DERNIÈRES LECTURES COMICS

Ah j’ai un très bon souvenir de ça, pour ma part.

Jim

Moi aussi … mais je ne sais plus si j’ai lu le tome 2.

Il y a du quitely dans le 2.

revendu dés lecture tellement j ai trouvé ca chiant
Le nom du scenariste aurait du m alerter…

Tiens, je me rends compte que je n’ai pas commenté ma lecture des deux derniers épisodes de Steve Englehart sur Justice League of America. Trop de boulot, voilà où ça mène !!!

Donc, Englehart revient au numéro 149, juste après le diptyque célébrant une énième rencontre dimensionnelle annuelle. Visiblement, il souhaitait se concentrer sur ses propres récits et non ceux relevant de la tradition éditoriale maison.

Dès la première page, nous retrouvons un personnage connu, le Privateer. Rappelons qu’il s’agit de l’identité adoptée dans le numéro 143 par Mark Shaw, l’ancien Manhunter lui-même revenu sur le devant de la scène dans le numéro 141. Décidé à mettre ses pouvoirs au service de la juste cause, Shaw s’attaque au Doctor Light, qui entretient de sombres projets à l’encontre de la Ligue.

Mais celle-ci surgit à ce moment (car Shaw est près d’un téléporteur du groupe) et repousse le vilain, grâce à l’intervention de Red Tornado, de retour dans l’équipe. Light parvient à s’échapper et tombe sur un nouveau venu, le Star-Tsar, qui affirme être le futur maître du monde.

Pendant que le Privateer propose ses services à la Ligue, un peu réticente, le Star-Tsar se lance dans différents méfaits avec ses hommes de main. Et pendant que les héros cherchent leur mystérieux nouvel adversaire, ils tombent sur une tête connue : Snapper Carr.

La mascotte du groupe, le Rick Jones local, qui doit son surnom à son agaçante habitude consistant à claquer des doigts, a pris ses distance avec l’équipe après Justice League of America #77, épisode dans lequel il trahit ses super-amis pour le compte du Joker.

La coïncidence est troublante pour plusieurs personnages, mais par amitié, le groupe reprend ses recherches et leur ami repart dans la nuit. Les héros retrouvent la trace du Doctor Light, qui arrive à les coincer dans un piège, duquel au final ils ne sortent que… grâce au Star-Tsar, qui décidément a le don d’apparaître quand on ne l’attend pas.

Le Doctor Light revient, baston rapide, explosion, et le repaire est détruit. Quittant les lieux, les héros découvrent une silhouette assommée, celle du Star-Tsar, dont ils soulèvent le masque pour découvrir… Snapper Carr !

Englehart abandonne ses lecteurs au milieu d’un diptyque, forme qu’il avait utilisée pour sa première histoire d’envergure. C’est le signe que c’est important pour lui. De plus, la conclusion est donc prévue pour l’épisode 150, un millésime. Le suspense est à son comble, la suite au prochain numéro.

Jim

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Le cent cinquantième épisode de Justice League of America promet, sur sa couverture, le retour d’un ennemi classique de la Ligue, The Key.

Mais pour l’heure, les héros ne sont pas prêts à l’attaque d’un vieil adversaire. En effet, ils doivent lutter contre un nouveau venu, le Star-Tsar, dont ils viennent de découvrir l’identité secrète : Snapper Carr, leur ancien allié. Englehart emploie ici un stratagème qu’il réutilisera plus tard, notamment dans West Coast Avengers, à savoir la collision de plusieurs menaces. On se doute que tout est lié, comme souvent chez lui.

Dans l’épisode précédent, le scénariste avait montré un nouvel ennemi et expliqué le retour d’une vieille connaissance. Il joue alors sur un procédé classique, à savoir que l’identité secrète du nouveau venu ne peut que renvoyer vers l’individu qui n’a aucune raison d’être là (les lecteurs de Batman : Hush sauront de quoi je parle). Bien entendu, connaissant Englehart, ça ne sera pas aussi simple. Je dirais même plus, ça sera un brin tarabiscoté.

Les premières pages sont consacrées à la connexion avec l’épisode précédent, en commençant par le témoignage de Hawkman qui a vu le Star-Tsar s’enfuir à grande vitesse, prendre un débris sur la tête et se retrouvé assommé. À son réveil, Snapper n’a guère envie que les héros lui fassent la morale. La tension monte, d’autant que le Privateer manifeste sa méfiance envers le jeune homme qui a commis quelques bêtises dans sa jeunesse.

