LE NOM DE LA ROSE (Jean-Jacques Annaud)

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En hommage à Umberto Eco, disparu le 19 février dernier, arte diffusera Le nom de la rose ce lundi, réalisé par Jean-Jacques Annaud d’après le roman d’Eco, suivi du documentaire Umberto Eco - derrière les portes:

Le making of du film:

Luca Raimondo

Lui,il aime les nichons.

C’est ce que je m’étais dit aussi. Marrant.

Mais qui n’aime pas ^^?
En plus pour le coup, les proportions sont réalistes et c’est bien dessiné !

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FARPETEMENT!!!
MACHIN A RAISON !!!

Machin ?

C’est une réplique d’Obélix qui est bourré.

Ah oui, je n’ai même pas pensé à cette référence ! Effectivement !

Dans des cas comme ça, afin d’éviter les méprises, il faut citer par l’exemple :

Jim

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Thriller/histoire
Long métrage français/italien/ouest-allemand
Réalisé par Jean-Jacques Annaud
Scénarisé par Andrew Birkin, Gerard Brach, Howard Franklin et Alain Godard d’après le roman de Umberto Eco
Avec Sean Connery, Christian Slater, F. Murray Abraham, Ron Perlman, Michael Lonsdale…
Année de production : 1986

Lorsqu’il est choisi par Jean-Jacques Annaud pour incarner le moine franciscain Guillaume de Baskerville, Sean Connery n’est plus la star qu’il était dans les années 60. S’il a tourné dans des films de qualité depuis qu’il a mis au placard le costume de James Bond (comme l’excellent L’Homme qui voulut être roi, le très beau Le Rose et la Flèche ou encore le western spatial Outland), il a aussi enchaîné plusieurs échecs et a même fini par incarner l’agent 007 une dernière fois dans un long métrage indépendant de la série officielle. Jamais plus Jamais a bien fonctionné au box-office mais le film n’ a rien apporté à la carrière d’un Sean Connery qui a ensuite participé à L’Epée du Vaillant, nanar fantasy de la Cannon.

Bref, la carrière de Sean Connery était alors jugée en déclin et trop liée à la saga James Bond. Et pourtant la deuxième moitié des années 80 a amorcé une renaissance pour la filmographie de l’écossais, marquée par les rôles de mentor. Le premier fut celui de Juan Sanchez Villalobos Ramirez dans Highlander (pas un succès financier mais un film culte avec les années)…et avant de recevoir l’oscar du meilleur second rôle pour Les Incorruptibles, Sean Connery est devenu la tête d’affiche du Nom de La Rose, présenté en amorce du générique comme un palimpseste (donc pas une transposition totalement fidèle) du premier roman de Umberto Eco.

Sean Connery n’était pas le premier choix d’un Jean-Jacques Annaud qui ne voulait pas vraiment trop de noms connus. Mais après des mois et des mois de recherches, c’est après avoir entendu une lecture du texte par Sean Connery, passionné par le personnage, qu’il a finalement été convaincu que l’acteur était parfait pour dominer sa distribution…et cela contre l’avis de Umberto Eco et du distributeur américain. Et il avait bien raison car il m’est personnellement impossible d’imaginer l’enquêteur franciscain sans la voix et la présence charismatique de Sean Connery (je n’ai rien contre John Turturro mais l’adaptation récente sous forme de mini-série ne m’intéresse pas du tout).

Le Holmes en robe de bure qu’est Guillaume de Baskerville a son Watson, un novice joué par le tout jeune Christian Slater dans un de ses premiers films. Le casting des moines qui habitent l’abbaye hantée par des morts mystérieuses est un vrai défilé de tronches incroyables, de Ron Perlman, génial en bossu polyglotte, à Feodor Chaliapin Jr en passant par William Hickey, Vernon Dobtcheff et Elya Baskin. Parmi les figures de l’autorité, on retrouve également Michael Lonsdale ainsi que F. Murray Abraham en grand inquisiteur, un acteur avec lequel le réalisateur ne s’est pas du tout entendu, le qualifiant d’égocentrique.

Jean-Jacques Annaud a particulièrement soigné l’atmosphère menaçante de cette abbaye bénédictine située dans un coin reculé de l’Italie. Le suspense est prenant, bien ficelé, avec des révélations efficacement dosées tout au long de l’enquête de Guillaume de Baskerville. La direction artistique est brillante, préparant progressivement à ce superbe décor de la labyrinthique bibliothèque qui tient aussi bien de Piranese que d’Escher. Les thèmes développés sont également passionnants, les conflits qui opposent les différents représentants de l’Eglise, la quête de vérité face à l’obscurantisme ou encore la raison précise au coeur de cette série de morts…

Echec aux Etats-Unis, Le Nom de la Rose a mieux marché en Europe, notamment en France où il totalisa presque 5 millions d’entrées (quatrième place du box-office derrière le diptyque Jean de Florette/Manon des Sources et Rocky IV) et récolta des récompenses dans des cérémonies françaises, britanniques, italiennes et allemandes.

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L’affiche U.S. signée Drew Struzan :

Je suis pas fan de Druillet, mais lui avait bien retranscrit la dimension inquiétante du récit.

Jim

Oui…j’aime beaucoup Struzan mais là je trouve qu’il est passé à côté du sujet…

Elle est pourtant pas mal.

L’affiche polonaise :

Il est polonais, Lesniewski ?

Il est américain, mais vu son nom, il doit avoir des ascendances polonaises, oui.

Tori.