Ouais, bah c’est eux qui ne comprennent rien aux comics s’ils ont ce genre d’argument …[/quote]
Je n’ai lu que les Kick Ass, Bone, Scott Pilgrim et Watchmen (je ne compte pas les trip comme Garfield, Snoopy et consorts) car comme cela a été dit, j’aime commencé une histoire du début, donc visiblement au vue de ton commentaire (tout en finesse), je ne suis pas fait pour les comics.
Mais ce n’était sur ce point à la base que vous voulais intervenir (cependant, le côté condescendant de ces propos m’irritent toujours, ca ressemble à ce pur cliché qu’est le vendeur de comics des Simpsons), mais sur l’augmentation des ventes de comics.
Le Spiderman de Sam Raimi au début des années 2000 a ouvert les vannes à Hollywood des films de Super héros nouvelle génération (les films pas les super héros). Mais pas que, puisque des films comme Wanted, Kingsmann, Kick Ass,300, Sin City et bien d’autres suivent le pas (alors certes avant aussi il y en avait, Comme Men in Black ou the Mask, mais je n’avais aucune conscience de l’existence de comics ayant servi de base, ce qui n’est plus le cas de nos jours).
Et Watchmen, la saga Marvel des Avengers + les séries Netflix, et les Batman de Nolan ont je pense attisé la flamme de bons nombre à découvrir les comics. Et bien évidemment Walking Dead.
Au contraire le chemin du manga en France diffère : le manga a décollé à un moment où il avait déserté nos écrans dans la fin des années 90 (hormis quelques films et 2 ou 3 séries comme Sakura Yu gi oh et Pokémon) grâce à la nostalgie des jeunes qui avait grandit avec Dorothée et la 5. C’est par ce chemin que les animés sont revenu ensuite petit à petit à la télé (et encore, Naruto et rediffs des séries des années 80 pendant bien longtemps). C’est donc difficile de comparer.
[quote=« Tori »]
Tu veux un titre dans lequel Brice de Nice apparaît ? Ça existe ! ~___^
Tu veux un titre dans lequel Donald Trump apparaît en président des États-Unis ? Ça existe déjà (on devrait l’avoir en France dans cinq ou six mois, je crois).
Ouais, bah c’est eux qui ne comprennent rien aux comics s’ils ont ce genre d’argument …
Je n’ai lu que les Kick Ass, Bone, Scott Pilgrim et Watchmen (je ne compte pas les trip comme Garfield, Snoopy et consorts) car comme cela a été dit, j’aime commencé une histoire du début, donc visiblement au vue de ton commentaire (tout en finesse), je ne suis pas fait pour les comics.[/quote]
Bonjour. J’assume totalement mon propos volontairement un brin provocateur (et sans finesse), que j’avais bien évidemment pondéré en spécifiant je n’ai pas regardé la conférence concernée. Cela dit, les comic books, si on n’accepte ce concept du « à suivre » en continue, je pars du principe (à tort sûrement) que l’on ne comprend pas forcément ce qu’est le comic book. Comme je ne me considère pas comme un connaisseur (et encore moins fait pour) de mangas en n’ayant lu que du Akira, du Ghost in The Shell ou du Taniguchi (et j’oublie les quelques autres) pour en parler en public, uniquement parce que j’aime bien que les pages soient dans un sens européen.
Et désolé pour les clichés, y en d’autres qui m’ont fait réagir !
Ce n’est pas le cas aujourd’hui que tu n’a plus conscience du média originale d’une adaptation ? Certes. Cependant cela ne veut pas dire que ce n’était pas le cas avant. Quiconque regardait The Mask ou Men In Black savait que c’était l’adaptation d’un comics (c’est dans le générique). Il y a eu d’ailleurs l’édition de comics pour The Mask à l’époque. Pour Men In Black c’est un peu différent dans le sens où le film s’inscrivait dans une « mode » SF initié avec ID4.
Quand à la question du « N°1 » il y a surtout un problème de compréhension du support pour une partie du public habitué à la BD française, belge ou du manga dans sa forme librairie et qui n’a pas connu les revues kiosques. De fait la problématique posée est de faire prendre conscience qu’un N°1 en ce qui concerne les comics ne veut pas dire grand chose.