Mais à peine les discussions s’enveniment-elles que les sbires du Star-Tsar, les Star-Lords (et là, on imagine Englehart se moquer du personnage homonyme qu’il a créé deux ans plus tôt chez Marvel), passent à l’attaque.

Après l’assaut, les héros parviennent, grâce à Green Lantern, à remonter la piste énergétique de leurs agresseurs. C’est une Ligue au grand complet qu’Englehart met en scène, assemblant tous les membres qu’il a utilisés dans ses épisodes. Cette formation agrandie ne dure que quelques cases, certains reprenant leurs affaires courantes et laissant l’enquête à leurs camarades. Mais c’est une belle vision du casting qu’il a mis en scène.

Remontant la piste des Star-Lords, les héros sont attaqués par des clés volantes, et comprennent qu’ils ont affaire à un vieil ennemi : The Key. Le Privateer se lance à l’assaut, mais les Justiciers sont kidnappés par leur adversaire.

L’autre moitié de l’équipe enquête sur Snapper Carr et retrouve la sœur de celui-ci, qui leur explique la lente dépression dans laquelle il est tombé après avoir quitté l’équipe. Mais ils sont alors attaqué par le Star-Tsar. Le combat dure peu de temps et ils partent ensuite retrouver leurs camarades sur la côte. C’est là qu’ils découvrent, en s’approchant de l’antre de Key, qu’il n’y a pas qu’un seul Star-Tsar. Ils sont donc plusieurs, l’un d’eux apparaissant même dans le Bureau Ovale de la Maison Blanche, face au Président Jimmy Carter.

Dans les sous-sols du méchant, les héros sont prisonniers et ont droit à une explication, retraçant le parcours de Snapper, sa rencontre avec Key, qui lui confie l’identité du Star-Tsar, puis sa tentative, après avoir repris ses esprits, d’attirer les Justiciers dans l’antre du vilain.

Après s’être libérés, les héros se lancent à la poursuite du Star-Tsar surnuméraire, et découvre qu’il ne s’agit pas d’un homme déguisé, mais d’un automate abritant le corps atrophié de Key, qui a échappé à la maladie mais a subi une triste métamorphose. L’énigme du Star-Tsar semble expliquée : Snapper Carr était sous le contrôle de Key. Mais il reste un mystère (et les lecteurs ont bien compté trois Star-Tsar). En effet, le cerveau électronique de Red Tornado a gardé en mémoire le nombre de héros prisonniers… qui étaient moins nombreux que les héros désormais libres. Il en compte un de plus, et celui-ci… est le Privateer.

En fait, Mark Shaw n’a jamais échappé à son endoctrinement de Manhunter, et il a tenté de prendre le contrôle du monde en trompant les héros et en recueillant de l’information sur le monde criminel via Key. Mais son plan n’avait pas prévu le retour de Red Tornado (ramené récemment à la faveur d’un voyage dans l’au-delà) et de son cerveau analytique.

Ce dernier épisode a peut-être un petit goût de précipité, mais il se conclut par un texte de la rédaction souhaitant à Englehart bon vent pour ses aventures littéraires, signe que la prestation se conclut selon les volontés de tout le monde et dans les meilleurs termes. Ce qui, au demeurant, n’est pas arrivé si souvent dans la carrière d’Englehart (à part ici et Detective Comics, j’ai bien l’impression qu’il n’y a que sur Silver Surfer qu’il a pu apporter une conclusion satisfaisante à ses différents chantiers).

Le bilan laissé sur Justice League of America est plutôt bon, à mes yeux. Il y a une touche frappadingue assez séduisante, avec des ennemis étonnants, anciens comme nouveaux, un parfum qui m’évoque ses West Coast Avengers. Il a créé de nouveaux personnages, à l’exemple des Manhunters, qui ont depuis connu une belle carrière, ou du Construct, à la carrière plus modeste mais à la grande modernité. Il a remis sur le devant une version du Manhunter, tout en complexifiant les origines du groupe. Il a contribué à maintenir présente et vivante Wonder Woman sur Terre-1, à une époque où la série de l’héroïne se déroule sur Terre-2, devenant de facto le scénariste de l’héroïne. Il a joué sur la continuité sans l’altérer, et ramené un héros dans le groupe. Et finalement, il a livré des scripts généreux non seulement à cause de la pagination des épisodes, mais aussi grâce à la richesse des idées et des propositions. Étonnamment, cette période demeure inédite en France, et à mes yeux mérite une redécouverte.
Dès Justice League of America, il est remplacé par Gerry Conway, qui entame à cette occasion une longue prestation durant laquelle il signera la fameuse intrigue avec Doctor Light qui inspirera Identity Crisis, le retour de Darkseid, plusieurs rocambolesques entrevues avec la Justice Society, ou encore le déménagement à Detroit. Mais Englehart aura montré qu’on peut rompre avec les codes imposés depuis quelques années, animer des personnages qui se posent des questions, et bousculer les structure narratives vieillissantes.

