RÉÉDITIONS DC : TPBs, Hardcovers, Graphic Novels

DC FINEST AQUAMAN KING OF ATLANTIS TP

DC COMICS

DC FINEST AQUAMAN KING OF ATLANTIS TP

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Written by Jack Miller, Otto Binder, Robert Bernstein and Others Art by Ramona Fradon, Nick Cardy and Others Marking Aquaman’s early Silver Age appearances, this volume is the perfect starting point for fans of Arthur Curry’s retconned continuity that established him as the ruler of Atlantis and expanded his supporting cast to include Aqualad, Mera, Topo the octopus, and more. Featuring art by Ramona Fradon and Nick Cardy, The King of Atlantis collects stories from ADVENTURE COMICS #229-280, #282, and #284: ACTION COMICS #272; DETECTIVE COMICS #293-300; WORLD’S FINEST COMICS #125; SHOWCASE #30-33; SUPERMAN’S GIRL FRIEND LOIS LANE #12; and AQUAMAN #1-3.

In Shops: Jan 07, 2025

SRP: $39.99

ORDER

On en a parlé récemment, je reviens donc rapidement sur ce TPB, Lois & Clark: The New Adventures of Superman, que j’ai ressorti de mes étagères pour le refeuilleter :

Le recueil s’ouvre sur une préface de John Byrne, chose un peu étonnante puisque le sujet de cette compilation est l’évolution du couple, notamment après son départ en 1988. L’auteur rappelle l’évolution de Lois (surtout elle) et Clark depuis leurs débuts en 1938, déplorant que la jeune journaliste a cessé peu ou prou d’être une « career woman » dans les années 1950, à l’image de la société américaine. Il revient sur ses interrogations d’auteur, nourries par ses premières lectures, et aussi sur l’importance de l’interprétation que Christopher Reeve a donnée du personnage. Texte assez intéressant.

C’est aussi une démonstration du plaisir qu’éprouve John Byrne à parer Lois Lane de nombreuses tenues différentes (bon, il ne s’ennuie pas non plus avec Cat Grant, reconnaissons-le…).

J’aime particulièrement cet épisode, pour mille raisons, parmi lesquelles la capacité à moderniser un classique un peu rétro et culcul du patrimoine supermanien, l’occasion de parler de la maltraitance animale et la caractérisation forte et réussie. Sans parler bien entendu des planches de Ron Frenz et Brett Breeding.

Parmi les épisodes que je n’ai pas évoqués la première fois que j’ai conseillé ce recueil, il y a la première rencontre entre Superman et Mister Mxyzptlk en version post-Crisis (dans Superman #11), où Byrne s’ingénie à représenter le nabot de la Cinquième Dimension sous les traits d’un bellâtre appelé Ben DeRoy et évoquant le Beyonder de Jim Shooter, petite pique revancharde dans la vieille tradition des transfuges entre éditeurs.

Je serais curieux de connaître la lecture que peuvent en faire les jeunes aujourd’hui, tant Lois est présentée comme évaporée et volage puis placée dans le rôle de la victime et réduite à l’état de mannequin. L’épisode est présent au sommaire sans doute à cause de sa dernière séquence, quand Lois découvre la relation qu’entretiennent Clark Kent et Cat Grant.

Dans un genre d’idées un peu voisin, le recueil compile également une back-up intéressante, « Metropolis 900 Mi » (parue à l’origine dans Superman #9, où le héros affronte le Joker), où Luthor tente de manipuler une serveuse d’un restaurant routier. Le récit n’implique ni Lois, ni Clark, mais insiste sur le côté « prédateur sexuel » (pour employer une terminologie qui n’existait sans doute pas à l’époque) du magnat : certes, d’autres auteurs ont fait nettement plus explicite sur le sujet du droit de cuissage exercé par le patron, mais le récit a un bon rythme, une caractérisation forte et servira de socle à une péripétie quand Lex Luthor, quelque treize ans plus tard, se lancera dans la campagne pour la Maison-Blanche.

Le sommaire accueille également une back-up extraite d’Action Comics #600 et consacrée à Lois Lane, en infiltration. L’intrigue est signée John Byrne, les dialogues Roger Stern et les dessins Kurt Schaffenberger, un illustrateur durablement associé à Lois dans les années 1950 et 1960.