Superior Spider-Man #1 est un début d’une nouvelle histoire certes mais elles s’inscrit dans le cycle d’un auteur (Dan Slott) qui travaille sur la série depuis plus de cent numéros. Du coup le numéro 1 n’en est pas forcément un. A l’inverse Batman #655 voit l’arrivée de Grant Morrison sur la série. Ce n’est pas un numéro 1 et pourtant un lecteur peut découvrir Batman à ce numéro.
La différence entre manga et comics sur ce niveau est simple. Un manga est une œuvre fermée crée par un auteur (de manière général, j’imagine qu’il y a bien entendu des exceptions), le comics (de super-héros généralement) se base sur un univers étendu et commun ainsi que par le changement d’artiste dessus. Du coup l’aspect « numéro 1 » est très illusoire.
Je comprend tout à fait la remarque de Soyouz dans le sens où j’entends souvent cette remarque comme quoi au moins le manga tu peux commencer par le numéro sauf que c’est une comparaison totalement maladroite et qui dénote, en effet, d’une très mauvaise compréhension de la chose
Ce n’est pas le cas aujourd’hui que tu n’a plus conscience du média originale d’une adaptation ? Certes. Cependant cela ne veut pas dire que ce n’était pas le cas avant. Quiconque regardait The Mask ou Men In Black savait que c’était l’adaptation d’un comics (c’est dans le générique). Il y a eu d’ailleurs l’édition de comics pour The Mask à l’époque. Pour Men In Black c’est un peu différent dans le sens où le film s’inscrivait dans une « mode » SF initié avec ID4.
Quand à la question du « N°1 » il y a surtout un problème de compréhension du support pour une partie du public habitué à la BD française, belge ou du manga dans sa forme librairie et qui n’a pas connu les revues kiosques. De fait la problématique posée est de faire prendre conscience qu’un N°1 en ce qui concerne les comics ne veut pas dire grand chose.
Superior Spider-Man #1 est un début d’une nouvelle histoire certes mais elles s’inscrit dans le cycle d’un auteur (Dan Slott) qui travaille sur la série depuis plus de cent numéros. Du coup le numéro 1 n’en est pas forcément un. A l’inverse Batman #655 voit l’arrivée de Grant Morrison sur la série. % la téléCe n’est pas un numéro 1 et pourtant un lecteur peut découvrir Batman à ce numéro.
La différence entre manga et comics sur ce niveau est simple. Un manga est une œuvre fermée crée par un auteur (de manière général, j’imagine qu’il y a bien entendu des exceptions), le comics (de super-héros généralement) se base sur un univers étendu et commun ainsi que par le changement d’artiste dessus. Du coup l’aspect « numéro 1 » est très illusoire.
Je comprend tout à fait la remarque de Soyouz dans le sens où j’entends souvent cette remarque comme quoi au moins le manga tu peux commencer par le numéro sauf que c’est une comparaison totalement maladroite et qui dénote, en effet, d’une très mauvaise compréhension de la chose[/quote]
Désolé mais je ne comprend pas le sens de ta 1ère phrase.
Pour ma part j’avais 13 ans quand j’ai vu The Mask au ciné et franchement non, je n’avais pas remarqué qu’il s’agissait d’une adaptation (tout le monde ne dissèque pas toutes les infos du générique, surtout ado, encore plus après l’entré en scène de Cameron Diaz dans le film ). Donc le « quiconque » : non. Quant au comics qui est sorti pas vu… Peut-être parce que j’étais plus bibliothèque que librairie et il n’y avait que de la BD franco-belge (idem au Leclerc où je passait tout mon temps quand mes parents faisait leur course, hormis les Dragon Ball à partir de 95/96). A l’époque pour moi comics = Superman, Batman, Spiderman et Hulk (je ne connaissais rien d’autres et les Tortues ninja un dessin animé et des films ).
Il ne faut pas oublier qu’avant Internet, l’info chez les jeune c’était à 90% la télé (le reste en magazine, après chez moi on avait que Autoplus, Femme Actuelle et Mickey Parade…). Et sans replay. Donc il était très facile de passer à côté de plein de truc culturels.
Maintenant concernant le n°1, c’est pas pour rien que presque tous les films avec un nouveau super héros parlent de leur genèse : c’est parce que sans ça une partie du public pensera (à tort) être largué, lâché dans un univers qui existait déjà sans eux avec des règles qu’il ne connait pas. C’est difficile à exprimer comme ressenti, mais c’est le même qui bloque les gens à aller vers le comics.