Jim

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Très beau combo dessins couleurs.

(je ne sais franchement pas où mettre ces divagations, hésitez pas à déplacer si nécessaire)


Histoire de me détendre un peu alors que je viens à bout de mon bilan comptable, je vais vous causer du Tommy Westphall Universe. Si vous ne connaissez pas vous allez voir c’est marrant, si vous connaissez hé bien tant pis j’ai envie d’en causer.

Le Tommy Westphall Universe est un univers fictif incroyablement fourni en personnage et qui a la particularité d’être univers fictif au sein d’un autre.

Mais c’est qui Tommy Westphall me diriez-vous ? Très bonne question vous répondrais-je.

Hé bien Tommy Westphall apparaît pour la 1ère fois dans la série St Elsewhere en 1983 à la télévision américaine et il est interprété par Chad Allen. Tommy est un personnage mineur qui apparaît dans 17 épisodes sur les 137 qui composent la série et il est le fils du docteur Donald Westphall (Ed Flanders) qui lui est un des personnages principaux de St Elsewhere.

Au fait c’est quoi St Elsewhere ? Excellente question vous répondrais-je (bravo).

Hé bien si Hill Street Blues a révolutionnée la série policière (et la série tout court) au début des années 80 et si La Loi de Los Angeles s’est chargé de moderniser la série judiciaire, St Elsewhere (1982-1988) fut celle qui modernisa la série médicale. Au passage les trois séries furent toutes diffusées sur NBC, tout comme à la même époque Cheers et Golden Girls puis ensuite Senfield, Friends, Urgences et Frasier etc. NBC c’est le HBO de l’époque en gros.

Créée par Joshua Brand et John Falsey (qui ensuite créèrent les formidables Bienvenu en Alaska ou bien Les Ailes du Destin), St Elsewhere raconte le quotidien des médecins, infirmiers, aide-soignants de l’hôpital Saint Eligius. Tout comme Hill Street Blues, la série a un énorme casting, présente ses personnages non comme des héros mais des gens normaux, aborde des questions de société et se compose d’arc narratif courant sur plusieurs épisodes. La série dura 6 saisons est il est évident que sans elle, il n’y aura pas eu Urgences ou Chicago Hope ensuite.

Mais revenons-en à Tommy Westphall. Tommy est un personnage mineure de la série mais révèle son importance à la toute fin de celle-ci. En effet le dernier épisode, The Last One, est connu aujourd’hui pour sa dernière scène assez renversante : Donal Westphall pense à son ami et mentor qui vient de mourir tandis que son fils regarde la neige tombée à travers la fenêtre du bureau de son père, soudain la scène change et on retrouve Tommy dans un salon en compagnie de Daniel Auschlander (le mentor décédé). Donald entre alors, mais un Donald différend qu’on devine ouvrier sur des chantiers de construction. Il regarde son fils et s’ensuit le dialogue suivant :

Father: « Hi Pop, how you doing? »

Grandfather: « Good. How was your day up on the building? »

Father: « Well, we finally topped off the 22nd story. And I’m beat. How’s he been? ( referring to Tommy ) He give you any trouble? »

Grandfather: « He’s been sitting there ever since you left this morning, just like he does every day. World of his own. »

Father: « I don’t understand this autism thing, Pop. Here’s my son, I talk to him, I don’t even know if he can hear me. He sits there, all day long, in his own world, staring at that toy. What’s he thinking about? »

Donald demande à son fils de venir diner et Tommy pose alors le globe qu’il observait sans arrêt. La caméra effectue alors un gros plan et nous découvrons que l’hôpital Saint Eligius se trouve à l’intérieur du globe. Fin de la scène, fin de la série qui se termine donc une mise en abyme assez renversante : Toute la série serait l’invention d’un jeune garçon autiste

