Raymond Chow nous a quittés à l’âge de 91 ans. Légende du cinéma hong-kongais, il a fondé la société Golden Harvest et lancé les carrières de Bruce Lee et Jackie Chan.
Raymond Chow a produit plus de 170 films, dont Zu, les guerriers de la montagne magique et The Blade de Tsui Hark et même la trilogie Tortues Ninja des années 90 en collaboration avec les U.S.A.
Ah oui, quand même ! Il a apporté au cinéma, ce monsieur !
Et comment !!
A titre personnel, ne serait-ce que pour les deux films de Tsui Hark évoqués plus haut, c’est reconnaissance éternelle…
Où poster? Cinéma ou musique?
La musique d’«Un homme et une femme», le thème de «Love Story» et «A bicyclette», c’était lui. A 86 ans, le compositeur Francis Lai, musicien attitré de Claude Lelouch, est décédé, laissant derrière lui ses mélodies à la fois simples et inoubliables.
C’est le maire de Nice, Christian Estrosi, qui a annoncé le décès de ce Niçois mercredi dans un communiqué, indiquant que la Ville allait lui rendre hommage : «je proposerai prochainement à sa famille de donner son nom à un lieu emblématique de notre cité».
«Nous partagions beaucoup de temps ensemble à Isola, où il avait une maison. Nous aimions nous retrouver le 15 août, au Hameau de Mollières au coeur du Parc National du Mercantour», poursuit Christian Estrosi.
La @VilledeNice rendra hommage à Francis Lai. Je proposerai prochainement à sa famille de donner son nom à un lieu emblématique de notre cité.
— Christian Estrosi (@cestrosi) 7 novembre 2018Autodidacte, né en avril 1932 de parents horticulteurs à Nice, Francis Lai a débuté sa carrière en tant qu’accordéoniste du poète et chanteur Bernard Dimey, avec qui il écrit des chansons pour le gratin de l’époque: Edith Piaf, Juliette Gréco ou encore Yves Montand. Pour Edith Piaf, il écrit sa première chanson, «le droit d’aimer».
Mais c’est sa rencontre avec le cinéaste Claude Lelouch deux ans plus tard en 1965 qui marquera un tournant dans sa carrière, grâce à un ami commun Pierre Barouh, celui qui écrira les paroles de «dabadabada». Le mythique thème du film, qui se transforma au fil du temps en «chabada-bada», chanté par Nicole Croisille, a été repris plus de 200 fois. «Un pan de notre vie, Lelouch et moi, se referme», a confié, très émue la chanteuse et comédienne, à l’AFP. «Francis était un homme de coeur qui ne trichait pas. Ses compositions n’étaient jamais simplistes, mais toujours tendres et émouvantes comme le thème de Un Homme et une femme », a ajouté Nicole Croisille.
«Notre signature»
«La musique c’est quelque chose d’inexplicable. C’est un thème facile à mémoriser et c’est ce que cherchait Lelouch, un thème facile à mémoriser à la première écoute», confiait-il à l’AFP en janvier 2017, après le décès de son ami Pierre Barouh. «Ba da ba da ba da, c’est uniquement une allusion au jazz. On était tous mordus de jazz et ce ba da ba da ba, cette espèce d’onomatopée, a été la prolongation de ces strophes. C’est un peu devenu notre signature», estimait-il.
Compositeur attitré de Lelouch, il a écrit toutes les musiques de ses films «Vivre pour vivre», «Un homme qui me plaît», «13 jours en France», «La vie, l’amour, la mort», «Le voyou», «L’aventure, c’est l’aventure», «Itinéraire d’un enfant gâté»… Il avait également récemment travaillé sur de nouveaux enregistrements pour la suite du film culte de Claude Lelouch, «Un Homme et une Femme», actuellement en tournage.
C’est pour sa partition de Love Story qu’il recevra un Oscar en 1970. Le thème «Where Do I Begin» interprété par Andy Williams et Shirley Bassey est aussitôt repris par Mireille Mathieu («Une histoire d’amour»). «Je suis très triste et je pense très fort à sa femme et ses enfants. Ses envolées de violons et ses Chabadabada vont me manquer mais résonneront éternellement comme une Love Story internationale», a réagi auprès de l’AFP Mireille Mathieu, à qui il a écrit une quarantaine de chansons.
Le compositeur signera parallèlement des chansons pour Serge Reggiani, Dalida, Ella Fitzgerald, Nicoletta, Johnny Hallyday et le célèbre «A Bicyclette» pour Yves Montand. Il écrira en tout la musique de plus de 100 films et signera plus de 600 chansons. C’était l’un des derniers grands compositeurs de musique de films de sa génération, avec Michel Legrand et Vladimir Cosma.
«Avec seulement quelques notes, Francis Lai avait ce don de rendre de grands films plus beaux, plus bouleversants encore. À l’heure de le voir partir, ses immortelles bandes originales résonnent dans nos coeurs», a salué sur Twitter le ministre de la Culture Franck Riester.