Autre épisode compilé, Adventures of Superman #445, dans lequel Jimmy Olsen fait face à Brainiac sur fond de drame social autour des clochards. L’épisode se situe à l’époque où Lois fréquentait José Delgado (alors coincé sur une chaise roulante).

On trouve bien entendu Adventures of Superman #462, un épisode de Noël écrit par Roger Stern et dessiné par Dan Jurgens, qui met l’accent sur Alice, l’apprenti journaliste à tout faire au sein de la rédaction du Daily Planet (et donc nous avons déjà évoqué le parcours).

Alors je me suis un peu avancé, en 2018, quand j’ai affirmé cela. La mémoire, tout ça… Les fiançailles, oui, la révélation de l’identité, non.
En fait, le recueil se conclut sur la republication de deux épisodes. d’abord Adventures of Superman #466, qui marque l’apparition d’un quatuor de cosmonautes finissant mal après l’exposition à des radiations cosmiques : ce pastique des Quatre Fantastiques est aussi la première aventure impliquant Hank Henshaw, chef d’équipe, qui sera appelé quelques années plus tard à entamer une carrière respectable en tant que Superman Cyborg.

La fin de l’épisode montre l’officialisation de la relation entre Lois et Clark, et la ruine des derniers espoirs de José Delgado.

Le tout dernier chapitre est la réédition d’Action Comics #655, un épisode où, une fois de plus, Lois est en infiltration. Le scénariste Roger Stern et le dessinateur Bob McLeod la confrontent au chef d’un groupe paramilitaire dans Habitat, l’étrange lieu sylvestre créé par Kirby et repris dans les aventures supermaniennes depuis quelques années. Pour l’anecdote, l’adversaire en question, Morrison, est le fils d’un autre fou de guerre dans un épisode dessiné par Jerry Ordway quelques années plus tôt : avec Roger Stern, les derniers fils d’intrigue sont bouclés.

L’épisode contient un bonus, une plongée dans le livre de photos de la famille Kent, qui n’est pas repris dans ce recueil mais que j’ai vu récemment : peut-être dans le gros albums fêtant les quatre-vingts-cinq ans du personnage et publié par Urban, il faudrait que je vérifie.

On notera que le papier de l’époque, assez agréable, un brin cheap, aux antipodes du papier glacé affectionné par trop d’éditeurs des deux côtés de l’Atlantique, rend justice aux couleurs en les absorbant un peu sans jamais les éteindre.
Petit bémol, les couvertures ne sont pas reproduites et les épisodes sont enquillés les uns après les autres sans transition : à l’ancienne, quoi.

Jim

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La semaine prochaine

DC FINEST SUPERGIRL THE GIRL OF STEEL TP

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DC FINEST SUPERGIRL THE GIRL OF STEEL TP

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Kara Zor-El soars into her very own DC Finest collection! In « The Supergirl from Krypton, » Kara lands on Earth and discovers that she possesses all the same powers as her cousin, Superman. Inspired by her famous kin, Kara adopts a secret identity and uses her powers to help those in need. This inaugural volume contains Supergirl’s appearances from 1959 to 1962 in the pages of ACTION COMICS #252-288, ADVENTURE COMICS #278, SUPERMAN #139-140 and #144, SUPERBOY #80, SUPERMAN’S GIRL FRIEND LOIS LANE #14 and #20, and SUPERMAN’S PAL, JIMMY OLSEN #40, #46, #51, and #57.

In Shops: Jan 14, 2025

SRP: $39.99

Cette semaine

DC FINEST GREEN ARROW THE LONGBOW HUNTERS TP
DC COMICS
DC FINEST GREEN ARROW THE LONGBOW HUNTERS TP
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Art by Mike Grell, Ed Hannigan, Denys Cowan, Klaus Janson, and Others In Mike Grell’s stunning reinvention of the Green Arrow mythos, Oliver Queen has hung up his bow and quiver to settle down for a peaceful life with Dinah Lance. But when trouble comes calling, he is once again forced to become the Emerald Archer. This DC Finest volume collects GREEN ARROW: THE LONGBOW HUNTERS #1-3 plus Grell’s continuing series in the pages of GREEN ARROW #1-8, GREEN ARROW ANNUAL #1, DETECTIVE COMICS ANNUAL #1, THE QUESTION #17-18, and THE QUESTION ANNUAL #1 from August 1987 to October 1988.
In Shops: Jan 21, 2025
SRP: $39.99

c’est Quentin Tarantino ? qui masse les pieds de lois, ça me rappelle l’émission de cinéma où la présentatrice française se laisse masser les pieds en direct mdr

Plutôt le Beyonder (avec un look à la Miami Vice).