Mais attendez donc un peu, ça va plus loin et c’est là où le Tommy Westphall Universe devient une idée renversante. Si tout ce qu’il se passe dans la série est une fiction inventée par ce garçon, tous les personnages existant le sont ? Or il se trouve qu’un épisode est un crossovers avec Cheers, donc Cheers est aussi imaginé par Tommy ! Donc Frasier aussi ! Attendez, attendez, deux personnages de St Elsewhere apparaissent dans Homicide, Life in the Street de Tom Fontana (lui-même producteur de St Elsewhere). DONC Homicide fait partie de l’univers de Tommy, mais alors John Munch aussi ? LE John Munch qui apparaît dans plus d’une dizaine de séries différentes. Donc Law&Order (toute les séries L&O), Arrested Development, X-Files (et Millennium et Lone Gunmen), The Wire, 30 Rock, Kimmy Schmidt etc. proviennent de l’imaginaire de Tommy

Le Tommy Westphall Universe ! l’univers de nombreuses séries télévisés au sein de l’esprit d’un jeune garçon

La théorie a de quoi être assez réjouissante et beaucoup s’amusent à trouver le plus de connexion possible entre les séries télévisés en étirant un peu l’idée (par exemple plusieurs acteurs de St Elsewhere se retrouve à l’occasion d’un épisode de Scrubs donc Scrubs fait partie du TWU).

Ce qui est rigolo c’est que Dwayne McDuffie en a fait l’objet d’un de ses articles de blog pour parler de la continuité dans les comics (avec un comparaison assez truculente : St Elsewhere est le Kevin Bacon de la série télé)

C’est là : Welcome to Slushfactory.com: A Pop Culture Extravaganza

Du coup ça ma fait tilt tout à l’heure quand j’ai revu la scène de fin de la série quand une connaissance m’en a parlé dans le cadre d’une discussion sur les finals assez dingue de séries télés (au passage ma série préférée de tous les temps, Babylon 5, use aussi de ce stratagème puisque les premières secondes du générique final révèle que tout ce que nous avons vu était un documentaire sur Babylon 5)

Ca ma fait tilt donc. Un gamin qui imagine tout un monde qui évolue à l’intérieur d’un globe, d’une bulle. Bon j’ai plus trop le récit en tête mais….

Voilà. Il faudra que je relise à l’occasion, je me dis que mine de rien ce final a infusé un peu durant les années qui ont suivi. Même si l’idée du « en fait tout est imaginé » est le ressort pratique pour scénariste en panne, il n’empêche qu’il y a une imagerie commune qui m’interroge.

Bon sur ce c’est pas tout cela, j’ai un dodo à faire avant de replonger dans le bilan.

(je sers la comptabilité et c’est ma joie)

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Je connaissais, mais ce rappel est réjouissant.
Ce qui est peut-être le plus fou, pour moi, c’est le fait de sortir une telle fin pour ce qui semble être une seeie médicale en apparence loin de cet aspect méta voire SF.

Ca ne me surprends pas quand j’y pense. D’une part il y a le CV des créateurs et le passif de la série à étonner régulièrement.

Mais surtout je pense que la série télévisée est probablement une forme beaucoup plus prompte à pousser les murs quelques soit le genre. Elle est consciente de sa nature depuis bien longtemps. Je pense que ça tient en partie au fait qu’il faut constamment innover si tu veux garder ton public captif voire le faire grossir. Surtout à des époques où rediffusion et magnétoscope n’était pas de mise.

Et les années 80 sont surement la décennie la plus expérimentale en la matière. On parle souvent de quality TV pour qualifier cette période qui va de Hill Street Blues à Twin Peaks (bien que d’autres pousse d’un mois jusqu’à Bienvenu en Alaska). Une période qui va voir plein d’essai formel et d’idées novateurs. C’est Hill Street Blues qui étends sa narration sur plusieurs épisodes avec un cast multiples, c’est Magnum qui mélange à la fois comédie, policier et Vietnam avec une voix-off, c’est Clair de Lune qui casse sans arrêt le 4ème mur (personnages qui lisent le courrier des lecteurs, démontage du décors par les techniciens parce que l’épisode est trop long) etc.

Ca fonctionne pas forcément, il y a plein de série qui sont des faibles succès ou des échecs mais toutes ces idées vont infuser et permettront le bond qualitatif des années 90

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L’autre spin-off (méconnu) de Cheers aussi du coup.

The show produced two spin-offs: The Tortellis , a mainly forgotten one-season show featuring Carla’s ex-husband Nick and his family, and the very successful Frasier

Jusqu’à son final qui pousse le bouchon assez loin en la matière (RIP MacGillicudy).

