REALISATEUR
Gerald Thomas
SCENARISTE
Norman Hudis
DISTRIBUTION
Sidney James, Eric Barker, Kenneth Connor, Kenneth Williams, Charles Hawtrey…
INFOS
Long métrage britannique
Genre : comédie
Année de production :1960
Comme je l’ai déjà indiqué dans un autre sujet, la longue série des Carry on se partage entre des parodies de genres à succès (l’horreur à la Hammer pour Carry on screaming, l’espionnage post-James Bond pour Carry on spying…) et des histoires sur des sujets divers comme les métiers, la monarchie ou les concours de beauté. Quatrième entrée de la franchise, Carry on constable (il existe un titre français qui n’a rien à voir avec le film, Les Loustics à l’hosto) est sortie entre Carry on teacher (qui se déroule, vous l’aurez deviné, dans une école) et Carry on regardless (dont l’action prend place dans une agence d’intérim).
Un poste de police est touché par une épidémie de grippe. Parce qu’il est maintenant en sous-effectif, l’inspecteur Mills est obligé de faire appel à des nouvelles recrues fraîchement diplômées…mais à la place des premiers de la classe, il a sur les bras une jolie bande d’incompétents. La structure rappelle un peu celle de Carry on sergeant : le sergent Wilkins tente de faire de ces bras cassés de bons gendarmes…ce qui n’est pas une mince affaire, jusqu’à ce qu’ils arrivent à faire quelque chose de bien presque par hasard.
Si Carry on constable n’est pas une comédie qui provoque de grands éclats de rire (ce qui était aussi le cas de Carry on sergeant), ce quatrième long métrage montre que la série commençait à s’améliorer à chaque livraison. Certains gags tombent encore un peu à plat mais Gerald Thomas a signé là un divertissement léger et amusant, qui donne le sourire grâce à sa galerie de personnages et à une succession de situations croustillantes.
Le succès des Carry on venait aussi de sa troupe régulière d’acteurs que j’apprécie de retrouver de film en film, comme Kenneth Connor en agent superstitieux qui répond au nom de Charlie Constable (oui, le « constable Constable »…ou l’agent Agent en V.F.), Kenneth Williams et sa diction si particulière en psychologue (très) amateur et cette sacrée tronche de Charles Hawtrey en agent de police bénévole (ce que les britanniques appellent un Special Constable) d’une grande maladresse.