LES PROJETS AVORTÉS

Je me demande bien ce que ça aurait pu donner dommage…

Fantastic Four 284, en novembre 85, signé par Byrne en effet.
C’est juste avant ce projet, en fait.


…[size=85]Mike Sekowsky et la mannequin Joyce Miller qui servit de modèle à sa Wonder Woman[/size]

L’encreur Paul Kupperberg a posté quatre pages de la mini-série avortée The Cat and the Canary sur sa page Facebook.

Le premier numéro de cette mini-série imaginée par Greg Weisman (producteur exécutif des séries animées Spectacular Spider-Man, Young Justice et Star Wars : Rebels et scénariste du comic-book Star Wars : Kanan - The Last Padawan) a été entièrement illustré par Mike Sekowsky (co-créateur de la Ligue de Justice) en 1984.

Malheureusement, DC Comics prit la décision de mettre ce projet de coté au profit du célèbre récit Green Arrow: Long Bow Hunter de Mike Grell.

Certaines rumeurs disent que Weisman a réutilisé une partie de la trame de The Cat and the Canary pour le court-métrage animé DC Showcase: Green Arrow.

En bonus, voici un croquis de la Justice League of America de l’année 1990 réalisé par Mike Sekowski quelques temps avant sa disparition (30 mars 1989) :

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Lors d’une interview consacrée au court récit pour l’anniversaire de Captain America qu’il réalise avec le dessinateur John Cassaday, le scénariste/réalisateur Joss Whedon s’est exprimé rapidement sur le crossover avorté Captain America/The Authority :

Considérant que toute tentative de crossover entre DC et Marvel est vouée à l’échec, en tout cas depuis que Paul Levitz a condamné cette porte après les insultes publiques de Bill Jemas et Joe Quesada il y a 10 ans, il n’est pas étonnant que ce projet reste dans les cartons, aux cotés du Batman/Daredevil de Brian M. Bendis et de la mini-série Iron Man & Green Lantern imaginée par Geoff Johns et Matt Fraction.


…[size=85]« Deathstrike et Deathstroke sont sur un bateau… »[/size]

Il y a pourtant bien un moyen détourné de concrétiser cette rencontre. Après tout, Marvel Comics s’amuse depuis de nombreuses années avec sa propre version de la Ligue de Justice grâce à L’Escadron Suprême.

De son coté, le scénariste Joe Kelly s’est adonné à ce genre d’exercice en confrontant Superman à un facsimilé de The Authority via la création de l’Elite (Action Comics #775). Il présenta même le Deadpool de l’univers DC Comics (en fait le Deathstroke de la Terre-2, dimension du Syndicat du Crime) lors de Superman/Batman - Annual #1 qui le réunissait avec le dessinateur Ed McGuiness (parmi d’autres artistes).

Mais peut-être que ce genre d’entourloupe aurait diminué l’importance de la rencontre prévue par l’auteur ?


…[size=85]Le Midnighter rencontre (un faux) Captain America en profondeur (The Authority #16)[/size]

Il est amusant de noter que le collaborateur régulier de Whedon, le dessinateur John Cassaday (Astonishing X-Men), est lui-même très connu pour sa relecture des « grands classiques » à travers la série Planetary. Il illustra même un crossover entre les archéologues d’Elijah Snow et le Batman de Gotham City.

Précisons que Joss Whedon n’en est pas à son premier projet avorté, comme le prouvent le scénario du film Wonder Woman qu’il a écrit pour Warner Bros. en 2005 ou la maxi-série Astonishing Spider-Man qu’aurait d’ailleurs dû illustrer le co-créateur de The Authority, Bryan Hitch lui-même.

