Merci pour l’information. Je pensais qu’il parlait de la continuité des Mystery Men. Je comprends maintenant où il veut en venir.
Il me semble (à vérifier) que ça se passe plutôt dans les années 30. Et il y aurait un volume 2 ?
Merci pour l’information. Je pensais qu’il parlait de la continuité des Mystery Men. Je comprends maintenant où il veut en venir.
Il me semble (à vérifier) que ça se passe plutôt dans les années 30. Et il y aurait un volume 2 ?
30 ou 40, tu sauras mieux que moi.
J’ai peu de souvenirs de Mystery Men, mais je sais que ça se passe dans le passé de la Terre Marvel classique.
Annees 30
Franck semble sortir de table ! Trop de spaghetti avant s’affronter Blackheart !
PUNISHER (Vol.7) #61-65 : LES FILLES EN ROBES BLANCHES
Au départ de Garth Ennis, même s’il a bien rangé (enfin éliminé) tous ses jouets, la série sous label Max ne s’est pas arrêtée pour autant (oui, ça parait bizarre de dire cela aujourd’hui), et s’est poursuivie le temps de 3 arcs, avec à chaque fois, un auteur différent.
Le premier a se lancer est le romancier Gregg Hurwitz, qui s’est un peu exercé avant sur Wolverine et surtout le temps d’une dizaine d’épisodes sur Foolkiller… autant dire que la violence, il a pratiqué.
On retrouve donc le Punisher, qui, malgré un premier refus, accepte d’aider une petite ville du Mexique située à la frontière, persécutée et terrorisée par un gang qui enlève leurs femmes et filles, et les rendent à leurs familles plusieurs mois plus tard, mortes et mutilées.
Après avoir « marqué son territoire » à sa manière, Castle comprend rapidement que ces agissements sont liés à la fabrication de drogue, et en se rendant sur les lieux potentiels de fabrication, sur un tir réflexe, tue une petite fille récemment enlevée.
Les habitants ne croient donc plus en lui, et lui-même, est à deux doigts de se suicider. Seule l’apparition de la petite, lui montrant la balle, lui fait reprendre ses esprits. Il découvre alors que ce n’est pas une de ses balles qui est dans le corps de la petite, et son intuition l’amène vers un des villageois présent sur le lieu du drame, qui s’avère avoir participé à la mascarade. Il remonte petit à petit la filière, en tuant les hommes et en détruisant les bâtiments, jusqu’à trouver le le lieu principal et le commanditaire qui s’avère être … le Puzzle.
Le combat violent se termine dans un train de marchandise pour le trafiquant encore plus défiguré qu’avant le combat, tandis que les femmes reprennent leur liberté…
Hurwitz prend le partie d’utiliser un vieil ennemi du Punisher, mais de jouer un peu avec le lecteur, puisque ce n’est vraiment sur la fin qu’on apprend qui est ce mystérieux fabricant/trafiquant. Ce qui fait qu’il joue plutôt avec le pathos, par les villageois au moment des violents enlèvements, aux yeux et sus de tous, du retours des corps sans vie, des meurtres des hommes,… un sentiment de terreur qui ressort également. Alors, je ne sais pas si c’est pour les besoins de l’histoire, mais j’ajouterai que si c’est le cas, Hurwitz montre une situation politique de ce secteur géographique assez peu glorieuse.
Le pathos aussi via le Punisher, avec cette scène où il ramène le corps de la petite, avec une certaine déférence envers la petite et les villageois et un dégoût de lui-même… c’est probablement le moment le plus fort de l’arc.
La scène qui suit, celle avec l’apparition de la petite, a son écho avec la fin de la dernière saison de Peaky Blinders, quand Tommy Shelby, prêt à se suicider, voit sa fille morte lui montrer des indices prouvant qu’il a été trompé.
Et puis j’aime bien aussi l’échange entre celui qui a tenté de trompé le Punisher et ce dernier … puisque les explications sont ponctués de gémissements et plaintes du torturé, ce qui rend la discussion d’autant plus réaliste.
Après, pour ce qui concerne le scénario, cela reste assez classique mais bien fait, avec une construction linéaire, des événements qui s’enchaînent avec assez peu de surprises (si ce n’est l’histoire avec la petite). L’avantage, c’est que Laurence Campbell assure le dessin et montre qu’il est capable de jouer sur des ambiances distinctes puisqu’ici, même si c’est sombre, on est dans une atmosphère plus chaude que dans Traqué, mais tout aussi dure et sombre. Son Punisher reste tout de même assez majestueux, massif, impressionnant.