Si j’ai parlé de Spiderman et non de X-Men comme début de la vague c’est aussi pour cette raison, les X-Men sont des mutants qui naissent avec leur pouvoir donc au début du films ils ont déjà tous leur pouvoir. C’est casse gueule pour cette raison. Et Spidey a bien plus cartonné (un élément de réponse? je l’ignore)
Pour en revenir aux comics, c’est aux éditeurs de travailler pour rendre leurs titre accessible (par de la comm’ et une adaptation du support) et donc faire comprendre le fonctionnement des « cycles d’auteur » (mais c’est pas gagner, j’ai beau le savoir j’aurai quand même le ressenti d’avoir louper un truc, comme quand tu arrive en cours de séance au ciné et je déteste ce sentiment). C’est peut-être déjà le cas, et ben ca n’a pas l’air de toucher assez le grand public…
Il faut dire qu’avoir du recule sur un truc dans lequel on baigne n’est pas facile, quand je parle avec un mec plus jeune que moi qui ne connais pas l’Attaque des titans ne serait-ce que de nom ça me fait franchement bizarre…
Bon j’interromps ma lecture du kuroko’s 30 pour répondre à certains de tes propos.
Non ton début de réponse, c’est que spider-man c’est comme batman dans le monde, l’écho est beaucoup plus fort.
[quote=« znurlf »]Pour en revenir aux comics, c’est aux éditeurs de travailler pour rendre leurs titre accessible (par de la comm’ et une adaptation du support) et donc faire comprendre le fonctionnement des « cycles d’auteur » (mais c’est pas gagner, j’ai beau le savoir j’aurai quand même le ressenti d’avoir louper un truc, comme quand tu arrive en cours de séance au ciné et je déteste ce sentiment). C’est peut-être déjà le cas, et ben ca n’a pas l’air de toucher assez le grand public…
Il faut dire qu’avoir du recule sur un truc dans lequel on baigne n’est pas facile, quand je parle avec un mec plus jeune que moi qui ne connais pas l’Attaque des titans ne serait-ce que de nom ça me fait franchement bizarre…[/quote]
Exactement, et tu sais ce qui me titille le plus dans tes propos. C’est que tu parle au passé. Ok c’est bien le passé, mais par définition c’est… passé.
Maintenant, je te pose la question : et aujourd’hui ? (c’est rhétorique)
Aujourd’hui tu as Panini, Urban et Bliss comics (qui gèrent des univers de super héros) qui morcellent les saga avec un début (et donc un numéro 1) et une fin. Comme ça, le boulot est maché, il y a même des éditos (plus ou moins bien fait selon l’éditeur) dans ces numéros pour faire un petit topo sur le personnage et sa situation, histoire d’avoir un minimum d’info pour apprécier la lecture. C’est tout de même pas mal non ?
Et pour en revenir sur mon article, les comics ce n’est pas que du super héros, Walking Dead, c’est du comic-book et pour eux pas de souci, tu commences par le 1. Mais bon, entre nous, quand tu regardais le club dorothée, t’as commencé tous les dessins animés par le numéro 1 ? Quand tu regardais ma nounou d’enfer, t’as commencé par le numéro 1 ? Bah les comics, de mémoire classique, c’est pareil, c’est le même état d’esprit, mais fort heureusement les éditeurs français ont adapté leur production pour s’adapter aux besoins français.
Et les petits français vont demander aux éditeurs américains de s’adapter pour qu’ils puissent lire et comprendre de la VO et faire fi d’une culture qui dure depuis des décennies ? (même si aujourd’hui, elle a mué)
Je veux bien croire que je n’ai pas (plus) de recul, mais ce serait comme demander aux Japonais de publier de gauche à droite !
Tout simplement que ton expérience ne peut faire acte de preuve (mais ma formulation était en effet pas du tout clair désolé). Ton expérience est intéressante mais à celle-ci je peux t’opposer la mienne qui la rejoindra en partie (la disponibilité partielle de manga en ces temps là) ou qui divergera (les super-héros faisait déjà partie de mon quotidien tant bien même je n’aurais pas lu de comics, ne serait-ce que par l’animation à la télé ou les films).
