80 pour les prochains avis.

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Ernie Chan :

Punisher par Ernie Chan

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