HOKUTO NO KEN - KEN LE SURVIVANT t.1-18 (Buronson / Tetsuo Hara)

Tome 2

Prix : 14,99 €
EAN : 9782820344953
Date de parution : 02/11/2022

Tori.

Tome 3


Prix : 14,99 €
EAN : 9782820345035
Date de parution : 07/12/2022

Tori.

Hokuto No Ken - Réédition T07

Le duel entre Rei, l’étoile de la Justice et Yuda, l’étoile du Charme, atteint son paroxysme ! Bien que sur le point de mourir, Rei puise dans son amour pour Mamiya la force de briser son rival de toujours. Alors que disparaissent deux des six étoiles du Nanto, Kenshirô poursuit sa route et fait la rencontre de Shû, l’étoile de la Bonté. Ce dernier lui demande l’aide du Hokuto Seiken face à un ennemi surpuissant, l’Empereur Sacré…

  • Éditeur ‏ : ‎ Crunchyroll; Illustrated édition (12 avril 2023)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 312 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2820346030
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2820346032
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 310 g
  • Dimensions ‏ : ‎ 12.9 x 2.7 x 18.4 cm

Ça fait quelque temps que la série me faisait de l’œil dans les rayons manga chez ma libraire (ou ailleurs…). Et, bon, en prenant deux trois autres trucs, j’ai pris le premier tome de la réédition lancée l’année dernière. Pour savoir.

De la version J’Ai Lu, je n’avais lu qu’un petit fascicule promotionnelle, sans doute datant de la sortie de la série en 1999 (tiens, va falloir que je vérifie, si ça se trouve, ça date d’une autre édition).

Je n’avais pas détesté le côté bourrin, là où j’avais pourtant un souvenir plus que mitigé du dessin animé (sans doute à cause des « adaptations » de la VF, il me semble que j’étais déjà au courant à l’époque…). Je n’aimais pas trop les dessins non plus. Mais là, fatalement, le côté patrimonial, tout ça tout ça…
Bon, cette lecture du premier tome sera un moment de vérité…

Jim

Ah tiens, non, c’était l’édition Asuka.

Dont, apparemment, la traduction est reprise dans l’édition dite « Extreme » de Crunchyroll.

Jim

Hokuto No Ken - (Réédition) T10

Le masque du dernier général des Six Poings Sacrés du Nanto est tombé : il s’agit de Julia ! Malgré la possibilité de fuir aux côtés de sa bien-aimée, Kenshirô fait le choix d’affronter Raoh, espérant ainsi écarter définitivement la menace qui pèse sur eux. Le combat entre les deux frères du Hokuto promet d’être titanesque !

  • Éditeur ‏ : ‎ Crunchyroll; Illustrated édition (5 juillet 2023)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 304 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2820346227
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2820346223
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 310 g
  • Dimensions ‏ : ‎ 12.9 x 2.5 x 18.3 cm

Contre toute attente, ce premier tome m’a bien plu. C’est complètement bourrin, c’est certain, mais ça fonctionne. Et la narration reste assez limpide pour ne pas perdre le regard. Parfois, certaines transitions d’une page à l’autre ne sont pas si évidentes, et quand Hara recourt à des successions de petites cases, il devient de temps en temps confus, mais ça reste tout à fait abordable.


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La série se lance sous forme de petits contes dont le héros est un individu errant sur une terre désolée à la suite d’un cataclysme. On est donc dans une ambiance post-apo et Kenshiro, ledit héros, emprunte beaucoup au Mad Max version Gibson (le look et les fringues), avec un peu du Stallone de l’époque et un zest du Yul Brynner de New York ne répond plus, dont il singe un temps le flegme mutique.

Les deux premières intrigues jouent la carte de la chronique mâtinée de fable, avec un protagoniste qui arrive dans un endroit et dont la seule présence bouleverse les équilibres locaux : entre Un homme est passé et Les Sept Mercenaires, quoi. Ce qui vaut quelques chutes bien senties, avec une morale désespérée à la fin (et ce sentiment que tout est foutu, que les actions du héros ne changeront rien à l’état du monde, même un peu).

Très vite, Buronson, avec l’efficacité de rouleau-compresseur qu’on lui connaît, développe le passé de Ken, et donc sa personnalité. Cela induit deux changements : d’une part le glissement dans une forme feuilletonnesque (on sort du schéma de l’errance conduisant à un chapelet de rencontres, à la sauce des séries américaines des années 1970, du Fugitif à Hulk en passant par Kung-Fu), qui implique un récit à suivre et des maillons causes / conséquences au fil du récit, et d’autre part une construction du personnage, dont on découvre les motivations, les traumatismes, mais aussi la voix : Ken est plus bavard.