Cependant tu as raison. « Quiconque » ne savait pas ces informations par contre « quiconque » pouvait le savoir (nul besoin de disséquer c’était écrit en gros lors du générique) et je pense que c’est en cela que je ne suis pas d’accord avec toi car je pense que tu te bases sur une expérience personnelle pour en tirer une conclusion généraale
Tout comme aujourd’hui. La diversification des modes de diffusion n’a pas fait augmenter les capacités de réception d’une personne. La différence elle est surtout dans la plus grande capacité à s’informer sur des points précis. Accessoirement je pense que tu confonds média et support. Je ne pense pas que quelqu’un qui s’informe aujourd’hui sur le site du Parisien ou 20 minutes sera plus informé qu’une personne qui, à l’époque, lisait Mad Movies. Ce qui compte c’est le relais d’information et pas forcément son support.
Mais à cela personne ne conteste cet état de fait. Ce que certains, dont moi, disent par contre c’est que c’est une sorte de « faux problème », un blocage psychologique qu’un simple « saut dans le bain » permet de résoudre. De la même manière qu’en mettant un manga dans les mains de quelqu’un qui ne veut pas en lire à cause du sens de lecture différent du notre.
Juste une chose par contre. Je crois qu’il ne faut pas tout mélanger. La discussion porte avant tout sur la lecture et non le cinéma et je pense pas que les approches sont totalement les mêmes.
Tu confonds beaucoup de choses là. D’une part les films Spider-Man et X-men ont cartonnés l’un comme l’autre. L’un plus que l’autre mais à ce niveau c’est comme si on comparait le succès de Star Wars ou Alien. Ensuite tu confonds une story-origin avec la naissance de pouvoirs ce qui me semble étrange. Le fait est que le film X-men est bien une story-origin qui utilise de plus un procédé classique. Celui d’un personnage référent qui va découvrir un nouvel univers (Wolverine qui découvre les X-men. La scène de présentation de Xavier est assez révélatrice à ce niveau)
En fait une des vagues des films adapté de comics de super-héros commence avec Blade parce qu’il s’agit du premier succès (même modeste) d’un film Marvel et va lancer la machine. Le succès des X-men va confirmer ce qui fut longtemps une sorte de blocage puisqu’il concrétise sur grand écran la franchise la plus lucrative de l’époque lançant alors les productions telles que Spider-Man.
Sur quoi te bases tu pour affirmer cela ?
edit : A te lire j’ai me dis surtout que les personnes qui se bloquent ce n’est pas le « grand public » mais plutôt un certain type de public. Celui qui est déjà amateur de BD ou de manga et qui est formater à un type de lecture est à du mal à s’adapter à une autre offre. Mon filleul de dix ans je lui file n’importe quel épisode de Batman, il s’en fout de savoir si c’est un numéro 1 ou pas, il lit et il kiffe.
(après c’est clair j’ai franchement du mal à comprendre ces blocages ou du moins le fait de ne pas les dépasser. Perso j’ai toujours lu du comics, de la BD franco-belges ou du manga sans problème. Passant de l’un à l’autre sans souci. J’avoue que les parts de mystères et zone d’ombre et autre références ont surtout nourri ma curiosité à chercher le pourquoi du comment ou à m’imaginer les histoires. Et c’est en furetant que j’ai comblé ces vides. Du coup je me demande si le vrai problème ne serait pas la perte de cette capacité de recherche de la part du public et une volonté ferme d’avoir le tout clé en main sans trop se « fatiguer »)
[quote=« znurlf »]
Maintenant concernant le n°1, c’est pas pour rien que presque tous les films avec un nouveau super héros parlent de leur genèse [/quote]
C’est peut-être aussi que les producteurs nous prennent pour des cons incapables de nous débrouiller. Voir les réitérations des origines de Spidey (après Raimi, on aurait pu s’en passer, sérieux).
Ainsi que tu le dis en employant la formule « à tort » : je crois que les origines, somme toute, on s’en fout. C’est bien pour l’identification, mais bon, l’important n’est pas comment il en est arrivé là, mais ce qu’il fait.
Mais Lord a eu raison de préciser Blade : c’est quand même le film qui a sorti les autres projets de leurs limbes de production. Sans Blade, ils y seraient peut-être encore.
Sur ce point, je suis d’accord avec toi. Pas sur les développements, mais sur l’argument central.
