Dans les 80’s c était 2 épisodes, couv papier…
J ai un secret war avec un Iron Man et un vieux Surfer de mémoire…
Et c était le format classisue
Si l anthologie semble un modèle européen. Il me semble que le modèle dominant dans les années 70/80 était 2 épisodes qu on retrouvait en Allemagne, Italie ou espagne
C’est ce que Blaki indique aussi et que j’ai pu constater lors d’un voyage en Espagne il y a 9 ans. Après ils ont peut-être eu plusieurs formats suivant les époques.
Panini France se base pas mal sur le modèle italien, non ?
J’ai aussi diverses éditions européennes des années 1980 qui sont sur ce modèle plus légers que Strange. Visiblement, la « version intégrale » de Lug-Semic semble inspirée de ça.
Moi, je suis allé à Barcelone au tout début des années 2000. Y avait aussi des formats poche, en noir & blanc, j’aimais beaucoup.
Un éditeur m’a bien fait comprendre qu’il ne veut pas de « du coup » dans les manuscrits. Parce qu’il estime que ça trop oral, pas assez châtié. Par conséquent, je veille à ne pas l’employer (même si ça me démange tout le temps).
(Un autre éditeur, c’est « de fait » qu’il traque avec vigilance, parce qu’il estime que ça ne veut rien dire. Chacun ses marottes.)
Ce sont des expressions fourre-tout, qu’on emploie abusivement, à la fois trop souvent (dans des cas où l’on n’en a pas besoin) et un peu partout (dans des cas où des tournures équivalentes pourraient être plus élégantes et apporter de la précision). Au point que ça devient des marqueurs de langue, voire des expressions bouche-trou.
De mon côté, un pote relecteur m’avait fait remarquer que j’utilisais « pour » et « comme » un peu tout le temps, ce qui créait des phénomènes de répétition. Quand les rééditions de Frank Miller : urbaine tragédie et Stan Lee : Homère du XXe siècle ont été lancés, c’est l’une des premières choses que j’ai faites, chercher les « pour » et les « comme » et trouver des tournures qui puissent les remplacer.
J’ai un pote (dessinateur) qui, dès qu’il explique un truc, glisse des « donc » à chaque phrase, voire deux fois par phrase. Et un autre, c’est « effectivement ». Il y a un mot pour ce genre de mécanismes oratoires (que j’ai oublié), où ces petites expressions servent à caler le discours oral sur la progression des idées.
J’avais un prof qui alternait les donc et les alors et en ponctuait ses phrases (en en avait relevé jusqu’à onze dans la même phrase, ainsi qu’un magnifique « donc alors donc »)…
Quant à « effectivement », je me suis aperçu que je l’utilisais beaucoup… J’essaie d’y faire attention, mais je me contente parfois de le remplacer par un « en effet » ! ~___^
Pour « Du coup », je connais une personne qui commence ses conversations par cette expression, notamment au téléphone… Et débuter par des termes qui induisent un lien avec ce qui précède, c’est un peu étrange, puisque rien ne précède, par définition, ce début !