1974-2024 : BON ANNIVERSAIRE LE PUNISHER !

Doug Braithwaite

Ariel Olivetti

John McCrea

Jimmy Broxton

Juan José Ryp

Elena Casagrande

Alan Davis

Joe Benitez

Steve Dillon

PUNISHER WAR ZONE (VOL.2) #1-6 : LA RÉSURRECTION DE MA GNUCCI

Entre février 2009 et mars 2009, alors que la série Max n’est pas encore fini, sortent les 6 épisodes des retours pour le Punisher : celui de la série PWZ, celui de Garth Ennis (qui n’en avait visiblement pas fini), celui de Steve Dillon, celui de Ma Gnucci … stop stop stop… comment ça ? Elle n’est pas morte brûlée et sans bras et sans jambes ?

Le Punisher s’allie cette fois-ci à un mafieux de (très) bas-étage, Charlie Schitti, le dernier survivant du clan Gnucci (bah ouais, il était déjà à l’hosto quand Castle faisait le ménage). Pourquoi ? Parce que la rumeur dit qu’une branche italienne du clan, jusque là inconnue, est arrivée aux States pour reprendre la place qu’avait la famille au sein de la pègre de côte est.
Et le Punisher a besoin d’un infiltré pour cela et Charlie, qui a peur du Punisher et qui n’exprime pas une intelligence et un courage féroce, est parfait pour cela. Sauf qu’il devrait être mort … puisque la mission d’emmener le fils de son patron au zoo a fini en émasculation pour le jeune adulte arrogant. Forcément, ceci méritait la peine capitale, mais Charlie peut se targuer d’être le seul mafieux à avoir bénéficié de l’aide du Punisher pour lui sauver la vie.
Par conséquent, pour que l’infiltration fonctionne, le justicier décide d’éliminer totalement le gang dont faisait partie Charlie, lors d’une soirée barbecue … sauf qu’au moment où le lance-roquette allait être déployé, apparaît Ma Gnucci en fauteuil roulant. Qu’à cela ne tienne, Castle fait en sorte qu’elle retourne là où elle aurait dû rester, avec tout le gang.
Cependant, il ne peut en rester là et et s’engage dans une excavation du cercueil de Ma. Sauf que celui-ci est piégé, et il s’en sort juste à temps … mais un gang arrive également pour se débarrasser de lui… et évidemment l’inverse se produisit. Mais c’était un leurre, orchestré par le fils du vilain masqué Elite, celui qui tuait pour nettoyer son quartier et qui considérait être comme le Punisher… sauf que ce dernier n’a pas apprécié, notamment les victimes collatérales de sa vendetta et le tua. Le fiston cherche donc à le venger, et à faire souffrir sa cible … sauf que c’est Charlie qui prit la fléchette de drogue. Le Punisher riposta et blessa, sans savoir qui il avait touché. Mais comprend que l’histoire de Ma Gnucci n’est qu’un artifice pour se débarrasser de lui. Il remonte une autre filière, mais se retrouve encore une fois dans un guet-apens. La fusillade le blesse sérieusement, mais il arrive quand même à s’en sortir et a vu aussi celui qui est responsable du « retour » de Ma Gnucci.
Proche du quartier de Charlie, les deux s’approchent de sa maison, truffée de gangsters venus tuer Charlie (toujours à cause de l’émasculation). En passant par derrière, il arrive à « nettoyer » l’habitation, mais ne savait pas que Molly Von Richthofen, l’ancienne co-équipière de Soap était aussi présente, cachée … puisqu’elle fait partie des enquêteurs réquisitionnés sur l’affaires des différentes tueries, et avait remonté une piste l’amenant ici.
Cependant,par un concours de circonstance, tous les mafieux locaux s’approchent de la maison pour les tuer, bien motivés par une autre fausse Ma Gnucci… et finissent tous en cadavre, l’inspectrice et le justicier ayant fait une alliance contre-nature. Celle-ci fait en sorte que le Punisher puisse s’échapper.
Ce dernier, qui sait qui lui en veut, remonte la piste, apprend que les Ma Gnucci sont des femmes estropiées ou malades, qui ont acceptés un peu plus de transformation pour prendre le rôle… et fait en sorte que tout cela ne se reproduise plus jamais.

