1974-2024 : BON ANNIVERSAIRE LE PUNISHER !

La fin des années 2000 marque un regain de popularité pour le nettoyeur préféré des lecteurs. Outre les épisodes de Garth Ennis, qui remet le personnage en selle en lui conférant un cynisme qui lui va à merveille, il y a plein d’one shots aux tons variés. Ce qui permet de flatter la curiosité des moins enthousiastes.

Punisher: Force of Nature fait partie de ces productions isolées qui reposent sur un pitch. Sous une couverture vigoureuse de Mike Deodato, le récit propose une aventure en mer qui lorgne carrément vers le Moby Dick de Melville.

Le principe est simple : Frank Castle remonte la piste d’un trafic. Il est à la recherche d’informations. Alors il va espionner trois voyous. De manière bien roublarde : attendant qu’il monte sur un bateau de plaisance, il va saboter l’embarcation, les obligeant à prendre un radeau pneumatique de sauvetage qu’il aura préalablement truffé de micros. Puis il attend.

Avant d’en arriver là, le récit propose de revoir en flash-backs les étapes ayant conduit à cette affaire. Des flash-backs en caméra subjective, si bien qu’on voit les événements du point de vue de Frank. Et on constate que toutes les méthodes sont bonnes : jeter des voyous depuis la terrasse, tirer dans le tas, taper des nanas. Pas joli joli, tout ça, monsieur Castle.

Bien entendu, les choses tournent mal pour les trois malfrats qui s’entre-tuent… puis tournent mal tout court. C’est là que la parenté avec Moby Dick s’affirme.

Le récit est dessiné par Michel Lacombe, auteur québécois qui a utilisé son visage, ainsi que celui de Yanick Paquette et de Serge Lapointe, deux collègues travaillant dans le même studio, afin de donner vie aux trois malfrats. Quant au Punisher, ce sont les traits du coloriste, le regretté Stéphane Peru, alors membre du même studio, qu’il emprunte afin d’animer le justicier.

Jim

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Lancement de la série Punisher War Zone par Chuck Dixon et John Romita Jr :

Jim

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Tom Fowler :

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Il me semble qu il y a une trad dans le USA Magazine avec Pupu par zeck en couv. (avec une chouette histoire de Miller en quelques pages d un gars dans des ruines et une Bd erotique de Larry Hama)

Bonne mémoire :

Jim

j aurais du vous le photographier… je le vend

La couverture est vraiment trompeuse. La seule histoire avec « Pupu » est tirée de « What The ? » donc une satire. Le reste est composé d’histoires tirées de « National Lampoon » , « Savages Tales », « Epic Illustrated » et autres.

oui

Simon Bisley :

Illustration de Rodolfo Damaggio dans Marvel Shadows and Light #1 :

Jim

Goran Parlov

image

Bernie Wrightson :

Jim Lee :

GIANT-SIZE SPIDER-MAN #4

Nous sommes en 1975. Gerry Conway profite du format plus long de ce trimestriel dédié à Spider-Man pour développer la première vraie histoire du Punisher. En effet, si les débuts de ce numéro se déroulent dans le New York du Tisseur, cela va évoluer, et surtout, le chef d’orchestre sera Castle. Je m’explique.
Spider-Man sauve une jeune fan qui se faisait kidnapper par d’étranges individus masqués. Quand tout un coup, une balle le sauve d’une mort certaine. Son ange gardien est le Punisher, mais celui-ci file en catimini vers sa base, avec son fourgon équipé. Cependant, Spidey avait compris qui était son sauveur et le surpris dans son petit nid douillet.
Le Punisher lui explique alors que la fille qu’il a sauvé, était destinée à subir des tests d’arme chimique en Amérique du Sud et à en mourir d’en d’atroces souffrances (preuves à l’appui). Les deux nouvellement amis décident donc de se rendre vers l’immeuble où doivent être le chef de cette organisation, un certain Moses Magnum, et son gang. Cela ne se passe pas comme prévu et l’araignée est embarqué vers la zone de test, en Amérique du Sud. En fait, c’était une ruse pour permettre au Punisher de trouver le lieu de la base. Il rejoint son acolyte, et tout deux sauvent les innocents qui étaient présents dans ce camp, et mettent fin aux exactions de Magnum puisqu’il trouve la mort, son corps détruits par son propre produit testé (on verra par la suite qu’il n’était finalement, pas mort)

Dans cette histoire, on commence à voir des premiers éléments qui définiront le Punisher pendant quelques années : le fourgon remplit d’armes et autres objets utiles à l’élimination de gredins, ainsi que son fameux « journal de guerre ».
On le voit aussi s’attaquer à une autre forme de criminalité, comme il le fera à de nombreuses reprises par la suite. La jungle non-urbaine est aussi un de ses terrains de jeu, et en tant qu’ancien Marines, il est forcément à l’aise dans ce genre d’environnement. Là où l’est beaucoup moins le Tisseur, ce qui me fait vraiment dire que c’est une épisode du Punisher, avec Spidey.
Conway en profite pour créer encore une fois un nouveau perso, Moses Magnum qu’on retrouvera à quelques reprises, mais sans faire une carrière très marquante.

Ross Andru est cette fois-ci accompagné de Mike Esposito. On le sent un peuplus à l’aise avec le Punisher, car celui-ci est moins raide, ses cheveux ont plus de moyvement par exemple. Cela reste classique et bien fait. Dommage quand même qu’on ait pas le droit à une belle splash-page, le format et l’histoire aurait pu le permettre.

A noter, petit truc rigolo. La VF a modifié le nombre de page sur le bandeau, en haut à gauche de la couverture, pour coller au nombre de ce Spidey/Pupu.

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1991 AD for The Punisher for the NES













Ça tabasse !

Jim