Dans des sollicitations, sans doute.
Jim
Dans des sollicitations, sans doute.
Jim
Prévu en TPB pour mai 2018
Presenting the thought-provoking alternate comic book-history tale of the Justice Society of America in a new edition. The JSA, the heroes of WWII, find themselves face to face with a new kind of oppression in « McCarthy Era » America!
Some of the greatest heroes of the 1940s, including the original Green Lantern, Atom, Hawkman and Starman, among others, return in this epic tale. The story follows their postwar adventures as they battle evil in a world they fear may no longer need them. And as their importance wanes, a new hero, Dynaman, rallies the nation behind a fascist agenda… Collects JSA: THE GOLDEN AGE #1-4.
Paperback: 200 pages
Publisher: DC Comics; New edition (May 1, 2018)
Language: English
ISBN-10: 1401278434
ISBN-13: 978-1401278434
Il regroupe :
J’ai vu que c’était un Elseworld. Une idée de la qualité du titre ?
ceux qui ne l’auraient pas lu, je recommande vivement. c’est très bon et très joli.
Bon c’est clair et net comme réponse. Direction la shopping list alors ! Merci pour la réponse.
Notre avis sur FC à l’époque.
http://www.france-comics.com/2003/10/24/the-golden-age-01-04/
Merci Kab, l’article confirme que ça vaut la peine de se pencher dessus. Peu m’importe que ce soit des héros moins connus, du moment que l’histoire tient la route, ça me va.
Profitant du bac de soldes chez Pulps, j’ai récemment découvert le TPB Batman : Monsters, dont le sommaire puise dans la longue histoire de la série Legends of the Dark Knight, en regroupant ici trois récits en sept épisodes.
Rappelons pour les retardataires et les cancres que Legends of the Dark Knight, lancée dans la foulée du Batman Year One de Miller et Mazzucchelli, se proposait de raconter des aventures du Chevalier Noir situées au début de sa carrière, et donc posées en tant que suites du récit précédemment cité. Ce qui explique au demeurant le recours à une voix off représentée sous la forme d’extraits de papier couverts d’une écriture cursive, marque de fabrique de la série.
Batman : Monsters reprend un triptyque de James Robinson et John Watkiss (d’où provient la couverture), un diptyque de Warren Ellis et John McCrea, et un autre diptyque d’Alan Grant et Quoique Alcatena (soit cinq Britanniques et un Argentin). Aucun de ces trois récits ne transcende sa matière ni ne laisse une marque indélébile. Les trois histoires sont sympas, mais moins épatantes ou fondatrices que certaines autres dans la même série.
Le premier volet, écrit par Robinson, envoie Batman à Londres, sur les traces de ce qui semble être un loup-garou. La voix off est très bien gérée, le suspense est maintenu, même si l’enquête est peut-être un poil alambiquée. Les dessins du regretté Watkins sont formidables. Le chapitre suivant, signé Warren Ellis, explore une idée fréquente chez ce dernier, les armes technobiologiques. Mais Ellis, encore un peu vert, consacre ses deux épisodes à l’action, oubliant en chemin la caractérisation et la tension. La fin est un peu expédiée. Enfin, le troisième morceau, par Grant et Alcatena, est l’occasion d’une redéfinition des origines de Clayface. C’est bien équilibré, soigné, professionnel, mais sans doute un peu froid.
À la lecture de ces trois histoires, dont la première me semble la plus satisfaisante, je m’aperçois que les meilleurs morceaux de la série sont souvent des one-shot (Robinson avait signé un excellent épisode consacré à Alfred et illustré par Brent Anderson…) ou des récits dépliés sur trois ou quatre épisodes. La compilation, aussi, ne joue pas toujours en faveur des récits, leur accumulation forçant à la comparaison, et donc par conséquent à la mise en évidence de leurs défauts.
TPB datant déjà de 2009, il n’est sans doute plus disponible en ce moment, ou alors difficilement trouvable. Pour les inconditionnels de Batman, il procurera beaucoup de plaisir et des ambiances intéressantes. Pour les moins fans, ce n’est pas les sensations les plus bouleversantes. Mais il y a plein de jolies pages à regarder.