Malgré une pause de plus de 60 épisodes, le Punisher version Marvel Knights, c’est comme du vélo pour Garth Ennis. Les réflexes sont là, puisqu’on retrouve le ton, la construction, les personnages type et l’humour de situation bien potache qu’on a pu connaître lors des 12 épisodes de sa première série.
Ici, il ne travaille pas le personnage, ne s’appuie pas du tout sur ce qui la amené celui qu’il est, il s’intéresse surtout à ce nouvel Elite (le patrimoine n’est pas que matériel, il peut être moral), et aussi à Molly Von Richthofen, qu’il n’avait pas beaucoup travaillé jusqu’à présent. L’histoire principale est ponctuée de ces moments avec son amoureuse, mais également avec celles et ceux qu’elle considère jalousement comme ses adversaires, et autant dire que ce n’est pas fait avec délicatesse et élégance (façon Marvel Knights). Cette partie se termine avec une scène mémorable - je me demande si Ennis voulait faire une référence à Lethal Weapon (et d’ailleurs, il en profite pour s’amuser avec la presse), et je trouve le propos de sa future ex-amoureuse assez juste, finalement, de part ce qu’elle représente (ambiguïté, quand tu nous tiens). Et tout cela permet d’enrichir le personnage de Molly.

Par ailleurs, si Ennis démultiplie les scènes comico-grotesques, avec par moment des dialogues pipi-caca (y a des perso qui n’en sortent pas grandis), il lui manquait quand même un naïf à la Soap. Et avec ce mafieux dénommé Charlie, l’auteur a su sortir une nouvelle fois des sentiers battus tout en ayant son souffre-douleur, mais étrangement, on est ici dans une sorte de sympathique ridicule, même si l’auteur nous sort une sitophilie inattendue, particularité qu’il n’avait pas encore exploré, même avec Soap.

Si Ennis n’a pas perdu la main, il en est de même pour Steve Dillon, qui s’encre lui-même, et avec le recul, même si Palmiotti ou d’autres ont fait le boulot, je me demande si je ne préfère pas quand c’est lui-même qui le faire.
Toujours est-il qu’on a vraiment l’impression que c’est écrit quasiment à la suite du 12ème épisode du volume 5. Cet homme était vraiment un vrai métronome, et savait y faire pour fournir des planches marquantes avec un personnage qui ne desserre jamais les dents.

2 « J'aime »

Les couvertures de la mini-série :

Peach Momoko :

Tori.

PUNISHER (Vol.7) #66-70 : SIX HEURES À VIVRE

De mars 2009 à juillet 2009 (d’après les couvertures), sort le deuxième arc post-Ennis, signé cette fois-ci de Duane Swierczynski. Je ne vais pas vous cacher que ça commence à sentir le sapin (surtout en cette saison), et pas que pour ce bon vieux Castle …

Alors qu’il pensait faire son travail de tous les jours, à savoir buter des malfrats - et cette fois-ci des trafiquants d’ado à Philadelphie, le Punisher se retrouve en fait dans un get-apens qui le retrouve à devoir faire un job (tuer un caïd local, M. Cavalier), sinon, il n’aura pas l’antidote pour le poison qui lui a été injecté le tuera six heures plus tard.
Sauf qu’on ne commande pas Frank Castle comme ça, et après avoir tué son ravisseur et détenteur de l’antidote, il décide de profiter de ses dernières heures pour faire un maximum de ménage dans la ville. Sauf que son action dans le « centre pour jeunes à risque » a fait un peu de remue-ménage au sein des pouvoirs publics puisque le Maire est indirectement impliqué dans l’affaire. Il lance donc d’anciens policiers aux trousses de Castle, que ce dernier finit par éliminer. Cependant, après tout cela, il finit par avoir à la fois le FBI et divers gangs aux trousses, sans compter les commanditaires qui avaient essayé de l’enrôler, un frère et une sœur, rivaux de Cavalier. Ils finirent par l’attraper, non sans mal, bien que le justicier soit blessé et usé par le poison. La sœur, qui a un faible morbide pour Castle et persuader qu’il va collaborer, lui administre l’antidote juste avant que le poison l’achève.
Cependant, le Punisher n’a pas changé d’avis, tue le frère et la sœur, et force Cavalier a tout dévoiler aux médias …