Renommé « Ben deRoy », ce qui est tout de même assez transparent.

Jim








Que de trucs wahou !

Jim

Superman: The Triangle Era Omnibus Vol. 2 HC

The beloved Superman stories of the ‘90s return in its second massive omnibus collection, including the game-changing story “Death of Superman”!

The 1990s saw a new wave of creative vitality and fan interest in comics’ original superhero, with four tightly connected monthly series bringing the Man of Steel to new heights: Superman, Adventures of Superman, Action Comics, and Superman: The Man of Steel.

These four series, while continuing to retain their own distinct voices, worked closely in tandem with each other, telling a detailed larger narrative of Superman’s never-ending battle. In turn, DC added numbered triangle icons to each cover, indicating to readers exactly where in the story a given Superman issue would fall—ushering in what readers fondly remember as “the triangle era.”

This second omnibus volume collecting the era includes the headline-making, world-famous “Death of Superman” stories, and the events leading up to that pivotal moment in comics history!

This volume collects Superman #64-77; Adventures of Superman #487-499; Action Comics #674-686; Superman: The Man of Steel #9-21; Justice League America #69; Superman: Legacy of Superman #1; Supergirl/Team Luthor Special #1; and Newstime: The Life and Death of Superman #1.
Hardcover · 1456 pages · $150.00 · Oversized · Case Bound · Dustjacket Cover

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THE SPECTRE BY JOHN OSTRANDER AND TOM MANDRAKE OMNIBUS VOL. 1

The Spectre stars in thought-provoking, character-defining stories from comics legends John Ostrander and Tom Mandrake, now presented in their first omnibus collection!

Writer John Ostrander and artist Tom Mandrake were already well-established in the comics world by 1992, following acclaimed and influential runs on Suicide Squad and Batman, respectively. For their next move, they teamed together and took on The Spectre: slain cop Jim Corrigan, who returned from the afterlife as a nearly all-powerful divine agent of vengeance.

Drawing upon his theology studies, Ostrander brought new dimension to the character, placing the Spectre and his frequently brutal brand of justice in ethically nuanced situations.

In these tales from the 1990s, police detective Jim Corrigan tries to end his mission as the Spectre. But the grisly crimes of a serial killer pulls him back into the battle for justice—and sends him on a trip to hell itself. And the enigmatic mystic known as Madame Xanadu tries to help Corrigan and his friends—but her help may lead one of them to commit suicide.

And when the Spectre decides to wipe out the human race, it’s up to DC’s mystic heroes including John Constantine, Etrigan the Demon, the Phantom Stranger, Doctor Fate, Zatanna and more to try and stop him.

This omnibus collects the first half of Ostrander and Mandrake’s run: The Spectre #1-31 and #0, and material from Who’s Who: The Definitive Directory of the DC Universe #21.

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En fouinant dans les TPB (afin de trouver quelques informations complémentaires pour Comics VF, qu’est-ce qu’on ferait pas pour la cause…), j’ai retrouvé le recueil Superman vs The Flash, sous-titré « Seven of the Gratest Races of all Time! », un TPB paru en 2005 sous une couverture d’Alex Ross reprenant l’imagerie classique, à savoir Superman à gauche et Flash à droite se livrant à une course effrenée.

Le recueil reprend d’abord les deux épisodes ayant mis en avant la possibilité d’un concours sportif entre L’homme d’Acier et le Bolide Écarlate, à savoir Superman #199 et Flash #175. Le premier volet est écrit par un jeune scénariste promis à une longue carrière, Jim Shooter. L’âge de l’ancien fanboy est peut-être pour beaucoup dans sa fascination pour ce genre d’exploit, et la rareté des rencontres de ce type a sans doute séduit Mort Weisinger, qui y a vu une occasion en or de livrer un contenu un peu original.

Dans ce récit, la course est truquée, comme le sera celle du match retour, cette fois écrit par E. Nelson Bridwell, et publié quatre mois après la première course.

Précisons que ces deux récits seront réédités dans une Limited Collectors’ Edition de 1976, avec des ajouts signés Neal Adams et Carmine Infantino, qui feront l’objet d’une traduction chez Sagédition, Superman contre Flash - La plus grande course de tous les temps, un titre qui a fait rêver toute une génération de lecteurs.

