RAMBO III (Peter McDonald)

Action
Long métrage américain
Réalisé par Peter McDonald
Scénarisé par Sylvester Stallone et Sheldon Lettich
Avec Sylvester Stallone, Richard Crenna, Marc de Jonge, Sasson Gabai, Kurtwood Smith…
Année de production : 1988

Dans les années 80, Sylvester Stallone revenait souvent aux personnages qui ont fait son succès après des séries de contre-performances au box-office. Rambo II et Rocky IV ont ainsi été tournés après le flop de l’oublié Rhinestone (Le Vainqueur dans son exploitation très limitée en France). Après le carton de Rocky IV, Sly a fait un petit tour par la Cannon de Mehanem Golan et Yoram Globus et si Cobra s’en est plutôt bien sorti niveaux chiffres, ce ne fut pas le cas de Over The Top - Le Bras de Fer. L’étape suivante était donc le retour de Rambo, le vétéran du Vietnam brisé de l’excellent premier film étant devenu le symbole du héros reaganien (par une sacrée entreprise de récupération de celui qui était alors le Président des Etats-Unis) dès le burné (et déjà moins intéressant) épisode suivant. Et ce n’est pas ce Rambo III qui a arrangé les choses…

Depuis les événements de Rambo II - La Mission, John Rambo vit paisiblement dans un monastère thaïlandais et tente d’oublier sa vie de soldat. Il reçoit un jour la visite de son vieil ami le colonel Trautman accompagné par l’agent de la C.I.A. Robert Griggs (Kurtwood Smith ne fait que passer). Les deux hommes lui proposent de rejoindre une mission pour aider des combattants en Afghanistan, pays en guerre avec l’Union Soviétique. Devant le refus de Rambo, le colonel Trautman décide de s’y rendre seul mais il se fait capturer par le colonel Zayzen (Stallone voulait Marlon Brando, il a eu l’acteur français Marc de Jonge). Quand Rambo apprend la nouvelle, il accepte de former à lui seul l’équipe de sauvetage (car s’il est capturé ou tué, le gouvernement niera avoir eu connaissance de ses agissements).

Le début de la production de Rambo III fut compliqué. Le tournage a été commencé par Russell Mulcahy (Highlander), viré au bout de quelques semaines avec l’excuse des fameuses divergences créatives (quelques plans mis en boîte par l’australien ont été conservés dans le montage final). Stallone a également usé quatre directeurs de la photographie et plusieurs monteurs. Pour diriger cette opération commando, Sly a finalement fait appel à Peter McDonald, expérimenté réalisateur de seconde équipe, qui a eu peu de temps pour préparer son premier film en tant que metteur en scène.

En tant que directeur de seconde équipe, Peter McDonald a souvent coordonné des scènes d’action, il était d’ailleurs à ce poste sur le précédent Rambo. Niveau bastons, courses poursuites, explosions, Rambo III assure le spectacle. Mais pour le reste, c’est l’encéphalogramme plat. Une intrigue linéaire, caricaturale (avec quelques tentatives d’humour qui tombent à plat), un héros monolithique (ce bon vieux colonel Trautman parle pour deux), des méchants suant et vociférant et une toile de fond qui aurait mérité un traitement plus approfondi…

Je n’avais pas revu Rambo III depuis plus de vingt ans…et j’avoue que je n’arrive plus à le revoir sans avoir en tête son hilarante parodie dans le Hot Shots ! 2 de Jim Abrahams. Tourné pour un budget de plus de 60 millions de dollars, Rambo III en a récolté 189 millions, soit plus de 110 millions de moins que le deuxième volet. Sylvester Stallone a alors laissé reposer la machine de guerre pendant vingt ans…jusqu’à John Rambo, quatrième entrée de la franchise datant de 2008.

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Et puis…

La couverture de l’adaptation en comic-book chez l’indé Blackthorne Publishing (avec Bruce Jones au scénar’) :

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Je l’ai revu.
C’est lourd et bourrin, mais y a des moments d’anthologie (je ne me lasse pas de celui-ci, par exemple)…

… et aussi, quand même, de bons dialogues entre combattants : j’aime en particulier les échanges avec le gamin autour du couteau. Y a quelques scènes qui fonctionnent très bien dans la définition du soldat blessé en quête d’un sens à son existence.

Après, comme tu le décris très bien, le gros problème du film est surtout la récupération qui en a été faite.

Jim

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Renato Casaro :

Alex Riegel :

Le dessin animé est postérieur ?

Le dessin animé a été diffusé entre le II et le III.

Quand les blockbusters hollywoodiens étaient souvent déclinés en dessin animés.

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Merci !

Souvenirs de visionnage étrange, chelou mais passionnant des séries MIB et Godzilla quand j’avais 10-12 ans.

Retour vers le futur, Beetlejuice, RoboCop, Conan, Jumanji, La Momie, etc…

Même Police Academy y a eu droit.

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Et j’ai vu tout ça.

Du lot de cette médiocrité, je relèverais Beetlejuice qui proposait un visuel détonnant et un excellent duo.

Jumanji, médiocre ? Même si je n’adhère pas au graphisme, je trouve que l’animé reprenait et intensifiait le glauque et le dérangeant de l’univers.
Et Conan, l’Aventurier, héros mythique des temps passés, ça a au moins un générique d’enfer.

Moi, Rambo III, je l’ai d’abord connu via le jeu vidéo sur Amstrad CPC… Bon sang, je ne sais pas combien d’heures j’ai passé dessus, mais un sacré paquet (et je dois encore avoir dans un coin le plan que j’avais dessiné pour m’y retrouver).

Alors que le film, je ne l’ai vu que bien plus tard, et je n’en ai que de vagues souvenirs.

Tori.

Le jeu Océan. Il était super

(je ponçais à mort un de ses clones aussi : Ikari)

Beetlejuice et Conan étaient de bons DA. Le reste…

J’ai fait une partie de Rambo 3 avec mon fils ce samedi sur la pandora, il était mort de rire ^^. Aucun respect…

Le générique du dessin animé :

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Ca n’a rien à envier au DA GI Joe.