Une période dont je ne sais rien, je dois bien l’avouer. Merci.

Compliqué de trouver Hill Street…
Mais Magnum y a quand meme 2-3 episodes par saisons a partir de la 3 ou 4 où oui on est dans des deconstructions : je suis fan!!

NYPD blue aussi mais meme si je l ai pas revu j ai un gros souvenir d un flic dans la mafia… Miami Vice ou 21 jump street ont vieillies mais y avait de strucs nouveaux dedans… et puis apres Twin peaks on a des trucs comme parker lewis

Et j etais passé à coté de Profit mais qui préfigure totalement la série des années 2000 malgré son echec…
Même si pour moi le début de l age moderne c est pas wire, sopranos mais bien Oz

Il existe une intégrale en zone 1 (avec STA pour malentendant) qui doit être à une centaine d’euros mais je crois que le tarot s’est envolé. En effet c’est compliqué et d’autant plus dommage compte tenu de l’importance de la série. Mais je pense qu’elle sera restaurée à terme pour être proposé en SVOD.

Ha ben j’en profite parce que l’info est pas forcément passée. L’intégrale de la série est sur Disney +

Pareil. 1ère saison incroyable. La masterpiece de Stephen J.Cannell

Une série arrivée trop tôt comme dirait l’autre. Et en même temps elle a posée des graines qui donneront Tony Sopranos, Dexter Morgan, Vic Mackey, Walter White, Frank Underwood etc.

Tu n’es pas le seul. Je peste souvent contre la critique série actuelle qui a une connaissance trop partielle de cette période fondamentale (c’est un marqueur pour moi quand je lis leurs bafouilles) mais il y aussi le fait qu’il est matériellement plus difficile de se plonger dans cette époque que dans la même (ou plus ancienne) quand il s’agit de cinéma où il y a une plus grande disponibilité et des institutions comme la Cinémathèque Française pour découvrir.

Pour les séries, en ce qui concerne la documentation, il y a ce qu’il faut mais pour la matière première c’est pas impossible mais il faut faire plus de recherche, accepter le fait de ne pas forcément avoir de VF ou VOSTFR, dégotter les zones 1, des vieux Z2 ou de vieilles VHS etc.

(le genre de truc que je kiffe en somme)

J ai revu NYPD, l integrale était sur Polar Plus. je l ai revu il y a 4 ans peut etre… un pur kiff

C est un flic dans la mafia que j ai jamais revu ni la série de loup garou fait par la meme equipe… et que j aimais beaucoup à l epoque

La raison n’en est-elle pas que cette forme doit tenir compte des acteurs ? Ils vieillissent, mais aussi ils peuvent se fâcher avec la production, ils peuvent s’en aller vers d’autres projets, ils peuvent tomber malade ou enceinte…

Jim

Ou mourir, d’où l’arrivée d’un jeune Woody Harrelson dans Cheers pour remplacer un vieil acteur décédé ou encore le Dark Dale Cooper dans Twin Peaks: The Return à la place de l’entité Bob (dont l’interprète n’était plus de ce monde).

Ou trop jouer avec leur zizi contre la volonté de l’autre (Kevin, si tu me lis)

En effet j’avais point pensé à cela mais c’est assez évident compte tenu qu’on parle d’une œuvre artistique en perpétuelle création jusqu’à sa fin.

Un bel exemple aussi c’est Patrick Duffy qui quitte Dallas pour y revenir un an après. Sauf que pour justifier le départ de l’acteur, la production décide de tuer Bobby Ewing et d’où le fameux « toute la saison précédente était un rêve » pour justifier le retour (et donc la non mort) du personnage.

Mais là où c’est très intéressant c’est que Dallas avait engendré un célèbre spin-off à savoir Côte Ouest (bon en fait elle existait avant Dallas en tant que projet) et que la mort de Bobby fut traité dedans. Forcément on parle du frère de Gary Ewing et ce dernier était quand même le seul à le soutenir et à l’aider quand il part refaire sa vie à Knots Landing.

Mais alors toute la saison précédente de Côte Ouest est aussi un rêve ? Hé bien non, la série s’est suffisamment émancipée de la série mère pour se ne pas prendre en compte le retour ubuesque de Bobby

La Malédiction du Loup-Garou. Il y a une intégrale DVD récente en France

Et on notera que c’est avec I Love Lucy qu’on intègre la grossesse d’une actrice au sein de la fiction (son personnage est enceinte) et cela en 1952.