LES ARISTOCHATS (Wolfgang Reitherman)

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REALISATEUR

Wolfgang Reitherman

SCENARISTES

Collectif Disney, d’après une histoire de Tom McGowan et Tom Rowe

INFOS

Long métrage américain
Genre : animation
Titre original : The Aristocats
Année de production : 1970

Quels sont les chats qui habitent les grands quartiers?
Quels « beaux minets » ont l’ plus long pedigree?
Quels « chouchous » dans la soie se prélassent?
Naturellement, les aristochats!
Quels doux « mimis » ont des profils de Joconde?
Quels « chats trésors » savent se t’nir dans le grand monde?
Très gourmets, refusant les ersatz?
Mais naturellement, les aristochats!

Les Aristochats est le premier Classique de l’Animation Disney des années 70…et le premier film sorti des studios Disney après la mort de son fondateur. Les Aristochats fait partie, avec Robin des Bois, des derniers projets qui reçurent le feu vert avant la disparition de l’oncle Walt et les deux longs métrages entrèrent donc en phase de production dès la fin des années 60.

Ce fut un peu une période de « flottement » pour la branche animation Disney puisque face aux manques de projets d’envergure, le film suivant, Les Aventures de Winnie l’Ourson (1977) est en fait une anthologie composée de 3 moyens métrages produits entre 1966 et 1974 (plus un épisode supplémentaire ajouté postérieurement en DVD).

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Les Aristochats déroule une trame classique et use un peu trop de recettes existantes. D’ailleurs, le film de Wolfgang Reitherman, vétéran du studio, a souvent été décrit comme un croisement entre Les 101 Dalmatiens et La Belle et le Clochard et je partage ce point de vue.
Des 101 Dalmatiens, on retrouve les péripéties de l’enlèvement (ici, des chatons et leur mère enlevés par un majordome déçu de passer après les chats sur le testament de la riche vieille dame qu’il sert depuis des années) et du retour en camion. De La Belle et le Clochard, on retrouve l’élément romantique, Thomas O’Malley et Duchesse pouvant être vus comme l’équivalent félin de Lady et Clochard.

La construction de l’histoire est également un peu trop épisodique. il n’y a pas de réel méchant (Edgar le majordome est juste attiré par l’appât du gain…il est présenté dans un premier temps sous un angle sympathique et on voit bien qu’il ne veut pas vraiment faire du mal aux chats puisqu’il cherche surtout à les éloigner) et sans véritables enjeux, le spectateur suit donc les héros dans leur voyage de retour vers la maison de leur maîtresse, Madame Bonnefamille.

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Le scénario est donc assez faiblard, mais Les Aristochats reste tout de même très agréable à regarder. La galerie de personnages est très sympathique : Thomas O’Malley est le bon gars cool par excellence; Berlioz, Marie et Toulouse et leur mère, la douce Duchesse, sont adorables; les oies Amélie et Amélia sont so british et Roquefort est une brave souris débrouillarde.

J’ai une petite préférence pour deux équipes. Il y a d’abord le duo de chiens de ferme composé de Napoléon et Lafayette, deux toutous au centre de deux scènes dynamiques et drôles où Edgar en prend pour son grade…et surtout le groupe emmené par le jazzy Scat Scat. Avec cette bande de joyeux musicos jazzy, la bonne humeur est communicative et ça swingue à tout va !!!

Tout le monde veut devenir un cat
Parce qu’un chat quand il est cat
Retombe sur ces pattes
Tout le monde est piqué
De ce pas si bien rythmé,
Tout semble auprès de lui très démodé

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Jamais vu en entier !

La soirée jazz endiablée est à voir… sauf si tu es allergique au jazz.

Une très courte scène m’avait bien amusée et m’amuse toujours : à la fin du film, la petite souris Roquefort court derrière les « cats » et un ivrogne, sidéré par cette course, vide sa bouteille de vin dans le caniveau.

Comme Le Doc, j’ai un faible pour les chiens Napoléon et Lafayette.

J’ai un faible pour Edgar.

Je n’ai jamais réussi à le voir comme un méchant.

On ne ressent pas sa méchanceté.

Sinon,quand j’étais vendeur à King Jouet,on passait parfois dans le magasin la chanson cité dans le premier post.

Edgar, c’est un magnifique personnage. le bon bougre qui craque. je l’ai toujours beaucoup aimé, moi aussi. y a une vraie empathie possible avec lui (c’est pas Jaffar ou Ska, quoi)

vous me donnez tellement envie de le revoir

Pareil, côte côte Miguel!

Joëlle Jones :

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Ils le repassent au Bretagne, près de Montparnasse, à Paris : si j’étais dans le coin, je crois que j’irais me le refaire sur grand écran, tiens !

Jim

Jim

Merci Jim pour cette scène qui donne de l’énergie le matin.

ginevra

Je l’ai eu en tête toute la journée : quel boost !

Jim

Je l’entends tous les week-end. Ma fille l’a met très régulièrement (et connait même les paroles)

David Merveille :

Les Aristochats rejoint la liste des films Disney qui auront droit à leur remake en prises de vues réelles. Le metteur en scène sera Ahmir « Questlove » Thompson, musicien, batteur et cofondateur des Roots et réalisateur du documentaire Summer of Soul.

Ben Harman :

1 « J'aime »

Du coup, paf, je me le remets entre les oreilles.
En anglais, cette fois-ci !

Jim

1 « J'aime »

Je crois que le chat avec les yeux bridés a été à l origine du message de prévention façon : attention cliché raciste dans ce film.

Il a un accent prononcé le chat ?

Ou c est le fait qu il est batteur et a donc des baguettes ?

Dans le genre

Il me semble que c’est surtout les deux chats siamois de La Belle et le Clochard :

Effectivement, l’association de la sournoiserie féline aux personnages asiatiques a suscité des commentaires négatifs. Après, le morceau est formidable (et tellement bien traduit / doublé, du temps où les VF Disney étaient aussi bonnes voire meilleures que les VO… voir Le Livre de la jungle), avec ses accents de musique de cabaret (et son cortège d’exotisme de carton…).

En anglais autant qu’en français.
(« Fortune cookies are always wrong », ça me fait rire.)
Les autres m’ont l’air d’avoir des accents moins prononcés en anglais, mais c’est sans doute parce que je n’ai pas l’oreille exercée.

Jim