Auteur de romans policier, Duane Swierczynski fournit avec cet arc ce qui semblerait être son premier travail dans les comic books. Et je dois dire que je n’ai pas été très enthousiaste à la lecture de celui-ci. Même s’il amène le personnage dans ses retranchements physiques, qu’il montre à quel point il est sans concession et qu’il n’a pas peur de la mort, je n’ai pas trouvé que le scénario étaot particulièrement bien construit. L’histoire du frère et de la sœur face à Cavalier n’est pas clair du tout, sur les motivations des uns et des autres, le pourquoi du comment, et à force de non-dits, en fait, on ne sait rien du tout. Les relations qu’il y a entre les deux factions et la mairie manque un peu de clarté au début. J’ai l’impression que l’auteur a voulu faire une narration originale, sauf que ça perd plutôt que ça intrigue. D’autant plus qu’à un moment, le jeu des couleurs dans les récitatifs est inversé, ce qui fait que ça sort complètement le lecteur (à un moment où les textes ne sont pas éloquents, en plus). ça n’empêche pas de comprendre ce qu’il s’y passe, mais comme c’est un peu ce qui fait le sel de cette histoire assez simple (il reste 6 heures au Punisher et veut en profiter un max), ça enlève un intérêt supplémentaire. Par ailleurs, afin de voir le temps qui s’écoule, les heures sont indiquées … sauf que si on ne connait pas l’heure de départ, qui n’est pas répétée dans les épisodes, donc autant dire qu’en lisant ça mensuellement, on n’a plus de repère, il est fort possible de passer complètement à côté de l’aspect compte à rebours (je vous avouerai qu’à titre perso, j’ai surtout suivi l’état du Punisher et les pages restantes).
Donc, dans le fond et dans la forme, ce récit ne manque pas d’erreurs formelles et quasiment basiques (parce que si j’arrive à les détecter…).

J’ajoute à cela que le dessin est assuré par Michel Lacombe, et je ne suis pas fan du tout du coup de crayon. Il y a un côté figé ou plastique que je ressens, avec des expressivités exacerbés. L’animation entre les cases n’est pas toujours naturelle, et ça manque par moment de dynamisme.
Alors, graphiquement, ce n’est pas raté. Mais c’est clairement pas ma cam’, et je ne trouve pas vraiment de plaisir visuel.

Clairement, l’album le plus faible de la série.

2 « J'aime »

Les couvertures de cet arc :

Duane Swierczynski fait partie de ces quelques auteurs qui apparaissent, qui « popent » chez Marvel, ont quelques titres et séries de plus ou moins premier plan et disparaissent ensuite.
Victor Glisher avait fait pareil avec les X-Men contre les Vampires.

Oui voilà.
Concernant le plaisir de lecture, la comparaison avec la Résurrection de Ma Gnucci justr au-dessus (et donc juste avant) est d’autant moins flatteuse pour cet auteur…

1 « J'aime »

C’est clair. Je crois qu’il s’était cantonné à du bourrin, genre Cable, Moon Knight…

Oui en general ca se lit… mk etait pas mal mais rien de genial…
Si il se de brouille bien sur immortal iron fist… on est pas au niveau du debut mais ca reste bien

Peut-être aussi parce qu’ils ont une activité ailleurs. Le premier n’est-il pas écrivain, aussi ? Ou bien je confonds ?

Jim

1 « J'aime »

Si si, les deux mêmes.
(pour le 1er, c’est dit dans l’avis :wink: )