Avec seulement quelques notes, Francis #Lai avait ce don de rendre de grands films plus beaux, plus bouleversants encore. À l’heure de le voir partir, ses immortelles bandes originales résonnent dans nos cœurs. https://twitter.com/franckriester/status/1060274776638455809/photo/1
— Franck Riester (@franckriester) 7 novembre 2018«Il n’écrira plus de partitions. Ses mélodies avaient un charme fou; et lui donc!» a regretté de son côté l’ancien président du Festival de Cannes Gilles Jacob. «Son talent romanesque de la mélodie, sa timidité, son bon sourire et sa très profonde et réelle humanité», a salué de son côté Pierre Lescure, actuel président du festival. (afp/nxp)
Le comédien canadien Douglas Rain nous a quittés à l’âge de 90 ans.
Douglas Rain a passé une grande partie de sa carrière sur les planches. Au cinéma, il est surtout connu pour avoir prêté sa voix à Hal 9000, l’ordinateur de 2001, L’Odyssée de l’Espace et sa suite 2010.
« I’m sorry Dave, I’m afraid I can’t do that »
Ecrivain, scénariste et dramaturge, William Goldman nous a quittés à l’âge de 87 ans.
Au cinéma, il a adapté certains de ses livres (Marathon Man, Princess Bride) ainsi que plusieurs romans de Stephen King.
On lui doit notamment les scénarios de Butch Cassidy et le Kid, Les Femmes de Stepford, Marathon Man, Les Hommes du Président, Princess Bride, Misery, Chaplin ou encore Coeurs Perdus en Atlantide…
Ah ouais, quand même, sacré palmarès.
Jim
En effet !
Excellent directeur de la photographie (notamment sur Fahrenheit 451 de François Truffaut et Le Masque de la Mort Rouge de Roger Corman), il était ensuite devenu réalisateur avec des films fascinants comme Ne vous retournez pas, L’Homme qui venait d’ailleurs et Les Sorcières.
Le britannique Nicolas Roeg nous a quittés à l’âge de 90 ans.
Là, j’ai les boules.
Un des mes réalisateurs préférés, tous genres et toutes périodes confondues.
Evidemment, il y a « Performance », qui a capté à sa sortie l’air du temps comme peu d’autres films l’ont fait, évidemment il y a le sublime « Walkabout » et ses ados perdus dans l’outback australien, évidemment il y a « Ne vous retournez » et son final mythique et tétanisant, évidemment il y a « L’homme qui venait d’ailleurs » qui confirme que Bowie était bel et bien un extraterrestre…
Mais ses films moins connus, comme le virtuose « Enquête sur une passion », Welles-ien en diable, ou l’incroyable « Eurêka » (un des films préférés de votre serviteur), ou encore « Insignificance » (film préféré d’Alan Moore, de son propre aveu), valent également le détour, et pas qu’un peu…
Un cinéaste impressionnant, et méchamment sous-estimé.
R.I.P, Nic !! 
Il avait notamment réalisé 1900, Le dernier tango à Paris, Un thé au Sahara et Le Dernier Empereur.
Le metteur en scène italien Bernardo Bertolucci nous a quittés à l’âge de 77 ans.
Son nom, je le connais. Ses films, non. Ce qui est le signe des grands ?
On peut aussi ajouter à la liste, parmi les films de sa « première période » italienne, Prima della Rivoluzione et Le Conformiste ; de sa période hollywoodienne, Little Buddha ; et parmi les plus récents, Innocents (qui révéla Eva Green).
Sans oublier sa participation au scénario d’Il était une fois dans l’Ouest…
Un très grand, oui, même si souvent sujet à controverses, du fait de ses thèmes de prédilection. (D’ailleurs celle entourant Le Dernier Tango… et les conditions de tournage de la scène de viol entre Marlon Brando et Maria Schneider n’a pas tardé à ressortir dès les heures qui ont suivi l’annonce de sa mort.)
Ah ouais, voilà pourquoi je connais son nom … glauquitude, qaund tu nous tiens …
Le producteur français Samuel Hadida, co-fondateur de la société Metropolitan Filmexport, nous a quittés à l’âge de 64 ans.
On retrouve son nom au générique de plus de 70 longs métrages et il fut notamment le producteur de Christophe Gans (sur presque tous ses films), Tony Scott (True Romance, Domino), Roger Avary (Killing Zoe, Les Lois de l’Attraction) et Paul W.S. Anderson (la saga Resident Evil).
La scénariste et productrice Gloria Katz nous a quittés à l’âge de 76 ans.
La carrière de Gloria Katz est indissociable de celle de son mari Willard Huyck. Ensemble, ils ont écrit et réalisé l’étrange Messiah of Evil, avant de collaborer régulièrement avec George Lucas. Ils ont co-écrit American Graffiti et Indiana Jones et le Temple Maudit et filé un coup de main sur le script de La Guerre des Etoiles sans être crédités. Et ce sont les échecs cinglants de deux productions Lucasfilm, Howard the Duck et Radioland Murders, qui ont mis un coup d’arrêt à leurs carrières.
Doc, arrête ton abonnement !
J’aimerais bien. Je déteste quand ça s’enchaîne comme ça…
Ah, ça, la Faucheuse ne fait jamais grève et ne prend pas de jours de congé…
Tori.