Julius Schwartz est bien conscient que la question que se posait un fanboy isolé devenu scénariste est désormais implantée dans l’esprit de tous les lecteurs. La course entre Superman et Flash, comme le souligne la courte mais enrichissante introduction au recueil, devient donc un prétexte éditorial évocateur susceptible d’attirer de bonnes ventes. C’est ainsi que fin 1970, soit trois ans après les deux premières courses, Schwartz change la formule de World’s Finest, remplaçant l’inaltérable tandem Superman / Batman par des associations plus variées. Pour inaugurer cette nouvelle version du magazine, les numéros 198 et 199 accueillent un diptyque écrit par Denny O’Neil et dessiné par Dick Dillin, où la course s’étend au cosmos.

Dans le même ordre d’idée, c’est encore une course opposant les deux héros qui inaugure la série DC Comics Presents, sorte de « Superman Team-Up ». Martin Pasko, José Luis Garcia-Lopez et Dan Adkins s’associent pour raconter une compétition à l’issue de laquelle est dévoilée le rôle du Professor Zoom dans cette intrigue temporelle. Garcia-Lopez est encore à la recherche de son style, et on le sent s’affirmer au fil de ces planches, s’émancipant lentement de son influence Ross Andru. Pour deux premiers épisodes, ces chapitres font preuve d’une ambition graphique et narrative évidente.

Certes, Superman et Flash se sont souvent rencontrés. Ce recueil ne peut tout reproduire et le sommaire se concentre sur les courses proprement dites. Si bien que Superman #463, de Dan Jurgens, est reproduit ici. Jurgens rend un hommage évident à la toute première représentation de la course et, dans une intrigue autour de Mr Mxyzptlk, enfin, laisse entendre qu’il y a un vainqueur.

Enfin, le sommaire se clôt sur DC First - Superman / The Flash, écrit par Geoff Johns, alors scénariste des aventures de Wally West. Inscrivant son récit dans l’univers qu’il construit autour des ennemis de Flash, il oppose le héros de Metropolis au Flash d’origine, à savoir Jay Garrick.

Le recueil s’inscrit dans une mode passagère, au début des années 2000, qui offrait des rééditions thématiques (autour de la Forteresse, du Daily Planet ou d’autres éléments fondateurs). Il couvre l’évolution du thème abordé, et ici le niveau graphique est très agréable.

Jim

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On a récemment évoqué les différents TPB reprenant de grandes sagas entre la période Byrne et la Mort de Superman. Avec l’édition de gros omnibus couvrant la période « triangle », on s’est interrogé sur les recueils disponibles.

Récemment, j’ai reparcouru Krisis of the Krimson Kryptonite, un TPB reprenant une histoire où Superman perd ses pouvoirs (mais pas la vie) sous l’effet d’une « Kryptonite kramoisie » que Mister Mxyzptlk a fournie à Lex Luthor. L’intrigue en soi est assez simple (alliance des méchants, faiblesse du héros, quête d’une solution), mais le contexte est intéressant.

D’une part, à cette époque, les séries Superman sont définitivement liées, déployant, depuis le départ de Byrne, des intrigues à rebondissements quasiment une fois par semaine (trois fois par mois, précisément, ce qui sera complété avec l’arrivée de la série Superman - The Man of Steel de Louise Simonson et Jon Bogdanove, puis de Superman - The Man of Tomorrow, trimestriel qui comblera les dernières semaines manquantes). Et les protagonistes flottent dans une ambiance très soapienne, à l’époque.

Pour tout dire, d’ailleurs, ça va pas fort. Pour personne. Perry White et son épouse viennent de perdre leur fils unique, la mère de Jimmy Olsen est hospitalisée et celle de Lois Lane ne va pas bien non plus. Cette dernière a entamé une liaison hésitante avec son collègue Clark Kent, qui projette de l’épouser mais ne s’est pas encore déclaré. Il règne une atmosphère un peu dépressive sur les séries. C’est pas rose.

C’est dans ce contexte que Superman est privé de ses pouvoirs. Les auteurs parviennent à tirer de belles scènes de cette faiblesse (mention spéciale à la scène du taxi, par Jerry Ordway), et l’on peut voir une forme d’ironie teintée de sensibilité à observer Lois trouver touchant un Clark affaibli, là où les versions précédentes de la journaliste reprochaient à son collègue justement d’être une mauviette.