Ce qui me frappe, ce sont les emprunts, discrets ou flagrants, à un peu tout. Un décor sorti de Mad Max 2, un autre emprunté à Blade Runner, une péripétie cruelle en provenance d’Il était une fois dans l’Ouest, et ainsi de suite… On dirait un fumetto italien, tant les ingrédients proviennent de cuisines voisines (et on sait à quel point les auteurs italiens n’hésitent pas à naviguer entre hommage et plagiat). C’est étonnant que la série parvienne (assez vite, au vu de ce premier tome) à dégager une personnalité propre dans cette mosaïque de morceaux volés.

D’ailleurs, tiens, dans la VF, il y a une référence explicite à Wolverine. Quelqu’un sait si elle est d’origine ? Je serais curieux de savoir comment les traducteurs de la version J’Ai Lu s’en sont sortis. Ont-ils fait référence à Serval ?

Jim

1 « J'aime »

Nullement !

Ah, excellent, merci pour l’image.

Je me demande quelle est la version originale ? Est-ce qu’il y a une référence à Wolverine, ou bien le traducteur de la version actuelle s’est-il fait plaisir ?

Je note que le méchant est appelé « Clover », ce qui est logique, car il a un trèfle tatoué, mais ça renvoie aux jeux de cartes, donc il aurait fallu traduire par « Clubs ».

Quelle drôle de police : elle est assez jolie, mais elle ne convient pas trop pour des dialogues.

Quelle découverte : encore merci !

Jim

C’est traduit comment sur ton bouquin ?

« Hé hé hé, sinon t’aurais pas l’audace de te pointer devant moi, Club, sans chier dans ton froc. »

« Je trouve que tu parles beaucoup, pour un ersatz de Wolverine. »

Jim

Merci.

1 « J'aime »

Passé chez un libraire, qui n’avait pas le tome 2. J’ai donc pris les trois suivants et je vais commander celui qui manque. Et j’ai l’essai à bouquiner, avant de reprendre la BD dans l’ordre.

Jim

Merci pour l’info : j’ai trouvé le bouquin la semaine dernière…

On a même ouvert le sujet ici.

2 « J'aime »

Pubs !

Tome 2 commandé : il n’est pas épuisé (je me méfie, sur le marché manga).
Ouf.

Jim

Le deuxième tome continue sur la lancée, avec une succession de missions qui entraîne Kenshiro dans divers villages et communautés de survivants. Si la structure ne bouge pas trop, on voit quand même la manière dont les auteurs développent l’univers. Ça commence par Batt, dont on apprend qu’il est orphelin et qu’il a quitté le « foyer » qui était le sien. Ça continue avec Kenshiro lui-même qui croise des maîtres d’autres arts martiaux, et qui est présenté comme l’héritier d’une technique particulière.

Pour ma part, je trouve que ça prend son temps. Et ça me semble vachement intéressant, parce qu’il y a un aspect immersif à cette lente progression. Comme un cheminement, on apprend à connaître le personnage progressivement. Ce qui revient à mettre en avant la réputation du personnage, à créer un mythe.

Pour importante que soit l’influence de Mad Max, le carburant ici n’est pas un enjeu : les méchants sur leurs motos ne semblent pas gênés par l’accès à l’essence. Non, l’enjeu, c’est l’eau. Ce qui vaut de belles séquences dans des villages asséchés.

Jim

En lisant Hokuto No Ken, dont j’aime bien la version française parce que je la trouve assez libre, assez naturelle, je me faisais la réflexion que dans les mangas récents (en matière d’édition VF) que je lis, je trouve qu’il y a un style souvent plus lâché. Ne connaissant pas la VO, je ne peux pas juger de l’écart entre l’original et la transcription, mais j’aurais tendance à penser que les traducteurs se lâchent un peu plus, et au final je trouve que ce n’est pas si éloigné que ça des bonnes traductions actuelles en comics, mais aussi des vieilles traductions Lug. Un petit côté freestyle, peut-être, qui n’est pas pour me déplaire et qui, à mon avis, profite aux séries.

Jim

La série continue à se développer en accumulant les personnages secondaires (qui constitue peu ou prou les « apôtres » intermittents de Kenshiro) et à creuser le passé du héros.

Je trouve la partie sur le Clan des Crocs un peu prévisible et guère surprenante, et la rivalité avec Rei assez peu passionnante (tant les possibilités de conclusion sont limitées en nombre), mais le rebondissement à venir, à savoir la présence d’un personnage sillonnant ces contrées désertiques et affichant les mêmes cicatrices est assez prometteur.

Les transitions entre les flash-backs et le présent, et aussi entre les séquences autour de Ken et celles situées ailleurs dans ces terres désolées, sont parfois un peu arides (ce qui est de circonstance, je vous l’accorde).

Jim