Jim
J’ai lu hier soir le TPB Kobra: Resurrection. Le volume rassemble trois épisodes issus de la série Checkmate de Rucka, ainsi que le premier numéro par Kirby (très laid, en partie à cause d’encreurs aussi multiples que maladroits), une aventure de Batman et enfin un one-shot faisant suite aux trois épisodes cités plus haut.
Bon déjà, les trois épisodes, je ne m’en souvenais pas. Il me semblait pourtant avoir lu la série, mais j’ai dû louper des morceaux. Ils sont assez chouettes, avec de belles idées SF qui enrichissent la présentation de l’organigramme de cette agence secrète. C’est illustré par Joe Bennett, que j’aime beaucoup d’ordinaire, et que je trouve très inspiré ici : à l’influence John Buscema qu’il manifeste depuis des années s’ajoutent des références bienvenues (un Superman un peu old school presque fleisherien, un robot « rook » très kirbyen…).
La note optimiste de la fin de l’aventure, pourtant très sombre, est dévastée par l’one-shot présenté en fin de TPB, qui repose Kobra en menace flippante et impitoyable.
Bref, un recueil fourre-tout, mais qui propose une lecture agréable pour sa partie moderne, et une perspective historique. Qui aurait été renforcée avec quelques textes d’accompagnement, mais bon, faut pas trop en demander.
Jim
Dans une vague de rééditions impliquant des séries des années 1990 (Nightwing, Robin, Demon, Deathstroke, Aquaman…), DC A récemment entrepris de reprendre la série Supergirl en version Peter David.
On m’a offert le premier tome le mois dernier, et j’ai donc remis le nez dedans (j’avais quelques épisodes disparates…). C’est vachement sympa. J’ai acheté tout récemment le tome 2, qui marque le départ de Gary Frank et l’arrivée de Leonard Kirk ce qui, à l’aune de mes goûts personnels, est un plus évident. Je trouve en effet le remplaçant plus à sa place dès qu’il s’agit de rendre l’aspect comédie des scripts de David.
L’histoire, à résumer, pourrait ressembler à un véritable méli-mélo : une fusion de deux personnages, l’exploration de thèmes religieux pas toujours compatibles (ou alors au chausse-pied) avec le genre super-héros, la description d’une petite vie de province en violent contraste avec le mythe urbain des surhommes… C’est pas simple à résumer, parce que cela revient souvent à mettre en avant l’aspect casse-gueule de l’entreprise de David.
Après, la série cumule les bons points : des personnages attachants (et un peu timbrés parfois), de l’humour, un jeu constant sur les masques et les apparences, des clins d’œil à la continuité et notamment à la précédente version de Supergirl (bon, ça, c’est souvent dans le DC post Crisis : on détourne des trucs bien connus des fans, mais on y fait référence justement pour séduire les plus anciens d’entre eux), des relectures de vieux vilains (Despero…).
Il y a aussi le fait que la série bénéficie d’une vision et d’un travail à long terme. Comme beaucoup de séries de l’époque, d’ailleurs, le scénariste a le temps de développer son casting, ses idées et ses intrigues. À ce titre, je crois que le troisième tome de cette réédition est sorti, même si je ne l’ai pas encore vu. L’existence de la série télé a bien des avantage, permettant des rééditions agréables.
Jim
Je confirme la sortie du T.3 que je terminais de lire il y a quelques jours, et c’est toujours aussi bien, voire peut-être même encore mieux que dans le 2 à mon avis.
(À noter aussi dans le 3 un cross-over avec la série d’Abnett & Lanning Resurrection Man, dont je n’avais jamais entendu parler, et qui m’a fortement donné envie d’aller combler cette lacune. Ce qui, mine de rien, ne m’arrive pas si souvent avec ce genre de cross-over…)
Et le T.4 est annoncé pour l’été prochain.