Encore un projet qui reste réservé à une dimension lointaine, probablement. :wink:

Snif ça aurait pu être très cool

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Micronauts (Dave Johnson)

En parallèle de sa prolifique carrière de cover artist, Dave Johnson s’est fait connaître via ses designs dans le domaine de l’animation, notamment avec la série Ben 10. Généralement très présent sur les réseaux sociaux et plus particulièrement sur Twitter, c’est par ce biais qu’il a révélé l’existence d’un projet avorté qui devait réunir deux de ses médiums favoris autour d’une des madeleines de Proust de son enfance, à savoir les Micronauts.

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C’est avec les comics que Johnson à fait la connaissance de cette série (qui constitue à la base l’adaptation d’une gamme de jouets japonais des années 70). Cette découverte s’est faite avec le run de la paire Mantlo/Golden qui a acquis une place particulière dans son coeur de fan, puisque le cinquième épisode était un de ses tout premiers comics.

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Quelques années plus tard, Johnson aura l’occasion de croquer les personnages avec les couvertures de la série Image publiée au début des années 2000.
Pour ce projet en particulier, Johnson fit appel à nul autre que Michael Golden pour participer à certains designs. Le fait que les droits de certains personnages soient toujours détenus par Marvel (Bug, Marionette) nécessita également quelques ajustements, avec l’ajout de nouveaux membres inédits.
Finalement, le rachats en 2009 des droits de la franchise par Hasbro mit fin à la concrétisation du projet de Johnson.

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Source :
comicsalliance.com

Ah, la gestion des droits de certaines créations héritées de projets d’autres médias, ou de jouets, c’est quand même un sacré casse-tête.

Pour fêter la sortie du film Batman v Superman : l’aube de la justice cette semaine, je vous propose un projet avorté un peu particulier.

Particulier dans sa forme (une vidéo) comme dans sa durée (qui nous oblige à diviser le projet en trois parties) mais en phase avec le sujet puisqu’il s’intéresse, bien entendu, à l’homme d’acier ; au monstrueux Doomsday ; ainsi qu’à Batman dans son rôle de mentor.

Mais d’abord, qu’est-ce qu’un projet avorté ? C’est un projet qui a été proposé par un auteur à un éditeur ou à un producteur sans jamais aboutir et, ce, parfois, malgré l’état avancé de la production.

Quelques temps après le lancement du New 52, l’éditeur DC Comics, alors incertain de sa propre cosmogonie, engage le jeune scénariste Max Landis - auréolé du succès critique de Chronicle - et l’auteur Greg Pak - en passe de devenir le scénariste attitré d’Action Comics - pour réécrire une saga majeure de la fin des années 90, La Mort et le Retour de Superman, sous la forme d’une série hebdomadaire (la première depuis la Renaissance DC, bien avant Batman Eternal et Futures End).

Pour des raisons divers que vous découvrirez sous peu, le projet n’a jamais eu lieu. Une petite déception qui n’empêche pas l’électrique Max Landis, déjà réalisateur du fan-film parodique « The Death and Return of Superman » (avec Elijah Wood, entre autres), de faire connaître sa version de l’évènement.

On commence tout de suite avec la Partie 1 : Doomsday ! ( et avec les sous-titres)

À suivre…

Byrne en 1982. Sans doute la période où il dessinait le mieux.

Jim

Depuis le lancement du New 52, certaines histoires majeures de DC Comics se sont retrouvées dans une impasse éditoriale. Pour certains auteurs, le New 52 n’était qu’une réécriture partielle du catalogue DC, permettant de réintroduire certains éléments du passé en souplesse. Pour d’autres, c’était une refonte totale de l’univers DC Comics, avec sa propre mythologie.

De fait, avant que Max Landis ne se casse les dents sur la remise au goût du jour de La Mort de Superman, certains scénaristes faisaient déjà allusion à l’évènement. Grant Morrison, alors à l’écriture de la nouvelle série Action Comics, expliquait que le combat entre l’Homme d’Acier et Doomsday avait bien eu lieu mais qu’il s’était perdu dans un jeu de chaise musicale cosmique orchestré par Mxzptlk*.