Ça fait des années que je dis que les scénaristes ont un peu oublié les vieilles règles du feuilleton. Que sous le prétexte de faire « réaliste » (ce qui, en soi, dans un univers où les mecs lancent de la lumière par les yeux, ça ne veut rien dire), ils ne mettent pas les noms des interlocuteurs dans les dialogues (« Bonjour Scott, ça va ? » « Très bien Steve, et toi ? »), et autres astuces qui, bien gérées, peuvent passer en toute discrétion tout en accueillant le lecteur dans son épisode. Etc etc, je vais pas répéter ce que je dis depuis des lustres. Mais ça fait quand même des années que j’estime que l’adage de Stan Lee et Jim Shooter, qui veut que n’importe quel épisode soit le premier épisode de quelqu’un, a été un peu trop oublié.
Fort heureusement, des gens comme Dan Slott, Dan Abnett ou d’autres ne l’ont pas oublié.
Après, tu évoques la comm, la promo, tout ça. Remarquons tout de même que les éditeurs sont déjà à la recherche de ce genre de solutions. On voit des tas de séries de TPB articulées autour de la prestation d’un auteur. Des trucs genre Flash by Mark Waid, Flash by Geoff Johns, ce genre de choses. Parfois, c’est une période qui est visée : Green Lantern Sector 2814, ça couvre les épisodes de Len Wein et Steve Englehart, par exemple. La série des rééditions Man of Steel (les premières années de l’après Crisis de 1986) va être suivie par une autre série de rééditions (je sais plus le titre, quelque chose comme Superman : Man of Tomorrow), on peut encore citer les Superman and the Justice League, qui couvrent la période Jurgens de la Ligue. Etc etc. Alors oui, le lecteur débutant ne sait pas dans quel ordre les séries s’inscrivent, mais il comprend aisément qu’il y a des cycles différents, au sein desquels la tomaison lui permet de se retrouver.
Donc l’effort, il existe, il est là. Quand on débute totalement, on n’en a pas conscience, mais la seule observation d’un rayon de librairie permet de se rendre compte qu’il y a des portes d’entrée dans cette vaste production. Pour paraphraser ce que disait Soyouz dans une autre discussion, s’obstiner à affirmer que c’est insoluble et inaccessible, c’est démontrer sa propre méconnaissance.
Pour Brice de Nice, c’est dans Dosperado… En ce qui concerne Donald Trump, c’est dans Last Hero Inuyashiki, mais ce sera dans deux ou trois volumes.
Ah, ben justement, j’ai trouvé que Patrick Sobral ne disait pas trop de conneries… Concernant VanRah, en revanche, c’est une autre paire de manches (déjà que je ne suis pas fan de ses travaux, ses réflexions ne vont pas m’aider à l’apprécier plus…) !
Déjà, Green Arrow, Green Lama, Green Hornet ou même Aquaman et la Vision seront heureux d’apprendre qu’ils sont des méchants (cela dit, le vert comme couleur de l’adversaire est fréquente depuis longtemps : c’est la couleur du Diable), et je ne suis pas sûr que Sinistre ou Morbius soient à mettre dans la catégorie des gentils…
Ensuite, je n’ai pas compris au début si elle disait qu’elle avait travaillé sur des comics ou sur des titres en amateur d’inspiration comics… Mais comme elle dit ensuite avoir travaillé sur Batman et Justice League (il me semble), faisons lui confiance… Mais c’est dans quel épisode de ces séries que c’est enfermé dans un gaufrier, que c’est contemplatif et qu’on peut s’arrêter à n’importe quelle page sans que ça pose de problème O___o
Bon, cherchons sur quoi elle a travaillé, parce que c’est bizarre, quand même… Bon, je ne trouve pas… Ah, si, dans cette interview, elle parle de son expérience comics (les petites coupes sont de mon fait) :
[quote]**Bonjour ! Comment es-tu devenue dessinatrice, et pourquoi dans le style manga en particulier ? **
VanRah : Je suis devenue dessinatrice parce que j’ai toujours aimé dessiner, tout simplement. …] Après, par rapport au style manga, j’y suis vraiment venue sur le tard parce qu’à la base j’ai une formation de dessinatrice de comics. …] A propos de ta formation, tu as fait un cursus en particulier ? **
VanRah : Non, je suis complètement autodidacte. Par contre, j’ai eu la chance d’apprendre auprès de dessinateurs et d’encreurs de comics qui ont eu la gentillesse de m’enseigner un petit peu leurs méthodes. C’est pour ça que tout ce qui est méthodologie, en ce qui me concerne, eh bien c’est un pot-pourri des méthodes de plusieurs artistes que j’ai adorés et qui m’ont expliqué un peu leurs moyens de procéder. Des artistes connus en particulier ?