Pour la petite histoire personnelle, un des premiers comics-hors-Alan-Moore que j’ai lu (je me demande même si ce n’était pas le premier…), sur la recommandation d’un ami, était Fallen Angel de Peter David :
En me renseignant un peu, j’avais lu que c’était possiblement une « suite non-officielle » de PAD à son run sur Supergirl, et c’est peu dire que j’avais du mal à réconcilier la vision que je pouvais avoir de ce personnage et ce que j’étais en train de lire ! Maintenant que je découvre ce run grâce aux TPB, ça fait tout de suite déjà un peu plus sens.
Hé, Oncle Hermes est revenu !
Fallen Angel fait aussi le pont avec d’autres recoins du « PADverse » il me semble, puisque l’auteur réutilise également les deux personnages principaux de son creator-owned Sachs & Violens.
Je me replonge en ce moment dans la série de TPB Man of Steel, qui reprend la relance du héros en 1986, avec tous les épisodes des trois séries.
Et je me rends compte que les huit tomes ont mis treize ans à sortir. Alors qu’ils contiennent un peu plus de deux ans de parutions. Ce qui en dit long quand même sur la difficulté que Superman éprouve à séduire un public de librairie. Parce que, bon, une telle série pour Batman, elle serait sortie en deux ou trois ans, je parie.
Jim
Je me replonge en ce moment dans la série de TPB Man of Steel, qui reprend la relance du héros en 1986, avec tous les épisodes des trois séries
Pour le boulot ?
En partie, ouais.
Jim
Je crois que c’est le Doc qui en parlait récemment (sauf que je n’ai pas retrouvé où). Toujours est-il que j’ai trouvé un exemplaire du Showcase consacré à Tales of the Unexpected, une série fantastique publiée par DC dans les années 1950, et dont le sommaire a servi notamment à remplir les Sidéral et Aventures Fiction qu’Arédit a édités à la fin de la même décennie (sous forme de fascicules malingres, dans un format voisin des comics, et avec une impression en noir et blanc d’une très grande qualité).
C’est super. Déjà, il y a des dessinateurs de très haute volée. Outre quelques épisodes de Kirby (encré par qui ? Christopher Rule ? Toujours est-il que c’est joli et nerveux), on trouve aussi des récits illustrés par Leonard Starr, Mort Meskin ou John Prentice, autrement dit de l’excellent matos.
Ce qui est intéressant, c’est que si certains récits lorgnent sérieusement vers le fantastique, la SF voir une forme édulcorée d’horreur, beaucoup d’histoires sont plus de l’ordre du thriller, proposant des conclusions à base de déguisements, de faux-semblants, de pièges tendus à des criminels.
Bref, une tonalité étonnante, dans un sommaire qu’il convient de picorer, comme souvent dans ce type de recueils.
Jim
Ohhhh, ouaiiis.
L’arrivée de Mike Wieringo sur la série ouvre la grande époque de Flash. Si celle-ci était déjà trés bonne, elle devient maintenant excellente. Après des aventures sympathique en compagnie de Nightwing notamment et un développement toujours bien maitrisé de la relation Wally West/Linda Park, la série met le turbo avec Mean Streak et un procès intenté à Flash qui aura pour conséquence de culpabiliser le héros le poussant à chercher un moyen d’augmenter ses pouvoirs. C’est avec Out of Time que Mark Waid lance pour la première fois la notion de Speed Force qui deviendra incontournable dans la série. On se repose pas et on enchaîne avec l’arc Reckless Youth qui voit le retour d’Iris Allen et l’arrivée de Bart Allen, le futur Impulse.
Comme je disais plus haut avec Wieringo au dessin, la série gagne en dynamisme et en force et les épisodes sont des perles à lire et à regarder tant il y a de peps et une construction qui apporte un énorme rythme.
Sans conteste, une des très grande période de la série
Sans conteste, une des très grande période de la série
Je crois que le personnage n’a jamais retrouvé ce niveau de qualité.
Jim
le personnage n’a jamais retrouvé ce niveau de qualité.
A-t-il eu beaucoup de run de qualité ?