Il faudra attendre 2014 pour que DC Comics revisite l’énorme saga sous la houlette des scénaristes Charles Soule, Scott Lobdell et Greg Pak (celui-là même qui aurait dû travailler avec Landis). Mais Superman : Doomed s’avère finalement n’être qu’une suite inavouée, plutôt confuse quant à la première rencontre entre Superman et Doomsday à laquelle personne ne fait allusion.

Dans cette histoire, au lieu de mourir des suites de son combat, Clark se transforme en Doom à l’instar de Bruce Banner en Hulk. Landis n’avait pas tellement tort lorsqu’il dénonçait Doomsday comme plagia du Hulk gris quelques années auparavant.

Dans la fan-fiction de Landis, Superman ne meurt pas non plus. Sa ‹ ‹ mort › › est morale. L’auteur avoue, dans la parodie ‹ ‹ The Death and Return of Superman › ›, qu’il considère le concept de l’hibernation Kryptonienne comme une trahison envers le lecteur.
Au contraire, sa version des évènements permet de s’attarder sur le ressenti de Superman tandis qu’il observe les nombreux changements qui chamboulent Metropolis depuis sa disparition.

C’est à découvrir dans la deuxième partie de notre Projet Avorté intitulée justement « **La mort ** » !


[size=85]**Morrison en profitait pour ré-instituer Doomsday et son successeur, ‹ ‹ Superdoom › ›, créature issue d’un univers parallèle où le S est exploité par une firme maléfique, en tant que création purement capitaliste et, par conséquent, Superman comme l’affranchi ultime de son application purement mercantile (même si on peut douter de la véracité du propos).*[/size]

On termine avec la troisième et dernière partie du Projet Avorté sur La Mort et le Retour de Superman, réinventée par Max Landis, où l’Homme d’Acier doit finalement faire face aux vrais responsables de la catastrophe Doomsday.

S’il n’a pas pu raconter officiellement cette sorte de « Superman : Année 2 », Max Landis n’abandonne pas toutes ses idées. D’ailleurs, il a été engagé par DC Comics en 2015 pour chroniquer les premières aventures de Clark Kent dans la mini-série Superman : American Alien - de sa plus tendre enfance à Smallville jusqu’à son arrivée à Metropolis - sous le crayons d’artistes aussi talentueux que Francis Manapul, Nick Dragotta ou encore Jae Lee.

Landis y présente une version de Superman qu’il veut plus difficile dans sa maturité, plus sincère aussi, un peu à l’image du « Superman-pécore » mais espiègle qu’il présente dans la conclusion de notre projet avorté intitulée Le Retour !

Fin !

Bon article!

À propos du projet avorté de Stern et Byrne sur Cap, voilà un article du Comics Feature datant de de 1981 où l’équipe créative s’épanche un peu plus sur le contenu de cet arc resté dans les cartons. En plus de Crâne rouge, cette histoire devait inclure les personnages créés par Kirby lors de son second run, et notamment Armin Zola.

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[size=150]STAR WARS UNDERWORLD[/size]

C’est un projet (avorté malheureusement) qui a émoustillé les papilles de nombreux fans de par le monde : la série ‹ live › Star Wars Underworld.

Selon le producteur Rick McCallum, elle ne s’est jamais concrétisée parce que les effets spéciaux n’étaient pas au point pour une production destinée au petit écran. C’est à se demander pourquoi la production a commandé les scénarios de près de 50 épisodes ?

Reste que si la série a usé bien des claviers, on a jamais vraiment su de quoi elle parlait… jusqu’à aujourd’hui ! Lors d’une interview avec VentureBeat, le réalisateur Cory Barlog (God of War) explique qu’il a eu la chance de mettre son nez dans les notes lorsqu’il travaillait sur une adaptation vidéo-ludique :

Lucasfilm et Disney ont confirmé en janvier dernier qu’ils préféraient se concentrer sur l’avenir de la franchise cinématographique, notamment sur la nouvelle trilogie initiée par Star Wars VII : Le Réveil de le Force mais aussi les « spin-offs » Rogue One et Han Solo.