VanRah : Alors il y a Ivan Reis, l’auteur d’Aquaman, Tony S . Daniel , et Inkist / Scott Williams aussi (c’est l’encreur de Jim Lee). Après, il y a essentiellement des animateurs qui ont travaillé sur des séries de Batman et de la Justice League. Comment es-tu rentrée en contact avec eux ?
VanRah : J’étais fan de leur travail, et je leur ai tout simplement envoyé à un moment donné un petit mot soit sur leur blog, soit directement sur leur mail personnel car il y en avait qui avait la gentillesse de le laisser, en leur expliquant que, pour ma part, il était impossible d’avoir une formation artistique dans les écoles d’art, et que j’étais vraiment passionnée par leur travail parce que je les lisais autant que je voulais en créer. Et au final, je leur ai demandé s’ils pouvaient tout simplement m’enseigner des petites choses ou me montrer comment ils faisaient leur travail. Parce qu’à l’époque, il n’y avait pas de vidéos de tutoriel sur Internet, cela ne se faisait pas. Et beaucoup d’entre eux ont vraiment eu la gentillesse de dire « oui, je vais te montrer ».
** VanRah Stray Dog Et tu es allée les rencontrer sur des conventions ?
VanRah : Non, on a fait ça par chat vidéo. On a essentiellement échangé par webcam et par MSN. Après, ils mettaient des liens en postant des vidéos, filmaient ce qu’ils faisaient directement, ils me l’envoyaient et disaient « bah voilà, je bosse comme ça ». Et du coup j’essayais de recréer de la même manière, et puis si j’avais un problème, je leur disais « il y a cette étape que je ne comprends pas, est-ce que vous pouvez me la réexpliquer ? ».
[/quote]
Voilà, Blacki… Ça n’aide pas trop sa défense T___T
J’aime particulièrement le « à la base j’ai une formation de dessinatrice de comics. » suivi de « Non [je n’ai pas suivi de cursus en particulier], je suis complètement autodidacte »…
Tiens cette bêtise est aussi révélatrice d’une différence mal digérée ici. Le fait que les comics c’est un scénariste ET un dessinateurs souvent différent. Là quelque chose me dis que dans le pays où le dessinateur est encore trop souvent le roi c’est le genre de chose à participer à l’incompréhension du truc.
Tiens cette bêtise est aussi révélatrice d’une différence mal digérée ici. Le fait que les comics c’est un scénariste ET un dessinateurs souvent différent. Là quelque chose me dis que dans le pays où le dessinateur est encore trop souvent le roi c’est le genre de chose à participer à l’incompréhension du truc.[/quote]
Après n’exagérons pas non plus, je pense que dans ce cas précis, elle a juste banalisée, elle a l’air de connaitre un peu tout de même les comics, même si elle a dit pas mal d’âneries (c’est vrai que les trucs des couleurs, j’ai levé les yeux au ciel tellement c’était cliché et faux…)
Bah justement j’avais regardé ici et sur d’autres sites xD
Lors de la conférence, elle parle des albums de BD (en l’occurrence, du prix), et elle dit bien qu’elle regarde si le dessin lui plaît suffisamment pour prendre l’album… Elle ne parle pas du synopsis (ni qu’elle consulte la quatrième de couv, d’ailleurs), ni même du découpage ou du rythme, mais bien du graphisme. Je n’ai pas relevé, parce que, malheureusement, beaucoup de personnes réagissent ainsi, que ce soit pour les mangas, les comics ou la franco-belge (c’est d’ailleurs ce que je reproche à ses titres : on a l’impression que tous ses efforts passent dans le dessin, mais que le reste est accessoire).
Aucun résultat… Mais elle aurait pu travailler sous un autre nom (son vrai nom, par exemple).