Les auteurs parviennent à injecter un peu d’humour dans l’ensemble, notamment au fil des tentatives de Superman de recouvrer ses capacités, d’abord en recourant à une armure puis en faisant appel aux pouvoirs solaires de Starman, dont le scénariste Roger Stern écrit les aventures à cette époque, ce qui vaut au lecteur de découvrir un épisode de cette série.

L’histoire se résout grâce à une astuce : comme toujours, Mxyzptlk impose des règles pour la partie. En l’occurrence, le pouvoir de la Kryptonite cramoisie perdurera tant que Luthor ne dira rien à Superman. Mais le magnat étant ce qu’il est, il finit par s’en vanter. Et face à qui ? Face à Clark Kent.

Graphiquement, la période verse dans l’académisme, mais d’une grande qualité. Jurgens n’a pas encore trouvé son style massif, entre Kirby et Miller, qui fera merveille plus tard, Ordway anime ses personnages avec une véracité et une sensibilité palpables, et Gammill fournit des pages magnifiques (notamment la fin du conflit avec Mxyzptlk, qui nous laisse entendre que ce dernier fuit dans une dimension voisine, changeant de couleurs et affrontant un quatuor fantastique). Bob McLeod arrive dans l’équipe et lui aussi travaille dans cette optique réaliste.

Ce qui convient très bien d’ailleurs au dernier chapitre du recueil, qui nous dévoile le sort de Luthor, disparu dans l’accident de son avion expérimental. Pour le lecteur qui suit les aventures du protecteur de Metropolis et de son éternel ennemi, la suite est à trouver dans le recueil They Saved Luthor’s Brain, que nous avons déjà évoqué un peu plus haut.

Pour l’aspect soap, la saga est importante aussi. C’est en effet le moment où Clark déclare officiellement sa flamme à sa dulcinée. Que Jerry Ordway soit le metteur en scène de ce moment d’émotion ne le rend que meilleur. L’atmosphère s’allège un peu, avec une Lois qui retrouve force et confiance et une maman Olsen qui sort de son coma.

Enfin, il s’agit de la dernière grande saga avec l’arrivée du fameux triangle sur les couvertures. Superman #50, où le héros recouvre ses pouvoirs, est daté de décembre 1990. Superman #51, où il affronte le mystérieux Mister Z à l’occasion de nouvelles aventures, est daté de janvier 1991 et arbore un triangle marqué « 1991 / 1 ». Avec cette pratique, les titres Superman officialisent la structure de feuilleton, et ce pour la décennie à venir (et certains morceaux d’anthologie dans la carrière de Superman).

Jim

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J’espère que les Chronicles iront jusqu’à cette période « triangles » (ou à défaut, qu’une autre collec prendra le relai)

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J’espère aussi (parce que j’aime bien et que j’aimerais que le public français en profite).
Là, on bosse sur 1989. Donc ça se rapproche.

Jim

Oui mais à raison de trois tomes par année de publication… Pas avant six ans minimum, non ? Bon, cette collec reste précieuse, malgré le rythme assez lent…

Une chose que j’aime beaucoup (parmi d’autres choses, dont le rapport à l’ennemi et donc à la rédemption…), c’est la capacité qu’a Robinson a rédiger des récits à dimensions variables, des longues sagas comme des épisodes solo. Et ce sont peut-être ceux-ci qui emportent mon adhésion, parce qu’il parvient à ramasser des émotions et une humanité incroyable.
Et puis, Robinson instille des rendez-vous régulier entre son héros et d’autres personnages, dont un en particulier, reprenant à ces occasions une astuce feuilletonnesque déjà utilisée par Gaiman dans Sandman.
Ce qui fait dire, avec une grande évidence, que son Starman applique une exigence littéraire et narrative très Vertigo, sans pourtant avoir besoin d’être sous ce label.

Jim

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Oui.

On attend ces rdv sans savoir quand ils arriveront et ca participe par anticipation du plaisir.

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votez pour vos absolute et omnibus DC que vous souhaitez voir réédité

Seulement lu le 1er épisode de la mini inaugurale mais déjà charmé par cette musicalité qui ressort de l’écriture de DeMatteis. Pour avoir parcouru cette compilation fournie, ça semble visuellement goûtu entre les planches de Giffen puis celles de McManus sur la serie régulière.

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