En attendant, on se plait à rêver d’un petit recueil compilant l’intégralité des scénarii de Star Wars Underworld plutôt que de les laisser prendre la poussière, comme de nombreux autres projets avortés.

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FANTASTIC 4EVER (John Byrne)

Au début des années 90, suite à la fin du run de Simonson, John Byrne tente de revenir sur la franchise en compagnie du regretté Paul Ryan, avec qui il a collaboré sur les séries Avengers. C’est une initiative de sa part vu que l’éditeur Ralph Macchio ne lui avait pas expressément offert le poste. Selon Byrne, Macchio devait l’appeler puisque il était au courant de son envie de revenir sur les FF, et inversement quand Ryan a mis Macchio au courant, celui-ci a estimé que si Byrne voulait tellement le job il n’avait qu’à l’appeler.
Après son arrivée sur Iron Man, Ryan a finalement accepté l’offre de Macchio de reprendre les FF en compagnie de Tom DeFalco (Dan Jurgens avait également été envisagé pour la partie graphique). Byrne en sera quitte pour se concentrer sur ses autres séries mainstream (Namor, Wolverine, She-Hulk, Omac) et ses projets indés ( Next Men qui était prévu pour l’imprint 2099 à la base).

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Dans les années 2000, l’opportunité se représente, avec cette fois-ci une demande de la part des éditeurs qui souhaitent confier les FF à Byrne, dans la mouvance de la série X-Men Forever de Claremont, permettant ainsi de poursuivre les storylines de la fin de son run.
Conscient que la plupart des intrigues qu’il avait en tête après la fin de son run n’étaient plus inédites au sens où il en avait discuté en long en large et en travers sur le net, il a dû en concocter de nouvelles en adéquation avec le Marvel universe de l’époque (post Secret Wars 1 & 2). C’est pourquoi l’intrigue prévue débute avec Ben Grimm qui revient du monde du Beyonder, tandis que le reste de l’équipe se trouve toujours à Central City.

Vu la teneur des rebondissements, Byrne n’y va pas de main morte, notamment en ce qui concerne le Super-Skrull, responsable du décès simultané d’Alicia et du jeune Frankin (dont Byrne avait déjà songé à se débarrasser dès les années 80, pour finalement changer son fusil d’épaule, ce qui a finalement abouti à la fausse couche de Susan).
Par le biais d’un voyage dans le temps, le reste de l’équipe se retrouve ensuite 100 ans plus tard dans un futur alternatif où les skrulls ont conquis la Terre. En chemin, ils retrouvent She-Hulk et grâce à la machine temporelle de Fatalis, ils finissent par empêcher tous ces événements funestes d’arriver, à une exception près.
Après leur retour dans le présent, ils se rendent comptent qu’ils ne peuvent pas voyager de nouveau pour empêcher la mort de Franklin et Alicia en raison d’une ligne temporelle divergente sur laquelle ils n’ont pas d’emprise. Dans les mois qui suivent, le Baxter Building est remplacé par le Franklin Richards Building pour rendre hommage aux disparus.

Byrne a fini par abandonner le projet, malgré les intrigues qu’il avait en tête (suffisantes pour rester un an ou deux sur le titre).

Sources :
johnbyrnedraws.tumblr.com
kleefeldoncomics.com

Si c’est au début des années 2000, ce n’est pas X-Men Forever de Claremont (qui débutent mi 2009). Ce serait plus les Hidden Years de Byrne justement !

Ce serait donc le projet avorté qui a fini par donner son adjectif à la série X-Men Forever ?

En tout cas, chouette trouvaille. :wink:

Purée le projet Star Wars

(c’est là que tu te dis qu’il y des choses qui faut vraiment pas qu’elles se concrétisent)

ca ne me dit rien…
si tu a des infos, je suis preneur …