Voilà, Blacki… Ça n’aide pas trop sa défense T___T
J’aime particulièrement le « à la base j’ai une formation de dessinatrice de comics. » suivi de « Non [je n’ai pas suivi de cursus en particulier], je suis complètement autodidacte »…
Faut que tu arrêtes avec banaliser. ça fait deux fois que tu sors ça comme excuse que ce soit pour toi ou quelqu’un d’autres. Je pense que tu n’utilise pas le bon mot.
Je pense que tu veux dire qu’elle fait de la vulgarisation (ce qui en soit n’est pas une mauvaise chose), mais elle ne doit pas être fausse pour autant, car c’est justement en disant des choses fausses pour être plus accessible que cela finit par entrainer des vérités qui le sont tout autant.
Ivan Reis n’est pas l’auteur d’Aquaman il en est le dessinateur sur une époque donné. L’auteur en france ça veut souvent dire le créateur, hors il n’est ni l’un ni l’autre.
Notez que depuis tout à l’heure vous partez du principe que c’est elle qui a dit ça comme ça (et exactement comme ça). Si ça se trouve c’est le journaliste retranscrivant l’interview qui a reformulé. – Je ne dis pas avec certitude que c’est le cas, je dis juste qu’on n’en sait rien.
Sinon, pour en revenir à un débat quelques posts plus haut, en tant qu’ado dans les années 90 j’ignorais moi aussi – et, en fait, jusqu’à une date récente – que The Mask et Men In Black étaient des adaptations de comics. Alors certes on ne fait pas une loi générale de deux expériences, mais je pense qu’on peut tomber d’accord sur une formulation médiane entre les positions de znurlf et de Lord-of-Babylon, et dire que ce n’est pas le genre d’info que (de notre côté de l’Atlantique en tout cas) les services de communication autour d’un film mettait largement en avant à l’époque…
Après, dans des publications et dans certains cercles regroupant des gens s’intéressant déjà à la chose, j’imagine bien que ça se savait, mais pour ce qui est du grand et large public, ce n’était tout simplement pas « vendeur »…
On peut. Sauf que mon propos n’est pas de dire que tu as cette information en dehors de l’œuvre même mais qu’elle est inscrite de manière claire lors du générique du début de ces films (de la même manière qu’il est indiqué dans les génériques d’adaptation cinématographique de romans).
je veux bien entendre tous les avis comme quoi à l’époque du chaos le grand public ne savait pas certaines choses s’il se contentait du 20h00 de TF1 mais là en l’occurrence je parle d’une information clairement affiché pour quiconque regarde l’oeuvre de la même manière qu’est affiché le nom des acteurs, techniciens, compositeurs, producteurs et réalisateurs. C’est une information diffusé sur la source même. Après je veux bien croire qu’on ne la percute pas, qu’on s’en fout pour X raisons mais toujours est-il qu’elle présente et que si on ne le sait pas ensuite le problème vient du récepteur pas du diffuseur
[quote=« Oncle Hermes »]
Sinon, pour en revenir à un débat quelques posts plus haut, en tant qu’ado dans les années 90 j’ignorais moi aussi – et, en fait, jusqu’à une date récente – que The Mask et Men In Black étaient des adaptations de comics. Alors certes on ne fait pas une loi générale de deux expériences, mais je pense qu’on peut tomber d’accord sur une formulation médiane entre les positions de znurlf et de Lord-of-Babylon, et dire que ce n’est pas le genre d’info que (de notre côté de l’Atlantique en tout cas) les services de communication autour d’un film mettait largement en avant à l’époque…
Après, dans des publications et dans certains cercles regroupant des gens s’intéressant déjà à la chose, j’imagine bien que ça se savait, mais pour ce qui est du grand et large public, ce n’était tout simplement pas « vendeur »…[/quote]
Pour certains films ce n’est pas encore connu, comme les sentiers de la perdition ou Clones par exemple.
C’est valable aussi pour des films tirés de BD franco-belge ou de mangas (Bon, Ghost in the Shell, je pense que les gens ont bien compris que c’était adapté d’un manga… Même si c’est plutôt l’adaptation du film d’animation adapté du manga).
C’est valable également pour les adaptations de romans, d’ailleurs.
C’est vrai que, quand j’ai vu Barb wire, Josie and the Pussycats ou The Crow, je ne savais pas, à l’époque, qu’il s’agissait d’adaptations de comics.